
T a r i e
les .différences avec le grand cour- ,
■ Us*. 27 .— Ils ont les mêràes* babi-
. ffittdes naturelles », & cependantfos
, deux espèces ne fe »lient point,
; quoique fuhfîftant esferpble dans
- Jgs mêmés beux, parce quelles
/.font tf.op inégales en. grandeur. —
Leferfienow petit-courlis, eft plus
commun ia Angleterre que le
grand courlis, mais il eft plus rare
• en France & en Italie, — ■ Erreur
de Gefner fur cet oilèau, 28. |
C o r m o r a n . Etymologie dece
nom, 3 1 ch — Le cormoran eft un
. grand oilèau à plumage noir & a
pieds palmés , qui détruit beau-
- coup de poiffon, — Sa grandeur,
fk figure & là defcription., 3 * 1.
— H ne telle pas conftamment für
— beau ; il prend fréquemment fon
effor & le perche fur les arbres-
: II a les pieds engagés par tme
membrane continue, 312. —=Son
acfceffe à pêcher ; fa voracité. — II
fe tient prefque toujours fur les
côtes de la mer., & on le trouve
. rarement dans l’intérieur des terres.
— IL peut relier long-temps plongé
fous l’eau,, dans laquelle il nage
très-rapidement. —Sa manière fin-
gulière. d’avaîer. le poiffon, 313.
»— On peut en faire un pêcheur
domeftique en le dreffant pour la
_ pêche , comme on. fa fait en
Angleterre & même en France à
Fontainebleau. — II eft pareflèux
h -des' qu’il eft raflàffié. — Il prend
, beaucoup de. graille, mais fa chair
n’eft pas bonne àmanger,,3;l'4.
L ’efpèce en eft fort répandue ^
on la rencontre fur toutes les mers,
* dans les deux hémifphères.—‘ Naturel
de cet-oifeau, 3 15. — D el-
„ cription de fes parties extérieures.;
,— Différences entre les vieux &
les jeunes» 3 i é i— Ifparoît fop-
porter également lès chaleurs du
Sénégal & les frhnats de la Sibérie,
d’où néanmoins il femble fe retirer
en hiver, pour aller plus au midi vers
le lac Baikal ,<317- — Son efpèce
eft fort nombreulè auKamtfchatfca;
. ©blèrvaëons. dés3f oy-agpirs luEçeti
oilèau, ,?j:j S»
ßORMö'RA lfellJepeti^'eft appelé
nigaud à caufe. de fa fiupid&é
niaife & (Jg: là. parefîè ißdofen®J
31p. -r- Cette petite: ofpèce^
cormoran eft auffi générôleWènt
répandue que k grande, mais elle
fe trouve particulièrement fur les
îles & les côtes des continens auff
iraux, 3.20. — Lieux où il place
fon nid, 3 21.—La chair des jeunes
eft affez bonne à manger. — II pa-
roit qu’il y a quelques variétés dans
cette efpèce, mais elles ne font pas
bien défignées par les Voyageur?,
V E Ml "M- A T î È R E S . P
— Nous n’en-connoiffons diftinc-
temént qu’une qui fo voit quelquer
fois fin 3e$ .côtes de Cornouailles
én Angleterre, fur celles de .Rcuffe
& fur celles de Hollandes 3^2.—-
Ils ont les mêmes, habitudes que
î.; ,'fes: grands cormorans. — Différences
entre les deux elpèces^xq-
1 — Obfervaîions fur les parties in-
i térieures & ^extérieures * du petit
cormoran, 3 2.y. -
C O -U L jO N -/p H A U JD.
T onatJNÆ- p i e r r e ,, û.33.., *} j
C €>. U'iRE-rv Î*ï .e ; efpèee,,dfoîfeau
: qui n’étoit pas cQnnu, & qugij’ai
nqmmé: :emre -<:\âte, à oâufe de la
rapidité avec laquelle il court. —
t_Ses refîèmblances âv.ee le pluvier
Sbaks différences. — On n ’en a vù
I que deux individus, l’un quiaiété
pris en iPranee., & l ’autre -fur la
qdte de Coromaætdel.-r-Leurs def-
criptions, 12 8 & 121p.
C O U r e u R, ainfi nommé de la
- célérité avec laquelle i l court ‘fur
les rivages.— Il fetrouve en Italie,
mais on ne-le connoît point en
France.— Sa defcription l ^73.
?C O 'ü r .ei s ; ce nom eft mn-tfon
imitatif de la ?voix|de l’oifeau , a o .
— Rapports & étymologie des
noms qu’on-a donnés au courlis
dans différentes Langues* — II a
le bec courbé & très-long relativement
à la grandeur dé fort ■ corps,
: 21.. r—Par la forme ,&jk,fubftaiice
de ce bée , le courlis pourroit être
|pkeé, ;4. l a ; ! de. 'la , ; ni©dd#guiè
tribu d'Oifeaux à longs» becs effdés,
foéçsffès,,1 Ips -barges
les ,chevali^s,&c. qui font autant
oifeaux de marais _que.de rivage ,
& qui ne peuvent que foiW^e|^ns
les terres humides pour y chercher
les vers, ibid. — Sa grandeur, fés
di mon fi on s , Lès couleurs , 22.. —a
II y a .peu»de .»dffféisenqes entre ïê
mâle & la. femelle qui eft feulement
un peu plus petjte. —* jSes
habitudes: naturellesiil fo-mourrit
■ de y#risi-;dè terre,1 ë’iaifeéles,Pde
menus coquillages qu’il ramalïe
fur le fable & les vafes de la mer,
ou fur les, marais ér.dans les prai-
ries hùmides. ^ Defcripiièn des
j parties eM .'Les
GOurliS-feèufom »voient
fen troupes ; ils font tpileaux de
jjaffage - dans les provincês; inté-
■ rieures de < la France ; mais Ms fo-.
gouraient dans nos - contréesdnan-
ti’mes f;! ttcomme en Poitou , f eù
îBrétagne1, J&ù; bftÿfe dichénf* ^4.
— Ils -fe répandent -en été -vers le
Nord, jufqu’au gélfe dëiBofonief
& du côté du Midi ort les voit
paffèr à Malte deux fois l ’année,
au printemps •& en automne ; -os