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arrofées par le Don (h); Beion les appelle râles noirs,
& dit que ce font oilèaux connus en toutes contrées, dont
l’efpèce ell plus mombreufe que celle du râle de terre,
qu’il nomme râle range.
Au relie, la chair du raie d’eau cil moins délicate
que celle du râle de terre, elle a même un goût de
marécage, à peu-près-pareil à celui de la poule d’eau.
* L A M A R Q U E T T E , (i)
Troijième ejpèce.
Hi À 1 Marouette ell un petit râle d’eau, qui n’ell pas
plus gros- qu’une-alouette ; tout le fond de fon plumage
ell d’un brun-olivâtre tacheté & nué de blanchâtre , dont
le lullre, fur cette teinte fombre, le fait paroître comme
émaillé, & c’ell ce qui l’a fait appeler râle perlé ; Frifoh
l’a nommé poule d’eau perlée, dénomination impropre,
car la marouette n’ell point une poule d’eau, mais un
râle. Elle pàroît dans la même làifon que le grand râle
d’eau; elle fe, tient fur les étangs marécageux; elle fo *
dit en avoir long-temps nourri un, & l’avoir trouvé un oifeau
Chagrin & querelleur.
(h) ,Voyage en SibenP^ro»« I I , page z itj .
* Voyez les planches, enluminées, né y y i . ’
f § On l’appelle girardine en Picardie, & dansJe Miianois, girar-
dina; en quelques endroits de la France, cocouan, ïuivaiitM. BrilTon;
dans le Boulonois, périma; en Àiface, wmkemell, félon Gefner.