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leurs polices fè rapportent pour la plupart, aux différentes
efpèces étrangères de cotte famille affez nom-
jbreufè ; néanmoins il paroît que l’efpèce d’Europe fè
retrouve au Sénégal ( e ) & à Madagafcar ; car J’oifeau
repréfenté nf° iÿ 8 <Ie nos planches enluminées ( f ) ? efl
fi fëmblable à notre courlis, que nous croyons devoir le
rapporter à la meme efpèçe $ il ne diffère en effet du
courlis d’Europe , que par un peu plus de longueur dans
le bec, & de netteté dans les couleurs, différences legerés
qui ne font tout au pliis^ qu’un# ^ariété, qu’on peut
attribuer à la fèule influence du climat: on rencontre
quelquefois des courlis blancs ($)> comme l’on trouve
des bécaffës blanches, des merles, des moineaux blancs;
mais ces yariéfls purement individuelles/ font des dégév
nérations accidentelles qui ne doivent pas être,.regardées
comme des racés confiantes.
»' coqs-iTinde (ceçiparoît exagéré ils ont Jpes jambes longues
» bec crochu; iïs font d’une couleur x>bfciire : leurs ailçs font mçleeÿ
» de noir & de blanc ; leur chair eft iioire , iiiais bonue & fort .fâijië ;
» nos Angfois les appellent doubles corlieux, parce- qu’ils font du
» double plus gros què les autres. Les petits corlieux foirrd’un bruo,-*
» obfcur ; ils ont les jambes auffi-bien que le beç .de mêtue quelles
» précédera ; ils font plus eftimés qne les autres, parce que leur chair
eft beaucoup plus .délicate. » Ibidem, tome I I I , page 31,6,
(e) On trouve beaucoup d’oife'aux aquatiques dans 1§C.marais diji
Sénégal* tels que les courlisb^c^lîè^, lârcelles. Voyage au Sénégal,
par A I. Àdanfon, page iy 8« *
( f j bfumenius Adadagafcpfi$nfts, Briflon, Ornithol.tom&V, p. 32 1 •.
;. , (g) . Salerne, Omit bol. pag/j ad. 1