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mais dentelés en crête de coq ferleur portion convexe,
& féparés du relie du bas-ventre par une membrane qui
les recouvre ; la cornée de l’oeil élit d’un rouge-vif, &
le criftallin approche de la forme fphérique, comme
dans les poilfons ; la baie du bec eft garnie d’une peau
rouge qui entoure auflî f oeil ; l’ouverture des narines n’eft
qu’une fente fi petite, qu’elle a échappé aux O hier va-*
leurs qui ont dit que les cormorans grands & petits ;
n’aVoierrt point de narines; le plus grand db|gt dans ïéâ
deux efpèces, eft l’extérieur, & et doigt eft compofé
de cinq phalanges, le fuivant de quatre, le troificme de
trois, & le dernier, qui eft le plus court, de deux phalanges
feulement ; les pieds font d’un noir luilànt & armés'
d’onglès pointus (y ); fous les plumes eft un duvet très-fin
& auflî épais que celui du cygne ; de petitesplumes foyeufes
& ferrées comme du velours, couvrent la tête, d’ou
M. Perrault inféré que le cormoran n’eft point le corbeau
chauve phalacratorax des Anciens ; mais il aùrôit du
modifier fbn aflertion, ayant lui-même obfervé précé^
demment qu’il fe trouve aux bords de la mer un grand*
cormoran différent du petit cormoran qu’il décrit; & ce
grand cormoran qui a la tête chauve, eft, comme nous
l’avons vu, le véritablephalâcrocorax des Anciens.
; fy) M. Perrault réfute férieulement la fable de tÜdner, qui dit
(lib. I I I , cap. de cory. aquat.) qu’il y a une elpèçe de cormoran qui
a un pied membraneux avec lequel il nage,, & l’autre dont les doigts
font nus, 3c avec lequel il fàilit la proie.