
& le ventre teints de vert fur un fond noir; & l’on voit
lùr le cou briller de beaux reflets gorge de pigeon ; la
iÿ|te eft cgtflfée d’une membrane d’ui^ Jfecdfc turquoifè ;
le /bec & leSr ongles qui font d’un rouge de vermillon
dans leur première moitié , font'jaunes a la pointe. L ’analogie
nous perluade que cette efpèce eft armée comme
les autres, quoique Marcgrave ne le dife pas.,
L E J A C A N A -P É CA. (g)
Quatrième ejpèce.
L es Brasiliens donnent à cet oifeau le nom xVagua-
pecacâ ; nous l’appelons jacana -pèvâ, pour réunir fort
nom générique à fa dénomination Spécifique & pour le
Uïft. nat. Braf.-pag. ip o , avec unemauvaife figuré."— Jacana. Pifon,
Hiß. nat. pag. pof, avec la figp c çojaeé ^î^aregrave. — Jouftpn,
Avi. pag. 13p.—^C^allinula Brzß/ienßs yjacäna diâa. Wülnghby,Omitk.
ptg. 5.37. — Ray, Sytwpf. avi. pâg. n j,n.° % .~ Jàcaûumj^(hwridms,i
comte anteriore membranâ diluie coeruleâ okduâol ccp iteß td k à 3 peâore
jjdendide violaceo colore variantïbus ; teâricibi/s caudoe inferioribus albis ;
rfßfirihnt yigrn^viridanthbus. . . . Jacana. J&ifiaa , ßmithpL tome. V,
page 1 a i.
' 0 ÏS) ! J^éanee dUâ fpecies Braßlienfdms' lajguapécàca diéta. Marcgravé,
Hiß. nat. Braf. pag. icji. f ï Jonfton, Avi-. pag.- i^o. — 'GciUmuht
Bräßlienßs aguapecaca diâa. Wïflughby, Ormthol. pag. 237. — Ray|
Synopf. avi. pag. 1 1 f , n.5* *9. —■ •Goltimla aqnàûca minot, 'ahicrurà, atis
cornutis. Barrère, France équinox. pag. 132. — Porphyrio Atneticattusl,
alticruspiaS& commis. Idem t Qmithal, .çlafi Iii> vGeii. 34,. &p. jp —
diftinguer des autres jacanas, fes traits font cependant
peu diflérens de ceux de l’eipèce précédente ; « ij a ,
dit Marcgrave, des couleurs plus foibles & les ailes«
plus brunes ; chaque aile eft armée d’un éperon,«
-dont l’oifoau fo fert pour là défenfo ; mais là tête n’a «
point de coiffe membraneufè. » Le nom de porphyrion,
fous lequel Barrère a don ri é ce jacana, fcmble indiquer
qu’il a les pieds rouges^'Le même Auteur dit que
l’ejpèce ?eU eft qomipune ^ la Çuyane ,> où les Indiqps
rappellent kaporn, & nous, préftimons que c’eft à cet
oifeau que doit fe rapporter la note-ftiivante dè M. de
la Borde. « La petite éfpèce de poule d’eàu ou chirurgtm
aux ailes arméies, eft, dit-il, très-commune"â la' Guyane; «
elle habite les étangs d’eau 'douce & les màrès y oh «
trouve ordinairement ces oifeaux par paires," mais quel- «
quefois aufli on en voit jufqu’à.yingt ou trente enfemblé. «
Il y en a toujours en été dans les folles de la ville db «
‘Cayenne; & dans lé temps des"pluies ils viennent meme «
jufque dans-les places de la nouvelle ville ; jls~ fe gîtent «
dans les joncs, & entrent dans l’eau jufqu’au milieu de «
la jambe ; ils vivent de petits poiflons & d’infeéfces aquaJ- «
tiques!'» Au relie, il paroît qu’il y a dinsia Guyane,*«
comme au Bfefil , plufieurs variétés 'deTjJej?
oifeaux, & qu’on les connoît fous des noms difforens.
Jacana migro - viridam, ; ali/ ad pÈÂxm, Vfrgemi^us, , qrmatki /ejïïfijliituf
fiigro viridantÜMf. . . . Jacana armafa. L.ç jaçajïa amte ou les cfiirurgie-n.
Bïiflon , Ornithol. tome Y , p.age -123.-, ,