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leurs -belles plumes, donnent à|cas' Courte-le nom de
'gji&à: ^cd^-dej^aKwoewtf'tJu'on leur a dontieà Cayenne,
fè rapporte au beau rougddé flamme de leur plumage; &
c’eft mal-à-propos que dans cette Colônie -l’on applique
nom à t flmmant indifféremmentà tous iescourlis (p ).'
(3’eft aufli fans fondement .que le. voyageur Cauche,
rapporté au courlis râuge du Brefil, -fon courlis piolet de
Màda^afcar,€è.moins-qu'il n'ait entendu faire feulement
Comparaifon de^figure, entre ces ;deux.' oifeahx.; car la
douleur violette qu’il attribue au lien, eft bien différente
du brillant.-écarlate "de notre courlis rouge: tout ce que
rious pouvons inférer de fa notice p c ’eft qu'il-fe trouve
a Madagafcar une'efpèce de couriisà plumage-violet M m
qu'aucune autre relation ne nous fait d ailleurs eonnoitre. -
(n) YçyÇ£ Baxxcte. ;
l'/ g ) Les -^rons-Jeçepays (-de M a d a g a f c a r ) ^ t&
grôs becs quj fe courent peu-à-peu en-bas à l^feçon s&es côutel^
pêfonois ; leurs-plûmes fonryiolettes ; Ie£ ailé? finïffent
leurs cuifles, >jufqu?au noeud de la jambe >?font '-eouyettes ^de petites
plumes ,/Ieâ jambes longues & déchargées d’un gris de lave, comme
eft aufli le bec; fé%>oufîin eft noîr,-îoTfqu?iI grandit il eflr cendré, puis
après blanc, puis-rouge*, & enfin polombin c*u-d’un yioïef clair; il
vit dé poiffon. Il s’en trouve de femblables au Brefil^ appelés guaw*
la figure eft dans Maregravius. -Voyage- cÇ Mùdagaficar & au Brefil/
paç CW-. iJPgtk, 165 lKWgt *3h -fi
* LE
I L E C O U R L I S B L A N C , (r)
Seconde ejpèce.
O N pourroit prendre ce courlis pour le courlis rouge
portant encore fà première Couleur ; mais Catefby qui a
connu ^ l’un & l’autre, donne celui-ci comme étant
d’efpèce differente ; il eft en effet un peu plus grand que
le courlis» rouge ; il a ies^pieds, le bec , le tour des
yeux & iç devant de la tête d’un rouge-pâle ; tout le
plumage blanc, à l’exception des quatre premières pennes
de l’aile, qui font d’un vert-obfcur à leur extrémité. Ces
oifèaux arrivent à la Caroline en grand nombre, vers
le milieu de feptembre * qui eft la fàifbn des pluies ;
ils fréquentent les terres baffes & marécageufes ; ils y
demeurent environ fk femaines, & diiparoiflent enfuite
jufqu’à l’année feivante ; apparemment ils fe retirent vers
le fud pour nicher dans un climat plus chaud ( f ) \
Voyex^ les planches enluminées, n.° p 1 j .
-■ '($ VPhitt curJeut. Catefby, Carolina, tom. I , pag. $2, avec une
beîle;.fig*»g|, planche 82; Numemm albus. Kîein, Aviïphgï rêp ,
n*°s 3' — ^ca/apax ro/lru arcuato, pedibus tufaris corpore albo, alafum
apkikis. vmdibus. . . . . . Scobpëe àtba. Linnçeus, fyjh nar. çd. X ,
Cen. jbp'f Sp. 2. —> JVumenius albus ; capite anterbrç nudo, palliât rubror;!
remigibus quaJmr tnaforïbus apice nigro^virefèmtibus ; re&Yicibus candidis;
rfdfra pedibufiqi& pallide rubris, . . . -.. Lfüihemus- Brajilienjis’ candidus.
Brifîon, Ornithol. tome* V,- page 339’“
( f) Nous avons reçu ce courlis blanc de lâ Guyane ; mais il
paroit que- c eft fans autorité que M. Brifîon le fait natif dix Bfefill
Oifeaux, Torhe V I I I . * F