
144* N H i s t o i r e N a t u r e l l e , ère.
appartient aux provinces du Nord : cependant il y a icr
une petite difficulté; le canut appelé t a en Angleterre,
a tous les doigts féparés & fans membrane fuivant Wil-
lughby ; i’oiféau canut de Linnæus, a le doigt extérieur
uni par la première articulation à:.celui du m ilie u ^ .
En fuppofant -donc que ces deux Obfervateurs aient
également bien vu, défaut ou admettre ici deux efpeces,
ou ne point rapporter au t a r de Willughby le tringa de
Linnæus. p '
(d ) Ultimus digitus medio annsxus infime articulo. Fauna Suecica,
ubi fupra.
L E S R Â L E S .
C es oilèaux forment une allez grande famille, & leurs
habitudes font différentes de celles des autres oilèaux de
rivage, qui le tiennent fur les fables & les grèves ; les
râles n’habitent au contraire que les bords fangeux des
étangs & des rivières, & vfiir-toui les terreins couverts de
glayeuls & autres grandes herbes de mardis. Cette manière
de viyr;e eft habituelle & commune à toutes les,,êfpeçes
de râles d’eau ; le feul ,râie de terre, habite dans, les
prairies, & c’ell du cri défigreable ou, plutôt du râlement.
de ce dernier oilèau, que s’elt formé dans Étoffe langue,
le nom' sde râle'^om l’elpepe entieré'"; mais tous fe
reffemhient æm ce qu’ils ont^e corps ,jgré|e & comme
aplatiiparffesï flancs *da^ueuei très ^courte & prefque
nulle; la tête petite*: ^îeffiec affez femblable pour la forme
à celui des galiinaçées, mais lemementjbîeh plus alongé
quoique moins épais ; tous ont auffi une portion
de la jambe au-ddlùs dü genou dénuée de plumes;,
avec les trois doigts '-antérieurs lifles, fins membranes &
très - longs ; iis ne retirent pas leurs pieds fous le ventre
en volant, comme font les .autres Oilèaux, ils les laiffent
pendans ; leurs ailes font, petites &, fort. concaves, &
leur-vol ell court: ees -derniers* caractères-font communs
aux râles & aux poules d’eau, avec lclquelles ils ont en
général beaucoup de reffembiances'.
O i f eaux, Tome V I IL T