
Ces oifeaux courent très- vite & volent en troupes
r( f ) ; ils font de paflage en France, & s'arrêtent à peine
dans nos provinces-intérieures; mais jîs féjoumetit dans
nos contrées maritimes, comme en Poitou, en Aunis.^f/
& en Bretagne le long: de la, Loire’, • où ils nichent;/^.
On aflüre qu’en:Angleterre, iis n’habitent fcs cotes de
la mer quen hiver, & qu’en été, ils,vont nicher dans
l’intérieur du'.pays; vérs;ies>mont^ne^; en/Aile^
magiife ils n’arrivent que dans la :4es; <plu^ i &
par de certains vents ; cartes noms| qu on leur donne
dans les différens diaieàes de la langue Allemande^-ont
tous rapport aux vents, aux pluies-ou aux
I /ƒ> C ’eft apparemment 'â’aprèsUa vxtefféMe'û c o u r ^ " t i e g -
éliîus donne - au I eouHis. ïéf nom de- troc kjlus '( a'pïîd A 0 o v)png. *4'2 4 ),
aptaiqué d’ailleurs, & avec plus; de;|ûfteflk, à qüi ,eft
le troglodyte. 'Ce nom "de trocMlus fé trouve à la vé«té:/don|i§i, ¥n
pifeau aquatique dans{un paffage ffe § À \ fiV J,
mais ce qui mantfefte' l’erreur ^de Hefyçhius, c eff que danspc^meipç
paflage , le courlis r flotm , eft nommé comme différent <gu^Wednlif,
& *Z tw hilus de- Clear que-, - habitant l e a v e s -des eaux, feht-ou-te
auteur ou quelqu’un de eçs petits oifeaux , rgmgnettes, %nch^ou,
' f k ite ? -k « f e W M tiennçpt t% s ,ç# e .% rlesi(jrivagfô^qv’o»_.
v voit courir avec ^eierjle. vi( , , î b r . c ;
^ ( i) On en voit efl. Poitou des milliers de tout gris. oalerpe,
Ornithol. . ■ ‘î >
/Sritifch:' 'ioôlog.'pag. I l S. Voyet aujjî N.at. hiftoi;y of
Çqrriviallv^i'', i ^ * ' ' W h j '* / t ,s
.Wittd-t^geii ‘riomenela*
tures um d& w jm fàffis^ $t,. $e«*> ,çn pédant éu h'i
■ • J ‘ pn ça
on en voit dans l’automne en Siléfie (g), & ils le portent
en été juiqu’à la mer Baltique (a) & ad golfe de
Bothnie (b); on les trouve également en Italie & en
'Grèce, & il paroît que leurs migrations s’étendent -au-
delà de la mer m éd ite rran ée car ils paflènt à Malte
vieux fois l’année, au printemps & en automne ( c ) ;
d’ailleurs, les Voyageurs ont rencontré des courlis dans
prefque toutes les parties du monde- (d); & quoique
* (f) iSchwenckfeid.
Ça) Klein.' *
(b) Fauna Suecica. Brunhicfi. Ornithol. boréal.
; (c) Obfervatron communiquée par M. le Commandeur Deflnazy.
. (d) On trouve des corlieux à la nouvelle Hollande. Cook, premier
Voyage % tome; IV, page 1 1 ô. — A la nouvelle Zélande, idem, ibid.
tome ■ ///, pagi i i ÿ . — En quantité à Tinipi, dans tes lacs jàlés.
'A'nfori ,. dans l’FTiftoire'générale des Voyages, tome X I , page "îf'y- —
Au Chili. Frezier, Voyage à la mer du ,Sûd, page 1 1 1 . « Dans
une‘exfc'ûrffdïr fur Ia.’tèrre des États, nous prîmes de nouvelles«
"efpfces d’oifeaux, entre autres un joli corlieu gris ; il avqït le cou «
‘jaunâtre, & cféloît ;ûn' des plus beaux oifeaux que npus enflions «
iamais'vus. » Forfter, fécond Voyage de Cook, tome IV , page 6 2 .^
Dans i’île de Mai, (une des iles';du cap Vert-) npus trouvâmes dés
corlues. Relation-de Roberts, Hiftoife générale des Voyagfs, tome I I ,
page y 7 d « Le pays de Natal' produit diverfes fortes d’oifeaux. . .
On y voit un grand nombre de canards. . . . II y en a d’aunes qui te
reflfemblent a peu-près à:ftoS corfîs',,‘dont la chair efl: noire, mais fort ce
tonne à- manger. » DàmV^» Nouveau Voyage autour du monde; Rouen,
• jyfry t tome I I , vas.é 2 Q21111-. A la baâé de Campéche il y a des
canards, des (odieux, des pélicans, &c. idem; ibid. tome I I I , page
y j y; -n- « II y a de deux fortes de corlieu qui diffèrent en groffeur
auffi-bien qu’en couleur ; les plus gros font de la groflêur des ce
; Oifeaux, Tome VIIL D