
H i s t o i r e N a t u r e l l e
ongles, eft d’environ dix pouces ; il a tout te defïus
du corps tacheté de traits de pinceau |aune§% ;entrew
mêlés de gris-blanc, fur un fond brun - noirâtre ; ces
traits jaunes brillent dans cette teinte obfçure & font
paroître le plumage doré. Les mêmes couleurs, mais
plus füibles? font mélangées fur la gorge & la poitrine ;
le ventre eft blane-; le bec noir, & il eft ainfi que dans
tous les pluviers, court, arrondi & renflé vers le bout;
les pieds font noirâtres, & le doigt extérieur eft lié
jufqu’à la première articulation; par une petite membranê
à celui du milieu; lès pieds n’ont que trois, doigtsv &
fl n’y a pas de veftige de doigt poftérieur ou de talon ce
*caraéfère, joint au renflement du bec, eft établi parmi
les Ornitliologiftes comme diftinéfcif de la famille des pluviers
; tous ont aufli une partie de la jambe* an-deflius du
d’Albin, efoauffi mauvaife pour les couleurs , que. l’eft pour le défiîn
celle de Marfigli, oq çet; oifeau eft reprélerqé aggç un doigt pofté-
rieur affez longquoiqu’il n’en.ÿit point du tout. — Rechte brachvçge/.
Lfllçbj vol. I l , x i i , U, pi. p. —? Plùnalis cinereus, luteis i f alUs
maculis. Brâpère » ' Ômithol. claf. iv, jGe$u .$5, Sp. 1 . v- Pluviaîîs.yirïdis
Ceßieti, pardalus tertius Schvirenchfeldii, vivago Badk/.i; galHnq'nbmlis
yiedia. Jtzaczynsii, Auüuar. Hiß. nat. Polon. pag. 415. j P^rdâlus
tertius. Schwencifeld, Ayi.Silef. pag. 317. — Charadrius. Moehring,
Avi. Qen. p o. — Charadrius nigra lutefcente que yariegatus, perfore
concolore. Linnæus, Fauna fuec..jÇ„ 1 $7. — Charadrius pedibus cinerets
eorpqre rùgro véridique, maculato, fubtuf albidol— Pimialis. Idem, Syß.
nat. ed. X-, Gen. 7p , Sp. 8. •— Pluvialis~ fuperne nigricans, maculis
ßayefcmiibus varia ,ßnferne dthef : çojlq inferiore i f peâore-grifeis y.maculiy
ßavefeentibus variegalis y. rej^ricibus nigneantibus ,albp.flavicante tyan/yjfia
ßriatis. . . Pluyialis aurea, Brifîbrï; ôrmêbqlriomeVg'p. 43.
genou, dénuée de plumes ; le cou court ; lès yeux grands ;
la tête un peu trop greffe à proportion du corps ; ce qui
convient à tous les oifegux fcolopaces'(p), dont quelques
Naturaliftes ont fait une grande famille fous le nom de
jtardales fy) t qui ne peut néanmoins les renfermer tous,
puifqu’ij y eri a pimffeàra eipèces* & notamment dans les
pluviers qui n’ont pas le plumage par dé 'ou ' tigré.
Au refte , fl y a peu de différence dans le plumage
entre le mâle & la femelle de; cette, efpèce \(r); néanmoins
d les i té r é s individuelle ou accidentelles, font
très-fréquentes, & au point que dans la mêmeiâifon, à
peine for vingt-cinq ou trente pluviers dorés-, en trouvera
t-on deux exactement fèmblabîeS; Ils ont plus ou
moins de jaune, & quelquefois fi peu qu’ils paroilfent
tout gris f f j . Quelques-uns portent, des taches noires for
J (p) Comme bécaftes;,' bécaffmes, barges, &c.
(q) Klein, Schwenclcfeld. J ' (r) Alcfrovanae, Selon.
Yj) M. Bâillon qui, à” obférvé ces difèaux en Picardie, allure que
leur plumage eft gris dans le premier agef^qu’à la premier!? mue, ert
août & fepffimbrep il ïeùè vient déjà quelques plumes qui ©lit là teinte
dè jâuiièf ôü qui font tS<ftVefëes de * cjêîtfe cbuletir ; mais que ce n’eft
qu’au pouf de quelques années que cet oiféau prend une belle teinte
dorée : il ajoute que les femelles naiftent 'fdûtes griffes4, ^u^îlfes conïèr-
vent long-1 temps cette couleur z que ce n’eft qu’ên vieiHiffant que feur
plumage le colore d’un peu de jaune, quüï(eft très-rare d’en vpirqui
lient, le , Ainfifr
en ne deât pasviewe &tpriSi.<d?*b â^iitéi;fte,s,'fi|)Mleu#s qùèd’dp
dans i ’efpèee de ces èilêaux, puifqu’elîesi-fegp.t pip^üitcs par la différence
de fexe & d’âge. Hôte communiquée par, AT. Badtety > ,
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