
tes béeaffes, les targes , les chevaliers, &«. qitf font
autant oifeaux de marais- qu^dé fiväge», & quLn’&ant
point armés d’un bec propre à Â -QU pereèr - iék poift
föns/font obligés de s’en tenir aux; vers.& aux^înte&esv
qu’ils fouillant dans la vafe & -d an sd ô s^ rï^ tp a i^ &
limonneufes.
Le courlis a lé cou & les pieds’ longs ; tes jambes en-
partie nues , & iés doigts ën^gés v ^ t e « j#n^iw par
une portion de membrane; il eft à peu-près de la grof-
feur d’un chapon; fa longueur totale eft d’environ deux
pieds; celle de fon bec de cinq à fix pouces; & fon
envergure de plus de trois pieds ; tout fon plumage eft
un mélange de gris-blanc , à l’exception du- ventre & du
croupion qui font entièrement blancs;,le brun eft tracé
par pinceaux, fur toutes les parties fupérieures!, & chaque
plume eft frangée dé grfs-hlanc ou de1 rôufsatre ;
les mandés pennés de faite font d’un brun noirâtre (gf ?
les plumes du dos ont le luftré de la"föie‘ ;f celles du
cou font duvetées , & celles de la queue qur dépaftè |
péifieî^ ailes pliéès, font commel^moÿenn^'do fade,
çbupées de "blanc & de brun noirâtre. Ü X de
/g) G’eft fa rc e caradère du plumage, moucheté ;ou,/ôMLque
SctSvenckfeld form? le' nom & le
malheur' attach#1 'tous les raffinemènS*fe nomenclature, g w Sue
çe genre créé ce femblé éXfh^s pouj- les cqurlls, exclue précifément
pïu^ de la Moitié <fës efpèces des" çdurïis qut nloiif pas le* plumage
moucheté, & par conféquent ne font pómt des p?rda!».
différence entre le mâle & la femelle (h) qui eft feulement
uri peu plus petite ( ï) , & dès-lors la defeription
particulière que Linnæus a donnée-de cette femelle, eft
iuperftue fM).1
' Qtielq^es 'l^âturaMés d^t dit que quoique la chair
dh ëé^lis de mürafe, éfe UC IMffe pas d’étre fort
eftiméé, & mite par qudqué's-uns au premier rang"entre tes
oilèaUx1'd ’eaW • ' ( Le cëiUrlfe fe-nourrit de'vers de terreÇ
d-infëélés,' de tatete -rèo*fffii!aglé§';- '(Üfy qu’il ràmaffe fur
J fJw W W 1%^ VàTes d^^la îhe^^ où ïur tes marais, & d’ans
lès ' prairies humidfes ; il a la langue très-courte & cachée
àu^foM du bée ; on lui trouve de petites pierres
& quelquefois "deX grâïnes";^ dans te ventricule qui eft
mpfçuléux comme. cpjui des granivores au-deffus
d«n-c^. igilk r ;)l’oefbphâgÉnsteâfl*-’ en manière de poche,
tapiffëc de- papilles" glanduléuiès / q } f il fe trouve deux
ècecüms de trois bu quatre doigts de longueur dans les
ipteftfns j^ ^ ,, ; *
11' ftë / 3 'Ue courlis eft conffcuft eh- fbrn'pîuri%ë,- n.eftartt couftumiér
€è }£ÂaÉgé^ ;ja4 bàîéur , & n’atyk^‘WaffcoUp de <fiftin'aio» du mâle ât
à la femelle. » Belon, Nat.de^O'ÿeâux ; *page 2 0 ■
i
Nunienius RudbetKîï'pFauna! Siledfsf* n.° lîîSo. •
(î) Willutàhy,\)rniÛol pug. 2 16> Belon ^qVat. di/ô'îjfaüx.
: {’rn').\, fejs> unë grenmiiJfp
(n) G& & ? M W ÆV^MghBy, Idem, -