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M/s Cook & Forfter ont auffi rencontré .ces oifeaux fi)
en divers endroits de ia pleine-mer vers cçs. mêmes latitudes
(k jj car quoique leur apparition foit regardée comme
un ligne de la proximité de quelque terre, il eft certain
qu’ ils s-en éloignent quelquefois à des diftances prodi-
gieulès, & qu’ils le portent' ordinairement au large à
plufiëurs centaines de lieues fi). __________
’ ( i) L ’île que Tafman découvrit par 22 degrés 36 minutes de
latitude fud,. reçut le nom à'tle de Pyljlaart, qui caraâérife l’oifeau
ëa tropique: Pylftaart, veut dire à la lettre fèche - en - queue. Voyc&
Forfter. Second Voyage du capitaine Çook, tome I I , page 8y .
'' (k) Par Ï7. degrés 4 fecoftdës latitude fud, & 103 degrés’'3 © fe-'
Fondes longitude oueft, dans les premiersjours de marf, nous vîmes
des oifeauxdu Tropique. Cook, Second Voyage, tome I I , page i y f .
— Nous vimes des frégates , des mouettes & des oifeaux du Tropique,
que nous crûmes vénir de l’île Saint-Matthieu, ou de celle de l’Af-
cenfion, que nous avions fàiflees derrière dous, Idem, ib'td. page 4 4 .
~ Le 22 mai {1767) l’obfervation donna m dègrés de1 longitude
oueft, & .20 degrés 18 fécondes latitude fud; lemême journous
-vimes des bonites, des dauphins & des oifeaux du Trqpiquè. tfeyagc
du capitaine Wallis. Coüeaion d’Hawkefworth, tome I I ] page j t i .—
Étant par les 20 degrés 5 2 fécondés latitude fud , & 1 1 5 degrés 3 S
fécondés longitude oueft, on prit pour la première fois deux boriités?
& on aperçut pïufieurs compagnies de ces- oifeaux qu’on rencontre
frjùs le Tropique. Voyage autour du monde, par le Comodore Byton ',
page 1 a i . A 18 degrés de latitude auftrale ( longitude de Juan
Fernandez), courant à l’oueft, on aperçut quantité de queues de
flèçhe. Relation de le Maire dans l’HiJloire générale des Voyages , tome X ,
pagt 43 6. — Par 29 degrés de latitude fud, vers 133 degrés-de
longitude oueft, nous rencontrâmes le premier oifeau du Tropique.
Cook:, Second Voyage, tome I , page 2 84.
(I) Nous vimesun paiile-en-cul (par 20 degrés-de latitude nord,
Indépendamment d’un vol puiffant &’ tres^apide;^ ces
■oifeaux ont, pour .fournir cés-f éngnes .traiiilsL Ê fa rntiJ J,e
fe répéter fur l’e^u & d’y .trouver un point 'd’appui
au, moyen de leurs larges: fieds - entièrement palmés{|-&
dont les doigts font engagésipar une memBfênëlcomme
ceux des-cormorans, des fous p/Jes^ frégates ^auxquels le
paille - en - queue. reffembie par. cp caraé^f©.^ & .auffir pâr
-l’habitude de fe percher fur; ieshkrhrkàffifitÿ cependant if,
a beaucoup plus de rapports ^ype des^hirondeilis dernier
qu’avec aucun de„cp£ oifeaux; il leur rÆmbte par la
' longueur des ailes qui fe .croif|i4 fur la queue dorfqu’ii
efl en rqnos; il leur reffembie . encore* par; fa forme dît
bec qui néanmoins efl plus fort, plus’épais«f& légèrement
dentelé fur les bords,
Sa groffeur efl à peu-prés celle d ’un pigeon commun;
& 3 36 degrés de longitude): Je fus furpris d’èn trdnVer;,’âîùiSüffioe
grande diftance dé terre que nous étions ^Iors*. notre capitaine, «c
qui avôjt fait plufietfrs voyages aux-îles de I’Anferique, voyant ma «
furprife, m’affura que ces oifeaux partoient le rhafin de^lfjes pour *k.
chercherleiîr' vïé-ïùr.Fèÿ vaftes mers, & le foii retournoienf!«.:
à letlr gîte, de forte que, félon Je poîrit de midi,’ fl faut qu%s
s'éloignent des- iiles enviroh de cinq cents lieues. » Feuilléë, Vkfer?
vationi' •( i y 2 y) page r yo
Jtn) Labat Croit même qu’ils y dorment. lÿouVeâux Voyages aux
Iles de l'Amérique, tome VI.
, , fn) « Pendant 'trois" mois que y?ai pdfé au PortSiotiiWde ITiïe-dë-
France, je n’y ai vu aucun■ oifeau de mer, que quelques paillé-'«
en-queue qui traverfoient ia rade pour aller dans le'Fois.% Remarques
faites par M . le vicomte de Qucrho'ént, à 'bord du Vatffeau du Roi b
Victoire., an i j y y ■ & 1774«