
fi dépayféé, que fôuvent elle fe laide prendre à la main ;
die fe tient tout ie jotir fur" le£ étàngs qù’elle'préfère
aux rivières; & ce n’efl guère que pour paflfer d’un
étang a un autre, qu’elle prend pied- à terre, encore
fâut-il que la traverfee ne fbit pas longue, car pour peû
qu’il y ait de diflance, elle prend fon vol, en le portant
fort haut ; mais ordinairement lès voyages ne fe font que
de nuit (b).
n.° a, i. , Charleton, Exercit. pag. .107^ ji.* 1.6. Onçnyaçt.*. pag.
JOX--, n.° 16. —; Môejirîng-, Avi.’Geri. 78. — Schtvenckfeld, Avi.
3«^|7pag. Sibbàld. Jcdt. ïllufir. part. I I , liHî I I I , pag^-ao.''
>— Klein, Avi. pag, 150, n.° 1. — Aâtà Upfal. ann. r.fr} 0,pa‘g. 22.
<— Phalaris.Gefher, Ai&'-pagi t jo . — Aldroyande^tom. III,jtpag.
i^o’v —^ Jonfton, pag. ^o. ■— Fulica, fulix latinis. Muf. Worm. pag.
^3.06.— Fulica, five fulix ; phalaris varroni-, mergus nigpr-Alberto magna.
Jlzaçzÿnskij Hift. nat. Polonl pâgV. 280. — Fulica minoe Gefneri-, gallina
aquatica& arundinum. Idem, Auûuar. pag, M©. — Fulica atra, fronte
incarnat a, atmillis luteis, pedibus pinnatis, corpore nigricante. Muilgr-,
Zool. Dan. *n.° a i 6. — Fulica fronte calva cequali. Linnæus, Fauna
Suec. n.° -130-:-—Fulica-fronte calva, corpore nigro<, digitis lobâtis. .
Fulica atra. Idem.,.Syjl.nat. èd. X, Gém SijSjp.*!.-—, Fulica ùigricam,
Jyncipite glabro. Barrère, Omitkol., claL i l , Gen. 1 , 5p. \.W&Fulica
pnajor pÿlla, fronte cerâ alla fapefiil acuminatâ glabrâ obduââ, membranâ
digiterum latiorv, lacerai Brownç, Nat. p f Jamdic. pag. 4,7p. — Fulica
cinerea, fuptme faturatiùs, infime dilutiùs ; capite & collo nigricantibus ;
jndfginibus alarum candidis :^fm%te~ nüdâ, coccineâ ; cruribus taniâ jlavi-
cante circumdatis ; reâricibus faluraù çinereis, yerfqsjapiUm cinereo-nigri-
cantibus. . Fulica. Briflon , j 9rni^a/. tome V I , page 2.3.
. '? Æ «Je n’en ai jamais vu voler pendant le jour, que pour évité* le
» chaflèur-; uiaisr j’eri ai • entendu trayërlêr au - deflus de ma tête à
foutes les heures-de la- nuit. » Observation de AI. Hebert.
D E L A F O U L <2 U E . 2 1 î
L e s ÉJulquesr^‘Comme plufieucs autres oilèaux d’ eau,
voienttrès-bien dans l ’oblcu rité , & même les plus vieilles
n e cherchent leur nourriture que pendant la nuit (c ) )
elles relient retirées» dans t e joncs pendant la plus grande
p a r t ie ,du jo u r , & lorlqu’on les inquiète dans leur re r
traite, e l t e ^ ’y* cachent & s’enfoncent même dans la vale
plutôt que de, s’ envoler c ibièmble,qu’ il leiür en c o i t e pour
fe : déterminer au ; mouvement du v o l fr naturel aux autres
o ife a u x , car elles ne partent de la terre o u . de l ’eau ,
qu’ aveci'ipeine ;|ijès plus jeunes foulques ,\ moins ifolitaires
& moins*eirconfpeétesfur le danger, paroilfent a jo u te s
des heures du jo u r , & joùent entre elles en s’ élevant droit
vis-à-vis l’un e d e - l’autre , ::s’élançant hors: de l’ eau & retombant
par petits bonds ; elles ? fe lailTent aifément approch
e r , cependant etles regardent & fixent le ehalfeur, &
p lon gem fip re llem en tà l’inllant q u e lle s aperçoivent le feu ,
que fouvent f f ie ilé c h a p p e n t •-au plomb meurtrier; mais
dans l ’arrte#-laifon, quandsfces oifeaux,;après avoir.quitté
le s petits étàfigSÿvfeTont réunis.fur les grands, l ’on en lait
des. chaflès dans. lefquelles on en tue phifieurs'centaines
(d )ï on sfembarque pour cela fur'nombre de nacelles ÿ i
EU 'Selon M. Salewie,'la'foulque, au défaut ^ d’autre nourriture
(, qui pourtant ne dèf guçrfefhji "manquer L^plooge & arrache du fond
de Beau la racine du grand t jonc ^Mcirpus J, qui eft blanche & fùccu-
rente , & la donne à fuçer à fes pétijËg.g Ornithôi. de’ Sdleme, pag. y A y.
— (d) Particulièrement en Lorraine ; fur les grands étaïigs' de Tiau*
écart & de V Indre.