
lippines. — Defcription de la première
espèce- dë tiklffi g i d©*' >
T o URNE-PIE R ROE^lGÎfeaude
rivage ainfi nommé, parce »qu'il a
l’habitude fingulière de retourner
les pierres pour prouver delîbus les
vers & les infedes dont il fait fà
3 hSdftîtüre, 30. — Manière dont
il exécute ce mouvement, & re-
* tàulnë des pierres qui pèfent juf-
' qtfh trois-livres, quoiqu’il foit très-
" petit, m’étant tout au plus que «Je
la erofleur P de' la maubèche.—Defcriptiondefon
bec & des autres"“
2 'parties extérieures de fon corps &
"de Ion pfüitfàge, 13 r: — L ’efpèce
du tourne-pierre eft Commune aux
deux côrftinens ; on en trouve fur
lés' Côtes' occidentales de l'Angleterre;
ces oifehux vont en petites
compagnies de trois-ou quatre,. &
c’ ëft probablement le tourne-pierre
qu’on a nommé bitne fur nos côtes
de Picardie, f 3 2.’— L ’efpèce,
quelque très-peu nombreufe, eft
Vépandue dans prefque tous fes
climats deS deux continens, 133.'
Tourne-pierre apV'ï d e ’Cayemt,
eift une variété de notre tourne-
pierre, 133.
V
" V a n n e a ts ; «étymologie de ce
notai qûi fé rapporte au battement
bruyant & fréquent des ailes de cet
oifeau, 48. — Sa defcription. -^11
a auffi été appelé dix-huit dànSpîü-
fieurs de nos provinces, parce que
cés deux fyiiabes prononcée foi-
WeHient exprimera allez bien fon
cri, 4p.—11 a fesaiies trè,s-forfes.—.
II vole long-temps de fuite &»très-
haUt ; fes autres mou vemens & habitudes
naturelles, yo* — L|es:vanneaux
arrivent en grandes troupes
dans nos prairies au commencement
de mars, par, lé vent duifod, -après
un dégel. -— Ils fe nourriffent Üe
vers qu’ils &int fcartir dé tërrë’ ên
la frappant de leurs pieds. *— Ils he
le iàifïènt approcher: que difficilement,
y il, — Ils- ferment une
grande & nombreufe fociété dans
les mêmes lieux , & cette fociété
ne fe rompt que quand la chaleur
de la fàifon Commence à fe faire
fentir, & deux oa trois jouis ïuf-
fifent pour que toute la troupe fe
féparfe par couples qui vont nicher
ailleurs.— Les fèineMeS fênf feür
ponte en avril, elle eft de trois ®«
quatre oeufs- oblortg’s , d’un vert-
fombre fort tacheté de noir ; elles
les dëpofent dans les marais fur lés
petites buttes ou mottes de terre
élevées au - delïus du niveau du
terrein, 5 2. — Les oeufs font bons
à manger.—- Lé temps de l’incubation
eft de vingt jours.1— Les
petits courent dans l’herbe deux
D B S M A T
ou trois 'i jours - après leur najlî^pce.
auffi ÿîte; que; 1^ pfrdreaux,. $3.
—JLls font-alors f dfe%duvet
noirâtre, voilé foys d§ longspoils
blancs ; &, dès le .mois ; de .juillet ils
entrent tdaas la mue & prennent
leurs vraies cQ«Ieurs.rrr Çjj’qft alors
qu’ife émntr^tcffltrïèvfo
pour .nevplua fe fejparpr^qufo^hs
le temps des ; nichées; fu^vapt-es g Us
forment des' tççupgs de cjnqjanjfix
.cents a | fes.; jïfep* W«&Çs< i^es
.jeunes. —-,jQes,;Qifeau%.jmipilIent
être inçonâans ÉgjÊ fe-, tiepppnt
guère: pfus nfe viugt-qimre heures
dans..le, même ca^uon,
par nécèffitë qu’ils changent , de
iieu;lorfqq^i^Jt»ît^g|Mdfé fes-yers
quifontjem pâture. —Ifefonjt très-
;glasj!êh-AU|ôm,npjiap; mqjs d’octobre,
5 4.—Lé. vanneau fe.trouve
au Karatfchatkapom.ipëcn ïjurope;
fes habitudes naturelles & fes. migrations
y font: Jes. .mêmes,— Æt
l ’on peut croire-avec Belon, que
feïpècé en eft^fépandue prefque
par-tout. — Manière d’en fàire^ ja
■’cHâffeP, -y-Ôè—: Eh Fraiide, elfe fe
fait dans' le mofed’-oétdbre, & en
■ novembre • en Italie où ils fejour-
nent pendant l’hiver .-r-Le Vanneau
eft un bon gibier. — Defcription
de fes parties intérieures .h—| Il a
les oreilles placées plus bas que les
autres oifeaux, 57. — Le mâle &
la femelle font de-mêjpe grandeur;
pis dffiàrf n t feul^pënt par quelques
ïnuascfsj. dans ,fe^.tpppfeurs^ qui,
-dans fe femelfe, font plus foitfes;
fa huppe r efe auffi ’piyspetite.que
celle du. mâle, en forte qu’il paroît
avoir If itêteî pk$ ^qfffi .^ :plus
,a®fod#f:que fefejn^e^fTrÇefodpf
don 1 du plumage ; qui, «varie ,#ffez
fouheut djfn-,individu à: l’autre,
D^foiipt^^ du be.c *ôr]des
autres Jparâes^eMérieurfes. a - J)i-
menfiod%’dé; Ifoifean. Q^qieut
garde r -fe vanneau en ;domé%iié ;
}harijère:ij de .'fe nourrir, l y M j II
«ÏBrpfe
-obtus, J6-0*’
V a N N E A-q, armé de ^Çàyentie^ fès
pî r^fembfences j & feg,->différ^nçî^
■ : .asvéfc r®orre .y^ ne ir i'.d ’p u rop é tf--
ur.'Sa, dfforipûon;,;
V;A N NIE foU \OXiàé}, de,$a ;
, rilxeft moins-grand. que.fetiK%ttnëau
; :amlé du Sénégal, vm#iC feuiia®me
i éft- plus forte, & d aiesrp^dsr^lus
3 s longs fo ..prnportiohf ^ dgffiüp-
tion ; d.y,.'-—.iLe..vanneau arrnér de
M. IB'riflbnÿnnéïis futeofr
•j variété dé.betté elpsce>t|dd.;:r£j
V.ANN EAU armérdesr IndeÂysrigjiJiahs ;
fes reffemblances’ & fes différences
v a avec a®trë!.vSanneau ; fa deferiptioh ,
d4.
VANNEAU armé du Chiiy; il paroît