
L ’efpèce' du tourne-pierre eït commune aux deux
continens ; onia çonnoît fur les côtes occidentales de
l’Angleterre, où ces oifeaux vont ordinairement en
petites'compagnies de trois ou quatre (c). On les connoit
également dans la partie maritime de la province de Nor-*
iblck (4)>. & dans quelques ieii de Gottlan.de:
nops avons lieu de croire que c’eft ce même oifeau
auquel, fur nos côtes de Picardie, on donne le nom de
bunej, nous avons reçu du cap de Bonne-efpérançe, un de
ces oifeaux qui étoit de même taille, & à quelques légères
différences près>* 1 de même*couleur que ceûx d’Europe»
M. Cateflby en a vu près des côtes de la Floridè. ; &
nous né pouvons .deviner pourquoi M. Briffon donne ce
tourne - pierre d’Amérique comme different de celui
d’Angleterre ,* puifque Çatefby.dit formellement: quMI
le reconnut pour le méme:/^lÿ d’ailleurs nous avons auffi
reçu de Cayenne ce meme oi/èau avec- la fibule: différence
qu’il eft de taille un peu plus forte ; & M. Edwards fait
mention d’un autre qui lui avoit été envoyé des terres
voifines de la baie d’Hudfôn ; ainfi cette efpèce quoique
(ç) Wiliugfiby-, Ornitjioh pag, 2 .3 i ..
( i) Idem, -îbid.
(e) , Htligholmm clafen. Fauna Suecica, il.* 1 5.4,
( f ) « En comparant cet difeau avec la defcription que M. Wil-
» Iughby donne de fon aloüettevde mer ( tonrne-pièrre ) je rrôùvai
que c’étoit fa même efpèce.»Câtefby‘, ubijiipra,
(g) Le coulon-chaud cendré. Brifîbn , Ornithçl. tome Y , page 137,