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moins dans celui-ci; il jette par intervalles un petit cri,
chiric',.-chiric, & pofe fon nid dans des trous dé rochers
efcarpés ; on n’y trouve que deux oeufs , ! fuivant le P,
Feuillée, qui font bleuâtres un peu plus gros que
des oeufs de pigeon.
Par la çomparaifon que nous avons faite de plufieurs
individus de cette féconde efpèce, nous avons remarqué
à quelques-uns des teintes de rougeâtre ou de fauve fur
le fond blanc de leur plumage ; variété que nous croyons
provenir de l’âge, & à laquelle nous rapporterons le faille-,
en-queue fauve de M. JBrifîon (y), avec d’autant plus
d’apparence qu’il le donne comme plus petit que le paille-
en-queue liane; nous^ avons aufli remarqué des variétés
confidérables, quoiqu’individuelles, dans la grandeur de
ces oifeaux; & plufieurs Voyageurs nous ont affuré que
les jeunes n’ont pas le plumage d’un blanc pur , mais
tacheté ou fali de brun ou de noirâtre ; ils diffèrent aufli
des vieux en ce qu’ils n’ont point encore de longs brins
à la queue, & que leurs pieds qui doivent devenir
“rouges, font d’un bleu-pâle. Cependant nous devons
obfèrver que quoique Catelby affure en général què
ceS' oifeaux ont les pieds & le bec rouges, cela n’eft
vrai iàns exception que pour l ’efpèçe précédente & la
, f f ) Ltpturm albo jfhlŸéftens; tmm fupm patios, perinis Joapulaeïbùs
fdfè$pte.fitpfa-aki lîijgrïs; toétfkibus àlbp-fuhtfi
çaitikuïi fçàpis in txortu nigrrcantïbus.. . .Lepturüs ftihrn. lié Paille-
gprçpl feuvf. Ikiflon, Qmithol, tome VI, page 48^,
d e l ’Ois e a u d u T r o p iq u e l fr;c, % 5 7
fùivante, car dans celle-ci qui effc fiefpèce commune à
l’Ifle-de-France, le bec eft jaunâtre ou couleur de corne,
& les pieds font noirs.
; * L E P A I L L E - E N - Q U E U E
À B R I N S RO U G E S.
Troijième efpèce,
L es deux filets ou longs brins de la queue, font dans
cette efpèce du meme rouge que le bec; le refie du plumage
eft blanc, à l’exception de quelques taches noires
fur l’aile près du dos, & du trait noir en fer-à^cfieval qfci
engage l’oeil. M. le vicomte de Querboënt a eu la bonté
de nous communiquer la note füivante au fujet de cet
oifeau qu’il a obfervé à l’Ifïe-de-Francp, « Le paille-p-
queue à filet rouge niche dans cette île, aufli-bien que
le paille-en-queue commun; le dernier dans des .creux
d’arbres de la grande île ; l’autre dans des trous des petits
ilets du voifinage. On ne voit prefque jamais le paillp-
en-queue à filets rouges venir à la grande terre; & hors
le temps des amours , le paille-en-queue ccmmutt né la
fréquente auffi que rarement; ils paffent leur vie à pechpr
au large, & ils viennent fè repofèr fur la petite île du
Coin-de-mire, qui eft à deux lieues au vent de i ’Ifïe-de-
* Voj/e^ les planches enluminées., n i $ jp> fous la dénQfnmaîjQii
de Paillç-çn-qutue de l’IJIe-de-I'rançe,