
ces oifeaux pondent fur la roche nue, deux ceufi «#»
„ roS pour leur taille, & marbrés de, taches d un pourpre
fombre, fur u n , fend blanchâtre. Au relie, 1 mdwdu
obfervé par 1x5 Voyageur^®«, plus grand que celunqua
décrit M Briflbn, qui néanmoins les rapporte tous deux
à la même efpèce, à laquelle,.ûns en dire la-raifon,
il a impofô le nom de gach
L ’H I R O N D E L L E D E M E R
p e s P h i l i p p i n e s .
Sixième
C e t t e Hirondelle de mer trouvée à l’ile Panay ,
l’une des Philippine^' par M- .Sonnerai, eff imflquée
dans fonvoyage à la nouvelle Guinée; 6 grandoir.. eft
é»ale à celle de notre pierre-garin, & pait-etre : eftgge
de la mên)e elpèoe, modifiée par l’influence du chlMt,
car elle a, comme le pierre, g ain . tout le devant du
corps bknc, le deffus de la tête «acheté de noir, n en,
diffèfe que par les ailes'& la tpieue qur font f ® » « *
endeffous, & d’un byui> de tçrre d’ombre au - deilus,
ip bec & les pieds font n.oir$, _ ,
; L ’hirondelle de mer l h
touvellt Guinée , Paë* 1 ? 1 ‘
L ’HIRONDELLE
V H 1 R 0 N D E L L E DE MER
A G R A N D E E N V E R G U R E .
Septième ejpèce» '
o 1 q u e ce caraétère d’une grande envergure fèmble
appartenir à toutes les hirondelles de mer, il peut néanmoins
s’appliquer Spécialement à edKe-M, qui, fins être
plus grande Ide corps que notre hirondelle de mer commune,
a deux pieds neuf pouces d’envergure; elle a fur
îe front un petit croiflànt blanc, avec le deffùs de la tête
& deia queue d’un beau noir, & tout le defïbus du corps
blanc le bec & les pieds noirs, Nous devons à M. le
;vicomte de Querhoënt ia connoiflànce de cette efpècê
qu’il a trouvée à l’île de l’Afcenfion, & fur laquelle il
nous a communiqué la notice fùrvante. « II efl inconcê^
vable combien il y a de ces hirondellél à l’AfcenfiOn, «
ï ’ajr, en eft quelquefois obfcurci, & j’ai vu de petites^
plaines .qu’elles couvraient entièrement ; elles font très-' «
piaiilardes & jettent continuellement des cris aigus & «
aigres /exactement femblables à ceux de ia,freiaye : elles «
ne font pas craintives; elles voloient au-dedus de moi, «
prefque à me toucher ; celles qui étoient fur leurs nids «
ne s’enyôloient point quand je les approchons, mais me «
donnoient de grands coups de bec quand je voulois les «
prendre; fur plus de fix cents nids de ces oifeaux, je n’en «
ai vu que trois où il y eût deux petits ou deux oeufs, «