
* L E P É L I C AN. (a)-
L E Pélican eft plus remarquable, plus intérefiant pour
un, l^aturalille pair, la hauteur de fa taille, & par le grand
iâc^u’il porte J^us. lephee, (jue par lacQelébirité iabukulè
de ion, nom-, çonfâcré dans les remblçipes\ religieux i des
ft Voye^\ les planches enluminées, n.* 8y.
• (a).. £n Gfee,^'oVo«££ÿT«îi«f, ntAtxctrof, dans Opien, nexexmr 5 en
Latin, onocrota/us; & en ancien Latin, ƒrw, fuivant Verrivs F/acci/s &
Ftjhis ; en ancien François , livane, félon .Cotgrave & Belon ; en
Hébreu , hakik ; en Cbaldéen, caiha;en Arabe '& 'afififijal, c’eft-
à - dire , gofier; en Perlàn , "bik ( Aldrovandel , i tacab, c’e(\-
porteur d’eau; & mifo, mouton, à cauie çie fa grolfeur ( Chardin ). ; en
Égyptien , begas ou gemel-el bahr ( chameau de la rivière. Vanfleb.).;
en"Turc , fackagufch; dans l’ancienne Langue vandale , bukr/e£ ('Woi-
fàng. Lazius ) ; en Elpagnol, groto; en-Italien, agrotto ; à Rome*,
truo; & vers -Sienne & Mantoue , agrotti; dans les Alpes de Savoie,
goettreufe , à caufe de la poche, femblable au goëtre, auquel léS habitant
de ées cantons font lujets; en Anglois, petecanè/'en Allemand, ‘ ineer-
gans, fchnêe-gans ; & en Autriche , obn-voge/, èn Polonois, /baÀ
cudqoy'èinskien Rufle, baba; en Grec moderne, toubano pSpo'fti
Voÿ. ën Dalmat, ) ; aux îles'd’Amérique, & dans les relations, grand
gofier; en Mexicain, atototl; & par les Elpagnols des Indes , aitfatrdjêfi,
aux Philippines rpagala ; -par' les nègres de Guinée, pokko ; én Siamois ï
noklho.
Pélican. Belon, Nat. des Oijèaux, page i j j , avec une mauvaile
figure , page 154 .— Pélican , livane. Le même, JPortraits d’oifèaux
page 5 o , E, même figure. — .QnofJotMus. Gefner, Avi. pag. 6 3 0,
avec une figure peu exacte, répétée, Icon. ayi, pag. 94. — Onocrota/us
peuples'ignorans ; on a reprélenté fous fa figure la tendrefTe
paternelle ■ fe déchirant lefèin pour nourrir de Ton fàng
fa famille languifTante; maïs cette fable que-les Égyptiens
racontoient déjà du vautour fP jfitie dévoi-t pas s'appliquer
au pélican qui ‘vit dans l’abondance auquel là
Nature a donné de plus qu’aux àutfes oïfeàiix;pêcheurs
une grande poche' dans laquelle il porte' & met én rëferve
l’ample provifion du produit de fà pêche1. y[fï
Le pélican éjg'alë bu meftae ïurpafTe en a grandeur lé
Jeu pelccanus. Aldrovande, Avi. tom. I I I , pag. 42 ,-k avec de mauvaifês
figures, pages 48 & 4p. — Willughby, Orriifhol. jiag.^ 24'C''—- Ray,
iS’ynopf. avi. pag. u i , n.° 1. — Jbrittèti ,*^fri.fpàg-j |fp§ — MarfigI,
Danub^pm. N , pag. 74 ; tab.13 j. — Otiocrota/tis ay;is.[Bonlius,, lnd.
orient, pyg, $y.—Onoçrotalus txpo. Sçhwencfefeid,; Avi. fifief. pagvT.t §&
— Ptancus guloj onocrota/us al bus. Klein, Avi. pag. 124, n.° 1. —.
'Onocrota/us. Gharleton , Exercit. pag'.- rop , n.° 1. Ogçma^î. pag. p4,
. p>J • x. — Moehring , Ayi., Gen. 6 y. — Onqcrqtq/us Plinio^ p elle anus
BelloniOf Àldrovando; truo fejfo* Rzaczynsti, Hifi. nûtK Pfiotp pag. 2/88.
Idem, Auâîuar. pag. 39p. — Pelccanus gulâ jaccaiâ^ Onocrota/us. Lin-
^næus, Syjl. nat. ed. X , Gen, , op. 1. — A lca tra ' Nierentberg,
pag. 2 2 jt — Attotblf. Hernandez^t pag. 673. — Péltcbn. Anciens
Mémoires de l’Académie des Sciencès, tom. I I], part, i n , pag. 1 8y ,
avec une figure exaéle. — Edwards, .tome I I p a g e 192 , aVec ùiie
belle figure. — Onocrota/us albus, àd carneum colorem non ni/ul inclinons ƒ
remigibus majoribus nigris ; reâriçibus candidis, . . Onocrota/us. Brilfon,
Ôrnïthol. tomfe V I , page 5 ip.
; (b) Koyr^Orus Apollô.
( c ) Saint-Auguftin & Saint- Jérôme, paroilîènt être les auteurs dé
l’application de cette fable, originairement égyptienne, au pélican.
Vid. Exerpt. ex Hieronim. apud Lupum de a/ivet. in Pf. s o i .
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