
ou plutôt de cet exercice néeeflàire & pénible , lé fëuC
gui puifTe le faire vivre} que l’oifeau a reçu le nom de;
coupeur et eau de quelques Obièrvateurs ;; comme parcelur
de beç-^en-cifeaux, on & voulu défignerla manière dont
tombent l’une fur l’autre les deux moitiés-* inégales' de
Ion bec „ dont,celle d’enbas y creufée en gouttière y relevée
de deux bords tranchans,. reçoit, celle d’enhaut qui effe
taillée en.lame.:; :
La pointe du bec efl noire, & là partie près de la
tête elt rouge , ainfi queles, pieds ;quifont ;qoniéim®$
comme ceux des mouettes. Le bec - en - çilèaiix eft à
peu-près de la taille de la petite mouette rcendrée ; il a
tout le deflbus du corps, le devant,du cou & . le front
Blancs ; il a aufli un trait blanc fur l’aile , dom>quclques~
unes des pennes, ainli que les latérales deJlà queue font
en partie blanches-; tout le relie ,dufplumage efl noir ou
d’un brun-noirâtre ; dans quelques- individus, ç’efl même
fimplemcnt. du brun, ce qui paroît défigner une variété
d ’âge (e); car, félon Catelby, le.m.âlei & la femellCifont
de la meme .couleur. . - . „ -
toujours te: bec inférieur dans Peau,• quand ils fêntënt cfüélc^épbîfcii'
fuf cëitepaisie inferieure du bec, if* ferrent alôrs leéTdéüx parties, qu’on*
poiirroit appeler les deux lames. Mémoir^s/ugl- Higéire Nature Ikde I-a
Guyane, communiqués par M . dé la Borde, Médecin du Roi a Çpycnnç.
{ (et Rygchopjaliajulyay yarietas, Briflbn ,• Omixèol» tornefqf, 'p&re:
xevj.r-^Rygckopfàliafulya, rûftrq nigrtr. Barrère, Ornithot c\N. 1 jfc
Gen. v i l , Sp. u . — Rynchops fulva, biunæus, Syfi, nat> ed. X ,
Ce». 7 1 , Sp.. a,
•On.a trouvé' ces oifeaux fur les côtes de la Caroline
j& fur celles de la Guyane ;; ils font nombreux dans ce
dernier parage & paroilîent en troupes , prefque toujours
au vol, ne s’abattant fur lès vafés que pour fe repofër;
quoique leurs ailes foient très-longues , on a remarqué
que leur vol ell lent (rjf)-y s’il étôit rapide, il ne leur
permettroit pas de difoerner la proie qu’ils ne peuvent
enlever qu’en paffantif luivant fesobjèrvations de M. de
laBorde., ils:>vontdans Ja làilbn des pluies nicher fur
les îfets*>:& particulièrement fur le Grdnil-oonfiétable près
m x terrés de f CâyènHér ‘
L ’efpèce paroît propre aux mers.de l’Amérique, &
pour la plàcer. aux Indes orientales, il ne fîifÇt pas de
3a notice donnée par le Continuateur de Ray , : fur un
fimplé deffin envoyé de Madras, & qui pou voit avoir
été fait ailleurs (g)*. Il nous paroît aufli. que le coupeur
d’eau des mers méridionales, cité fbuvent par le »capitaine
Gook, n’ed pas le même que notre bec-en-cifèaux
de là Guyarté, quoiqu’on leur, ait donné le même nom ;
car indépendamment dé la différe’ncç des climats & de la
chaleur la Guyane au grand froid des mers. auftrales,
il paroît par deux endroits des relations de M. Cook,
{f) Mémoires communiqués par M. de la Borde. '
jÉ Bwl Av ém o lim e Qarolïna accepté' ûuu autem hic aîf aree Madetqf-*
patdnà ■ mittitur; malaharicidcoddel-càuka, fummoodroa caulyé-Xppend»
ad Synopf. àvi. pag. 15)4, n.° j.