
rencontré quelquefois en mer (n) ; & enfin on en a yu
for les terres lointaines fie l’océan Indien , comme à la
nouvelle Hollande ( o ) , où M. Gook dit qu’ils font
d’une groffeur extraodinaire (p)~
En Amérique, on a reconnu des pélicans depuis les
Antilles (q) & la terre-ferme (r); l’Ifthme de Panama (f)<
& la baie de Campèche (t), jufqu’à la Louifiane (u) &
aux terres voifines de la baie d’Hudfon (x ), On en voit
aulfi for les îles & les anfos inhabitées près de Saint-
Domingue (y); & en plus grande quantité for ces petites
(n) <*■ Le 13 décembre, après avoir paJtïe le Tropique», pluftenrs
» oifeaux nous vinrent vifiter ; il y en avait quantité de ceux qp’oa
appelle grand gofter. » Voyage de le Cuat; Arnjkrdam, 1 708, tome I ,
Page 9 7 g :
| (0) Hiftoire générale des Voyages, tome X I , page 2 2 1 .
(p) Premier Voyage, tome I V , page 1 1 0 ; & tome 1 1 1 , pages,
$60 & g 6y.
(q) Dutertre, Labat, Sloane. « II y eut en 1656, au mois d©
» lèptembre, un© grande mortalité de ces oifeaux, particulièrement des
»jeunes; car toutes les côtes des îles de Saint-Aloufie, deilSîhti
» Vincent, de Bécouya, & de tous les Grenadins , ëtôiént bordées
de ces oifeaux morts. » Dutertre, Hijloire générale des Antilles , tome U ,
page 271 .
(r) Oviedo.
(f ) Wafer.
. (t) Dampier, tome 111, page y 16 .
(u) Hiftoire générale des Voyages, tome XIVt page 476.
(x) Ibidem, page 66y , M , : ^ ' .
(y) Note communiquée par M. le chevalier Deshayes.
îles couvertes de la plus belle verdure, qui avôifinent la-
Guadeloupe, & que différentes elpèces d’oifeaux- femblent
s* être partagées pour leur fervir de retraite : l’une de céé
Ifos à-même été'mommé6;>ffîk:au% grand*gôJîâffiflffiAh
groffiffent encore, les peuplades -des oifeaux qui habitent
Kîle d’Aves fà };ila côte* très-poiffonneufo des, Sâmbaies
les attire en grand nômbr^ ^ ; & dans celle de Panama
on les voit fondre en troupes for le'Sbancs deffardîrrësqü’S
les grandes marées 1 y pouffent ;>,enfin, tousdés-écueils f|j
les îletS voifins font Cottverisnde ces “oifeaux en-fi grand
nombre, qu’on en charge des canots ƒ & qu’on en fond
la graiffe dont on fe: fort comme d’huilif;^^*|?
Lè. pélican pèche en eau-douce comme en mer; Sc.
dès-Iôrs/on ne doit pas. être forpris de le trouver for les
grandes rivières; mais'il eft fingulier qu’il ne,s’en tiêtine
pas aux terres baffes & hu m ides arrofe.es par dpgrandes
rivières1, & qu’il fréquente auffi les pays les plus1
comme l’Arabie & la Perfo (d) , où il eft cofidurffousffe
pom de porteur d’eau ( tacabJ; on a obforve que comme
il eft obligé d’éloigner fon nid des eaux trop fréquentées
par les caravanes» il porte de «tâfès:doin de l’eau doqce
dans fon lac à fos petits ; lès bons Mufulmans difont trèsé
ç i Dutertre.,
m (a) 1 L^bat, tome VI I I , page 28* .
(b) Wafer.
(c) . Oviedo, livre V°
(d) g Voyage de Chardin ; Amjlerdam, 17 1 1, tome 11, page y 9,