
H J S T O I R E N a T U R È L 'L e
le maintien & là phyfionomie de ces oifèaux, tant vanneaux
que pluviers, cetQblèrvateur prétend qu’on peut
prononcer qu’ils n’ont qu’un inftinét fort o&tus
. Gêlher parle de vanneaux blancs & de vanneaux bruné
;tachétés fànsi aigrette ; raafer il n’erii dit pas àftfez pour
faire juger fi les J premiers ne font pas Amplement des
variétés ; .accidentelles il nous paraît fe tromper jitr les
jèçpndsa & prendre le pluvier pour le vanneau ,| % jÈèmblè
sep douter * lui-même, car il avoue ailleurs qu’il. éopï
noilToît peu le pluvier, qui eft très-rare en Suide & n’y
paraît prelque jamais, tandis que les vanneaux: y viennent
en 4très-grand nombre : il y a même une elpèce à laquelle
on a donné le nom de vanneau Suijfe.
T« CTlHWnMBBBMBmMMWMWMCBMMmWMMMrr'Mi | j IIIMatMTO—
* L E V ANNE AU SU IS SE , (u)
Seconde ejpèce,
Ç Ê Vanneau eft à peu-près, de la taille du vanneatï
commun ; il a tout le deftus du corps varié tranfverlàlement
.i,x{S^lMddesvim^caputhabmtmiimsfomofuéIphyfiagnologidsçflupidù^
Avi._-pag.
iës ; planches enluminées , rt.*
'iffl}' Vanellusnïgricans, fupeme maculls tranjverjis allié vàniii j jyncî-
pite allido y çàpite ù!''Jeetlfâ-jjuptfforlbus fufeû, maiginibàs'pebdâruni _dlbidlft
ifao ventre albo ; reâticibus 'cdndidis 'fufco-nigricante tïtinfiérfirn Jîriatis §
utrimqüe extimâ cxteriùspenituscaçdidâ. . , , . VandlusHelveticué.firW^ii
Ornitkol. tome V, page u x j. 5
d ondes!deblinc& de béuri ; le dévânt ducôrps eft noir ou
noirâtre ; lé jventre eft blâne f ^ g ra n d e s pennéf de l’aile
font noi'rès &‘la queue eft traversée de bandes comme le
dos. La dénomination de Vànnêdu Snijje , pourrait donc
venir de cet habillement mi-pârtî ; cêtte étymologie'eft
peut-être àulfi plaufible que celle de' vanneau de S u ffi ,
car cet oifeau ne fe trouvVpbînt excfufivemént en iSuifte
& paroi* dans mos montrées ; .mais il eft« vrai qu’il
y eft beaucoup plus rare que l’autre, & qu’on né 1 y
voit jamais en troupes Vombraufc ■
M. Briftbn fait 'dé Y oifeau gmadhie/lh d’Aldrovande,
une |troifièmé* elpèce ^us^ lav dénominàtion de grand
vanneaùï 'f^ ) | qui convient bien peii àu'ginochiella, puif-
que dans la figure qu en donne Aldrôvaiide , & qu’il dit
de grandeur maturelfe r ’cet oifeau eft repréfenté moins
grand que le vanneau commun. Au refte, il Gft très-
difficildîde prononcer fur H réalité d’une efpète à la vue
.d’une figure imparfaite, d’autant qite fi les >pieds & le bec
ne font pas mal reprefentés, des ' oifeau n’eft point un van-
nem- On pourrait y rapporter plutôt \e grandpluviè'r ou
eowii;de terreg dont nous parlerons -à la fuite de l’article
L 00' ft y a meme une s ïaifcnit très;- légitime- dë douter que cet
oifeau s’y àbfoluriient,- Veft que .Gefner / cet Obfervateùr fi
lavant, n,en fait aucune mention, & quai n’aurait ‘certainement pas
manque' de4 connaître un oifeau de fon-^ays., \ ||
' (y) Gihochièlla vulgb. Aldrovahde, Avi. tom. III, pag. 538,—
Le grand Mameau de Bologne. Biiffoai Oâifhol. tome Y , page 1 i Pf *