
OISEAUX ÉTRANGERS
Qui ont rapport a la P oule d eauP
* L A G R A N D E P O U L E D ’E A U
.. d e . Ç a y e n n e, :
L ’bîsEAU-ainfi nommé dans nos planches eiriuminéeâ*,
paraît s'approcher du héron par la longueur du cou„
& s’éloigner encore de la poule d’eau par la longueur
du bec; néanmoins il lui reffembie par ie refte de, là
conformation. C’eft la plus"grande dès poules d’eau;
èüe a dix-huit pouces de longueur: le cou & la uçte,
iaqueùe'te bas-ventre & les cuiffes font d’un gris-brun;
lé manteau eft- d’un olivâtre fombre ; i’eftomac & les
pennes des aiies font d’pn roux ardent & rougeâtre ; ces
^îfeaux font très-communs dans les marais dCla Guyane*
& l’on en voit jufque dans les foffés ’«de ia ville de Cayenne;
ils vivent de petits poÜfons -& d ’mfeétes aquatique#;.: les
jeunes ont le piumagé tout gris * & iîs né prennent du
rouge qu’à la mue.
* E f jV f t lçs |>Iæoçhçs enJiHnsiées ,£ƒ?*•
d e s O i s e a u x é t r a n g e r s . 183
L E M I T T E IC.
L es relations du Groenland, nous parlent fous ce nom
d’un oi/ëau qu’eiîel1 indiquent en même temps comme
une pëiile d ’eau ; mais qui pourroit auffi-bien être quelque
efpèce de plongeon ou de grèbe. Le mâle a ie dos St
lè èoü* blâhcfP le ventre noir, & la tête tirant for le
violet; les plumés’de là lern:ê!lê fo n t1 d’un jaune mêlé
& 'bordé* de potn de manière à paraître grills de loin.
C è x oi/èâtùe foîit fort ^nombreux dans le Groenland,
priricipâlemênt én hivér; 6h^é#fVo'ît,.dèè le matin, volèl
en trêüjyèb <SM'baies - veTs^les .îles/ "où "ils Vont fe répaître
de 'coquillagès, & le foir ils'-reviennent à leurs retraites
dans des 'baiesspôur ’y palTér la nuit ’;'ils Tuivent en volant
les détours de la côte, & les Tinuofités des détroits entré
les‘îles ; rarement iis<Jy:qlem for terre, à moids - que Ma
force du vent, for-tout quand H ../buffle cfu nord, né f i l
obligera fo tenir fous: / ’abri : des-terres;-cfoiè-. alotrs que
jes; chaffeurs les tirent de quelque pointe avancée dans
la mer, d’où l’on va en canot pêcher ceux qui font tués
car les bleffés- vont à fond & ne reparoiflent guère./éj. '
L E K I N G
L ' e s mêmes relations nomment encore poule d’eaii cet
oifeau de Groenland; il eft plus'grand que ie canard,
& remarquable par une protubérance pentçjée qui lui croît
fa) Hiftoire générale dëS;ÎTo^ges, tome X IX , page