
* L E - V A N N E A U , (a)
Première
L e Vanneau paroît avoir tiré fort nom dans notre
langüT & en latin moderne , du bruit que font fés
ailés ep volant, qui eft affez femblable au bruit d’un
van qu’on agite pour purger le blé; fon nom Anglois
iapwing, a le même rapport au battement fréquent &
r g . , -- • brayant
* Voyez le§pfôiyjites ■>, p- *4Z-'
(a) En Cm ;, dtmr. en Latin moderne, captUa.
vantllus*;en Italien, parn^dh,/nwqinsn Allemand, vuijgatreinent
Uvuntf-gtifi (vhèvre volante, chèvre ctbi^Æ AîigTois,
lapwins sébajlardplaverten SuifT«,^fit^, « n e M g
enHoUafflois, M M * Portugais, IHyrienï «
M k p * ,-w iN , * I S S
gulgrnh; en plufieurs. de nos provinces, , hvVVannelu.
Belon, Nat. des O ifim , page ao? i avec une mauvaife
bruyant, de lès-ailes. Les Grecs, outre les noms d’aex
& d’aegd ^§^'ffelati£s à Ion cri, lui avaient donné celui
de .-paon fauvage (TW$ *V^°0 : à caulè de Ton aigrette &
de; ;lès • jolies copfeiàrs>sf qependa»L cette aigrette da van-
neau^eft bien différente de celle du paon ; elle ne confille
p>ag. 42,$. — Capella. Çharleton,, Exercit. pag. 113. Iàem^ paot^a^t.r
pag., newà. — Moèhring ,Avi'. Gen, 92. — Gav'iq vulgayis^ Klein, Àvi,
ypaSlfli^, n.° 1. — 'Tringa ' criftâ'depèndenie, peffîore nïgro. Linnæus,
Fauna Sitéfciia, n.° 148. — Idpnt, Syjt.naf. ed. X,* Gen.'7*8 ; Sp. 2»
fÆ Vmtllus tarqiiaius .-piâorë àlbo, Witfq^dd' d&s virefeentibus. Barrèfe,
QphîthoL ,elaf. iy ,’ — Vaneau. Albin', tom. I , pag. S j, avec,
une figure maj icoloriée.. planche 74. L'apwingtt Zoolpg. Brit. pag»
1ü zl.','"avec une figure Bien qeffine,ei| fcafô mat côtorige. — VandüiS
crlflatus-Jiperne \fridràüteus \ inferrù -âlbus ; càpite'fùperioYenigro viridante,
crîftâ nigrâ,;. t^niâmjxa oculos rligrïùanie ; guttife albù j c:dlô‘ inferiore nïgro
viridante $ pennjs înapïfe al&o, fimbriatis : refîricibus decetn^ intermedïis prima
mediftaie candi dis., alterâ nigm^ ppice cüSidom'arginaîis, vtrimque extimâ
candidâ, macula nigrâ ineèriùf injïgniiâ-, , . . Vaneflus,. Brillon, Ornhkop
tome V, page 94. — 'ïfotâ.yB'dbn^dîl ’^ e :* s 4 Romains*'éppefoiènt le
vanneauparcus; mais h fe^trp’mpe doubiémén,^fur cettnot y en l attribuant
fiüùre p i e 210; vanneau, ffix-bUit;,• pajechieq, W ffi PmmU
M Â t f f i k m •> avec 0 mifg u r e ,- ^ . Gefiter A « ,,
pag n ia. — û çK & nvi». liem, ibid. pag. t»
ïd L , /«* «Mt, BSSt S9- - « w/«. 4Wmvp.de, adw.
tom. UI-, pagv $23, avec «rie figure afifez bonne, page 526'.
Wiüug-hby, Ornithol. pag. 218. — Ray , pag. 1 1*0, n.
—. Sibbald, ScQt.Uluflr. part. I l, lib. I » , pag. 19. - Vandlus. Jbnfton,
jh i. pag. m 3, avçcunefigurè- empruntée d’Àk&ovande, planche Jj;
une autre prife de Gefner f planche *7 , Tous le nom de capella. J
Schwencbfeld, Siîef.^g. 36^^GapdIn,fiücapra. R ^ y m k ,
S «Z />«&«. pag. E S - m » * *# * Idera> ***■ * ' X O pag.
là- Pime, dans. Je^uiei jl né fesIit pas, ■ &. que Heymolaiis a écrit
le premier. & en rapportant au vanneau ce que Pline dit réeliemexit
du jarret, qui efl; un hibou ,'q4’il‘ a deux' cornes a la te té.
■ .%b£ Aex en'grec lignifie çhèvre', Sc femble avoir, rapport au bêlement
ou cfiévrotement y, auquel Qn peut comparer la yoix du vanneau, d’où
Viennent aulfi les noms det capra,, capèlla^eeUfiisr 'j que .lui ^donnent
divers Auteurs. iVota/'Ariftote fiOmme. Y aex avec le penelaps & le
■ ÿulpanfer‘oifeâtix. du, genr,e .âes canards & palmipèdes ; ’ on’ crôiroit
donc légitimement, l’ojfeau aex de^^tte elafle, fi Belon n’afluroit
ppfitivemenj ( Obferv,pag. ax J avoir retrouvé ce, même nom dlwr,
donné enéore aujourdhu^au vanneau dans la Grèce.
O i f e aux , Tome V I I I , G