
Je marécage & fa graiiïe huiieufefx), néanmoins quelques
Navigateurs s’en font accommodés^) . '
V a r i é t é s d u P é l i c a n >,
o u s avons ©blèrvé dans piüfieurs articies de cette
Hiftoire Naturelle, quen général les efpèees des grands
oilèaux, comme cellep dé|;>grands-quadrupèdes .exiftent
feules, ifoiées & presque fins variétés ; que de plus elles
paroiffent être par-tout les mêmes , tandis que ibus chaque
genre ou dans chaque famille de petits animaux, & (iir-tout
dans celles des petits oilèàux, il y a une multitude de races,
plus ou moins proches parentes-, auxquelles on donne
improprement le nom A ’ efpèees* $(Ze nom elpèêet & la
notion métaphyfique qu’il renferme, nous éloigne Ibuvent
de la vraie connoilïànce des nuances de la Nature dans fès
productions beaucoup plus que fes noms de vâriétés, de
races & de familles. Maïs cette filiation perdue dans la
confufron des branches & des rameaux parmi les petite^
elpèces, fè maintient entre les grandes ; car elles admettent
tout au plus quelques variétés qu’il eft toujours aifé dè
rapporter à l’elpèce première comme une branche immédiate
à fa louche. L ’autruche, le cafoar, le condor,
Du tertre, Lab$v
(y ) « Leur chairs eft meilleure que celle des boubies & des
guerriers. » Dampier. Voyage autour du monde; Rouen, r y i j p
tome JJI, page $ r y.
ûijepiux j Tome V III. Q q
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