
en Prüfte (k); on les voit très-rarement en Suifte, &
iùivant Aldrovande ils ne paroiffent guère plus fouvent en
Italie, cependant iis y font bien connus & bien nommés
f l) t Quelques chalfeurs ontafluré que leur cri peut s’exprimer
par les lyllabes crex, crex ; mais ce léger indice ne
feffit pas pour qu’on puifle foupçonner que i’oifeau nommé
crex par Ariftote, foit le même que l’avocette ; car le crex,
dit ce Philofophe, eß en guerre avec le loriot le merle ; or
il eft très-certain que l’avocette n’a rien à démêler avec
ces deux oifeaux des bois ; & d’ailleurs ce cri crex, crex,
eft également celui de la barge & du râle de terre.
On trouve à la plupart des avocettes de la boue fur le
croupion, & les plumes en paroiflent ufées par les frot-
temens ; apparemment ces oifeaux efluient leur bec à leurs
plumes, ou l’y logent pour dormir, fa forme ne paroiffant
pas moins embarrafîànte pour le placer durant le repos,
que pour s’en fervir dans i’aétion, à moins que i’oifeau
ne dorme, comme les pigeons, la tête fer la poitrine.
L ’Obfèrvateur qui nous communique ces faits (m),
eft perftiadé que l’avocette, dans le premier âge, eft
grife, & ce qui fonde fon opinion, c’eft qu’au temps
du paflàge de novembre on en voit plufieurs qui ont
les extrémités des plumes fcapulaires grifes, ainfi que
(k) Rzaczynski „ Auffuar. hiß. nat. Peton, pag. 435. — Avocetta
ali qu an do hojpes apud nos. Klein, D e avib. errat ic. pag. 153,
(l) Voye^ la nomenclature.
(m) M. Bâillon, de Mon treuil-fur-mer.
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