
lui-même en avalant un trop gros poiflbn (<f). Leur
pêche ordinaire dans file de Baflan & aux Ebudes, efl
celle des harengs.; leur chair retiemt le goût du poiflon*
cependant celle des jeunes f^V' qui 'font toujours 'très-
gras ( f ) , eft afFez bonne pour 'qu’on prenne la peine
de les aller dénicher, en fe fufpendant à des cordes &
defcendant le long des rochers.; on ne peut prendre les
jeunes que de celte manière ; ri foroit aifé 'de tuer k$
vieux à coups de bâton ou de pierres '(*)> mais leur chair
ne vaut rien fu ). Au refte , ils font tout ;auffi imbéctlles
que les autres fous fxj).
lls^nichertt à f i le de BafTan dans les trous d u roch er
.rfqj .Envoi fait de Montreuil-fur-mçr par M. iBaiÏÏQn , M Û|-
cembæ .1777.; mais c’èft un conte que ï’on fit à.Geîrier , de'lui
iïre que cet oilèau voyant un nouveau poifton , rendoit céïüi qü il
venoit d’avaïer , & ainfi n’empôrtoit jamais que le dernier qu’il eut
pêché. Vide apud Aldrov. avu tom. 111, .pag, 162.
(r) Pulli adulti nobis dn deUciis habentur, nec in uüd corne faporem ex
carne à" pifce mixtam délicatis imenire magis ejl. Sibbald.
(f) jGefner dit que les Écoflbis font, de la graille de ces oifealax,
une efpèce de tr-ès-Jjon onguent.
(tj Note-communiquéepar M. le chevalier Bruce., le .jo-mai 1774'
pfj « C?eftunoifeaufétide à l’excès,pourravôir-préparé celui qup
» je conferve dans mon cabinet, mes naainsen ontgardé l'odeur pendant
» plus de quinze jours ; & quoique j’aie paflfé la peau à l ’eau de foude,
•s» & qu^ebe ait reçu plufteuts fumigations de foufre depuis deux ans:,
Ü 'lui refte encore de ton odeur. » Suite des ’tâtes communiquées par
JM. Bâillon.
(x) ln domibus nutrîtü jtupidîjfîma ayis. Sïbbaîd.
où ib ne pondent qufm* oeuf ^ | | f le peuple' die qui ils
le couventAmplement en pofànt deflus un de leurs pieds
( z ) ; cette'idée- a: pu venir de* la- l'argeur du pied' de cet
oifeau ; il eft1 largement palmé, & le doigt du milieu»,
ainfi que l’extérieur, ont chacun près dé quatre pouces
de longueur , & tous- lfe& quatre« ‘font- engagés- par
une pièce - entièrë1 de membrane; là peau n-eft-1 point
adhérente aux mufcles, ni collée flir le corps, elle n y
tient que par de petits faifeeaux de fibres places a dif-
tances: inégales, comme d’un à deux pouces, & capables
de s’alonger d’autant ; de manière qu’en tirant la peau
flafque, elle s’étend comme une membrane, & qu’en la
foufïïant elle s’enfle comme un ballon. C ’cft l’ufage que
fans doute en fait i’oileaü pour renfler fon-volume & fe
rendre par-là plus léger dans fon vol : néanmoins on ne
découvre pas de canaux qui communiquent du thorax a
la peau; mais il fe peut que i’àir y parvienne par le.tiflii
cellulaire , comme dans pliifieurs autresf ëi^aux. Cette
obfervation, qui làns doute auroit lieu pour toutes les
êlpèees de fous , a été faite par M. Daubenton le jeune,
fur un fou de Baflàn,. envoyé'frais de la cote de Picardie.
Ces oifeaux qui arrivent ail printemps pour nicher
dans les îles du Nord, les quittent en automne (d), &
defcendant plus au Midi, fe rapprochent, dans doute, *4
(y') SiÈbald.
( jJ Suite de la note de M. le chevalier Bruce.
(a) Sibbald.
4 Bbbi;