
240 H i s t o i r e N a t u r e l l e
L E GREBE DUC-LAART. (h)
Septième ejpèce.
o u s con forve ron s l ce grèbe le nom que lui donnent
les habitans de i’Ue Sa in t -T h om a s , où il a été obfèrvé
& décrit par le P. Feuiliée. C e qui le diflingue le plus,
eft une tache noire qui fè, trouve au milieu du beau
blanc du plaftron, & la couleur des ailes qui eft d'un
roux-pâle; là groffeur, dit le P. F eu ilié e , eft celle A'uns
jeune poule ; il obfèrve aufti que la pointe du b e c eft
légèrement courbée, caractère qui le m a r r ie également
dans i’ efpèce fùivante.
* L E GREBE DE LA LOUISIANE.
Huitième ejpèce.
^ ) u T R E le çaradère de la pointe du b e c légèrement
co u rb é e , c e grèbe diffère de la plupart des autres, en
(h) Eipèce de plongeon ou mexgus .tna/or leucophoeus. Feuiliée,
Journal d’obffrvations, page 3 9 1 (édit, 1725) . — Colymbus fuptrtà
gbfçurèfiifiüs, infem'e fllbus, maculis grifeis yariegatus ; macula utrimquf
fojhvm inter 0 “ oculum candidâ; macula in medio peâore nigrâ; remigibus
vallicte rufis. . , Colymbus infulçe Sanâi-Thomoe. Briflon, OrnithoU
jotne V I , page 5 8,
♦ Voyt\ les planches enluminées , n i 343' -
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D E S G R È B E S. \ 2 4 1
ce que ton plaftron n’efFpas piîèinèment blanc, mais fort
chargé aux flancs de brun & de noirâtre, avec le devant
du cou de cette dernière teinte; ,il eft aufti moins grand
que le grèbe commun.
* LE GREBE À JOUES GRISES
OU LE J 0 U G R I S.
Neuvième ejpèce.
P o u r dénommer particulièrement des efpèces qui font
en grand nombre, & dont les différences font fouvent
peu fenfibles, il faut quelquefois fe contenter de petits
caractères , qu’autrement on ne penferoit pas à relever ;
telle eft la néceflké qui a fait donner à ce grèbe le nom de
jougris, parce qu’en effet il a les joues & la mentonnière
grifefs; le devant de fon cou eft roui, & fon manteau
d’un brun-noir : il eft J peu - près de la grandeur du
grèbe cornu. *
* V°yei les planches enluminéesn.° 331. .
Oïfeaux, Tome VIIL H h