
& aux îles Caribes (k ), où ils fè tiennent dans les petits
lacs falés & for les lagunes. Celui dont Seba donne la
figure, lui avoir été envoyé de Curaçao (l); on en trouve
également au Pérou (m ), jufqu’au Chili (n ). Enfin il eft
peu de régions de T Amérique méridionale, où quelques
.Voyageurs n’aient rencontré ces oifeaux.
~ Ces ffammans d’Amérique font par-tout les mêmes
que ceux de l’Europe & d’Afrique; l’efpèce de ces oi*
foaux femble être unique & -plus ifolée qu’aucune autre»
puifqu’elie s’eft refofée à toute variété.
| Ces oifoaux font leurs petits for les côtes de Cuba
A des îles de B ah am a^ , dans les plages noyées & fin*
générale des Voyages, tom eiX IIpage < 2.2.8. — « Les endroits que
g les* flamants fréquentent le plus volontiers à Sajnt- Domingue ,
soiont les marécages de la Gorvave & de l ’ile a Vache', petites îles-
» fituées, l’une à l’oueft du Port-au-prince, l’autre au fud der la
» ville des Cayes. Gés îles leur pîaifent, & parce qu’eHes font înha-
„ bitées, & parce qu’il s’y trouve plufieurs lagons & marais d’eau
» falée ; ils fréquentent auffi beaucoup' le fameux étang de Riquflle
» qui appartient aux Efpagnols. On en voit à i’eft de la plaine du
» CuL-de-fetc, dans un grand étang qui contient phifieurs îtets ; mai«
»du refte, on obferve que le nombre de ces oifeaux diminue à
» mefure que foi* defsèchp les marécages & que l’on abat les hautes
futaies qui igarniffent les bords des grands étangs, » Extrait des.
Mémoires communiqués par M . le chevalier Lefebvre Deshayes,
( k) Hernandez, Rochefort.
. (I) Thef. ||||
(fvj De Laët.
(n) f réfier, page J J .
■ •^y Çatefty; Nat. hiß. o f Carolina, tom. I , pag. j f ,
les îles bâfres, telles que celles &Ave '(p ), où Labat
trouva nombre de ces oifeaux & leurs nidsffj; ce font
de petits tas de terre giaife & de fange amafiee du marais,
relevés d ’environ vingt pouces, en pyramide au milieu
de l’eau, où leur bafe Baigne toujours, & d o n t le fommet
tro n q u é , creux M*é» ’lâmtîaucim;; fit de plumes i>i
d ’herbes, reçoit immédiatement les -oeufs que l’oifeau
couve en repolânt for ce petit m o n tic u le -^ , les jambes
pendantes, dit Gatefoy, comme un homme afris fur un
tabouret, & de manière qu’il ne couve fes ceufs que diî
cfoupion & du bas-ventre. Cette fingullère fituation, ell
néceffitée par la longueur de lès jambes, qu’il ne p o u rrait
jamais^ ranger fous lui s’il étoit accroupi. Dampier décrit
de même leur manière de nicher dans îll e de Sal ( f j r
... (p ) Cinquante lieues fous le vent de la Dominique,
(q) 'Hiftoim générale des Voyages, tome X V , page I B ]
I Û ° n me montra quantité de leurs^nidsjâl: refîëmblèW à des
Cônes tronqués , compofés de terre graffe, d’environ dix-huit à «
vingt pouces de hauteur, fur autant de diamètre par lé bas- Hs «
les. font toujours dansi’eau, c’eft-à-dire, dans des mares ou’des«
marécages ; ces. cônes font foiides jufqu’à h hauteur de- l’eau & «
enfuite vides comme un pot avec un trou en haut; c’eft-ià dedans «
qu’ils pondent deux oeufs qu’ils' c'ofiVéït en ^ p a y a n t contre & «
ponvrant le trou avec, leur queue p f« * ai rompu quelques-uns faps <t
I J g f f ni plumes’ ni herb^ ’ chbfe pour rèpofèr les «
**mfs; le fond efl un peu concave & les parois fort u n i e s ^ Z ^ ,
tome IV , page 4 .2 y .
t f ) « Rs font leur nid dans les Warats -tï& il y a beaucoup de hou®
qufo amoncèten avec leurs panes, & en font de pemçs hauteurs *