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petits cailloux ; ieüir -chair eft norre’, fe mange en maigre
& font un peu le marais.
Dans fon état de liberté, la foulque a deux’ cris
différensy l’un Coupé, l’autre traînant; e’eft ce dernier
fins doute , qu’Aratus a; voulu défigner en parlant du
prëfige que l'on en.tiroit^j/^comme il paroît que c’éft
du premier que Pline entend .parler, en difint qu’ il
annonce la tempête (r ) ; jnai§ ' ja captivité dpi fait apparemment
^üne impreffion d’ennui fo forte,, .qu’elle perd
la voix ou la volonté dé la faire entendre, & l’on croiroit
qu’elle eft ahfolument muette, ,
( q ) Haud medicos tfemulo fundens e guîture camus. Apud Cicer,
ïib. Ina t . Deôr.
(r) Etfulicce maiutino, clangore tempeflatm; Lib. X V I I I , cap. 3 5*