
a rencontrés dans les régions polaires^ ou dans ;dës
parages rrtoin^; foptentrionâux / comme vers les côtes
d’Écbfle, d’Irlande & dàns les mers Allemagne ; il
prétend quen général on trouve de la différence" dans
]es c r is des animaux d e m êm e efpèc’ë’, felôn 7lesr dimàts
où ils vivent : ce qui pourroit très-bien être, fiir - tout
pour les oifeaux, lé'1 cri n’étànt dans -les animaux que
Texpreiïion de la fenfation la plus habituelle ; & cellédu
climat étant dominante dans les •bifè^xv-plys/ïenfiblés,
que tous les autres animaux aux variations dé l’atmo-
fphèrc, & aux imprëffions dé la température.
Martens remarque encore que ces mouettesTà-Spitz-
berg ont les plumes-plus firtés1 & plus chevélues^ quelles
ne les ont dans nos mers ; cette différence tient ericore au
n climat : une autre qui ne nous paroît tenir qu’à l’âge,, eft
dans la couleur du bec & des pieds ; dans lés uns ils font
rouges, & font noirs'dans les autres r'maïs që qui prouve
que cette différence ne conftitue pas deux efpèces'diP
tinétës, c’eft que la nuance intermédiaire s’offre dans
plufieurs indivklus, dont lès uns ont le bec rouge & les
pieds feulement rougèâtres (%); d’autres le bec roüge à
la pointe feulement & dans le refte noir (h)-. Ainfi nous
ne reconnoîtrons qu’une mouette rieùfë; toute la différence
fur laquelle M. Briffon fe fonde pour en faire deux
(g) Rojlrum fanguineum, pedes obfcure fanguinei. Ray.
(h) Rojlrm nigrum, props extremum rnbefçens. Fernandez.
JD & S ' M Ù U rE. T 'T ,4 s. 437
efpèces tféparéesV' ne confiftançque» dans la couleur dirbec
& des pieds. Quant à cellësj du pfornagë* *. h ^ rfraaF5ue
deccetOrnitholçgiftq ^ftjuffe^ notre, planche,enluminée
repréfente :1a- femelle de J;èfpèce^ regarmoiffabie en ce
ÿü’elle a le. Sont & .la égorge/ marq^çVde^ blanc, au lieu
^.me dans le mâi.e: toute là vtëte eft' coqyerte d’une, calotte
noire; les'grandes .pennes dç l’afte^ fopt aufli eé partie
de "cette couleur; le manteau eft|^nd#ë]blèifâî'r^, & Ig
refte du corps blanc... .
L A M O U E T T E D ’H IV E R . | |
Sixième^ ejpèce.
JSfiOUS foupçonnons qüè l’^iÇeau défigne ‘ fous cette
^dénomination, pourroit bien n’êtrè pas autre que notre
mouette tachetée;, laquelle paroît éh Anglèterrè-pendaht
ThiVe? dans l’intérieur des: terrés; & notré.conjeéffife' fe
En Àngîofslm n t e r -m e \ V i & dan$ îe Cambpidgshirc, c o d & -
moddy .— Ë a r u s fu f c u s ,' f e u hybemus. Wiiiughby, Onutât pagj z6%v
x_Ray, Sympf pag. ijoton.0 a, 14. — Klein', an. pife,$j % >'P*M
.-. The wiriierzmew. Brirish. Zoçfeg. pag.. 14 ^ j| | Çaaef-gtmai. M a ^
.grave, fflji. nat. Brafil. p. 2.05.—La mouette d’hirer ïfalet'pe., Qrnith.
page 3 ^ a. _ La mouette du Brefil. Idem, page 'fÇç g fàrijs
* c in e r m , infern 1 niveus ; capite dbo , maculis fufcis varie ; : colkfuperwi
fufeo; teâncibus alarum Juperioribus minoribvs cinerep 1
remigibus feptem primonhis in extwnitate, prima in^tumf quatuor Jequen-^
tibus extenùs nïgricantibus ; refruibus candidisu\ anÂJ t{arfverfâ nigrâ
, yirjhs apicem nouais. Gavia hyberna. Briffon, OmUhoL t,. Y I , p^x S9.