
difparoiftènt julqu’au retour du ‘ printemps. A nde rïp iï
conjeéture que déclinant entré le Sud & l ’O u e f t , ils fe
retirent vers l ’ Am é r iq u e ; & M . Edwards reconnoît- en
effet que cette efpèce eft commune aux mers feptentrio-
nales de c e continent & d e celui de l ’Europe ; nous
pouvons y ajouter celles du continent de l ’A fie y -ca r le
plongeon à go rg e rouge venu d e Sibérie, & donné
fous cette indication dans nos planches enluminées (d)^
eft exaélem'ent le même que celui de la planche pp
d ’Edwards , que c e Naturalifte donne comme la femelle
du lumme, d ’après le témoignage non iufpeét de fon
correlpondant M . Isbam, bon obfervateur, qui lui avoit
rapporté l ’un & l ’autre de Groenland fe).
Dan s la làifon que les lummes paflènt iùr les cotes
d e N o rw è g e , leurs différens cris fervent aux habitans de
préjfàge pour le beau temps ou les p l u i e s '^ / c ’ eft
apparemment par cette raifon qu’ ils épargnent la vie de
cet oifeau, & qu ’ ils n’aiment pas même à Je trouver
pris dans leurs filets (g),
(d) N." 308.
( e ) •C’eft <îe cettê femelle du lumme, que M. Briflon a fait f*
troifîème efpèce de plongeon, fous la dénomination de plongeon à
gorge rouge, à laquelle aulïi doit fe rapporter le n.° g de la page 141
de l’Or do avium de Klein.
( f ) U b i im b r e s la r g io r e s im m in ere p r e f e n t if ç it , n id o a b in u n d a tio n e
,1
m e tu e n s ,. q uoe ru lo fo n o à erem v e r b e r a t ; e co n tra cum éoe life r e n ita tèm , la t is
a c c la m a tio n ib u s & a lio g r a tip r e fo n o p u llis a p p la u d it. Worm. a p u iW illu g ,
P 2g - ‘ 269f . j ( g ) Wormius, ib id em , Dinnaéus
Jjimjçtps dans ç e t^ elpècp une
fk- dit»-. , quPiie.Jumme n i c h e for Jf
rivâgf- au bord mpme de And^fôa
fembie n’étre pas daccord avec lui-même(Û.:{ An refte^
le lumb .du &pitzherg die Martens*^ parott,, foi vaut l ’obr
fervaaioî#dé M. RayV-^tfe différent des lummes. dé
Gxoêntarid .& d’Iftand^bpüifqü’ifeà \&fhec>;Æ w li) ’quoique
d^aiileurs , f o n affe.élion pour fes petits, la manière
dont il 'les. conduit à ila mer en fes .défendant de i’oifeau
de proie , lui donnent beaucoup de rapports -avec ces
■ éifeaux par les habitudes naturelles (k)y & quant aux * S
■ fh) Varietas, .m capjM.$r Mtera^èMieinerea, mgum -exflixtlbis.nigrif
que linealis, dotfmn fufeumlabfqiie y us, péQus antice emteediboque
maculatum. Eaima Sùe<a®a, n‘/A r a i ,
S I f i f Tome I de fon Hiftoire-'Naturelle dTffande & de Gro'ëriland,
page 513 , if dit; que leTumme niche fur les rives déferres au bord
de l’eau , ‘tellement qu.il peut rentier mthédiatenieki de la mer dans fon nid,
é f iriëmê bàire refirent' affis für fes oeufs ; W tdm'ëTÏ^*pa^^ 2 , il prétend
que: les lummes - font leurs nids fur les plus hauts rochers fur de
petite morceaux faillans du roc. Cette contrariété né peut fe concilier,
qu’en difant, que ces oiféaux lavent placer leurs nids fui van t que la
côte leur offre pour cela une grève plate ou des bords efearpés. *
(b) « Le bec du luntb refTêmbie/foTrt' à! celui du pigeon plongeon,
excepté qu’il eft un peu plus dur &%pjfâs crochu. Cèt oifeau eft«
auffi gros qu’un canard médiocre. » . . ç>if -voit dfdinaîrement des te,
petits près des vieux qui leur ènfeignent a-ï^geV 8t a plon^ir; fes «-
vieux tranfportent les jeunes des rbchèrs dans 1 eaù en? les prenant «c
dans leur bec ; le bourgmaiftre, qui eft un oifeau de proie, cherche «
à les leur enlever.. . mais ces oifeaux aiment- fi fort' iëtirl petits, «
qu’ils fe lailfent plutôt/tuer que de Tes abandonner, & • ils les «
Oifeaux, Tome VHL Li