
* L E G RA N D G R E B E.
Dixième ejpèce.
(_ ƒ e $t moins par les dimcnfions d q fo n corps que par
la longueur de fon co u , que ce, grèbe eft le plusgrand
des oîfeaux de ce genre ; cette longueur du côü fait
qu’ il a la tête de t ro i^ o n quatre pouces plus, élevée que
ce lle du grèbe commun, quoiqu’ il ne foit ni plus gros
ni plus grand; il a le manteau brun; te devant du corps
d ’un roux - b run, couleur qui s’ étend for les flancs->&
qui ombrage le blanc du p laltron, lequel n’ eft guère net
^u’au milieu d e l ’eftomae : il fe trouve à Cayenne.
Par l ’énumération que nous venons d e faire., on voit
g u e les efpèces de la famille du grèbe font répandues
dans le s deux continens ; elles fèmblent aufîi s- être
portées d ’un p ô le à tic:autre. L e kaarfaak ( ij & 1 ttfarohtfok.
' '* Voyelles* planches enluminées, n i 4 04> fié ' T ' le* nom
de Grebe de Cayenne.
- (r) ce L ’oifeau- qtie fes Groëfdandois appellent kaarfmk ,enpenfanî
» exprimer ion cri par- eo nom, eft une forte de cdymbus ; lêiorï eux
'» il préfage la pluie ou le beau temps, fuivant que le ton de fa voix
»eft rauque & rapide, ou doux & prolongé; ils fappellent auffi
» l’oifeau d’été, n’attendant la belle faifon que lorfqu ils ont vu cet
» oifeau. La femelle va pondre auprès des étangs d’eau douce, &
» on prétend qu’elle chérit fa couvée au point de relier deffus quand
même la place eft inondée;» Hifioire générale des Voyages, tome XIX,
page 4 y . Le canard de Groenland , à bec pointu, avec une touffe fur la
tête, dont parie. Crantz, paroît auffi être un grèbe. Voye^ ibid, pag. 43
( i ) des Groêïïîarïdois; ' îoiït'V’ a oe qil’ îî paro/t, des
grebes ; & du côte | du '«pôle auitra!* M . dé Boifeaiilvilfe
a trouvé aux îles:’^Maloumes; - c feu^ o ifeau x qui nous
parodient être des’ grebes plutôt’ que des plongeons (l);r
' _ (h) "Efarokilfok GrfénlandiLfolymbusmfîr^ffümf eqnfdij, èt ni gris}
fh'ûitinbiliprcéditûs dits. %gh<te,Dîft. iGroqnlaéd.
ÿüx ffés Mat^umWj 'deux’SpèceâMe p ï p n d e la
petite taille, l’un a le dos de- «ouïet»?' cendre & h» Èlinë’; ce
les plumes . dy, venjre! .%)nt fi fç^eyfe, fi. brillant^ k. d’un tiffu fi cfi
f£Ç[é., (pie nous, les primes pour grèbe*,, dçni?1an îiàit àëls,.manchons «*,
brepreux, ; cette* eïpèce rare. L ’autre, plus commun^i^^gme «a
brtinèj'iîÿanit fë veirtre lift peu plù^'Clair quë ïe* xè>|î de «T
Ces.amtftàtnt lânt fëiàbjaiblë& à des ^Üfeis-pleur vivacité furprënanfe f l
augmenté encor-e par i’oppefition, du cercle^ de plumes 'Han-chesi qui ta
les entoure, & q^j leur fait dpnri^r le rjbpr.deplongeon a dunettes. Ils ci
fônf detric,'petits*, fans doute trop' délicats pou/- Ipuftrir IaÆaîfheûr «e
de -Peasi •f^lqu’ïfs n’ont enëorev que te d t T v ê é ÿ t e a V ^ ’
voiture fur latn; dosi; '•Gés deux elpèoes, n’ont‘îpdi«t- lès pîeSà^p^ïméfe1 a*
arfîr façôiï deS autres dîteaùx“deau’ ; leurs”tpjiïgts"fep^esJ',', fon% garnis <x
de chaque ,c4té_ d’une membrane ^trèl^oete ; en fejcétatvjohaqpe c<
ddigt refîehible à une feuille arrondie, du^lçôté de l.ortofe pH’autam «
plus, qu iF part du doigt dçs lignes qui Mmt fe terminef f Jà ,cir— çc"
conférence c[çs,membranes, & qxie le tout.eft, d’un vèjyf'deVfeuilles.j «
fens avoir bpaycoüp d’épaifîeur, » Voyage autour du monde, par M .
de Boügnittéïlfe, tome 1 , in- S t pages 1 1 y ét- 118.
H h ij