
&r les: plus^vartes mers, & F efpèce efi paroït également
établie fous des latitudes élevées! du côté des deux pôles;
elle cft commune aux îles de Feroë, & vers les côtes
de l’Ecofïè (g) ; elle fêmble être encore plus répandue
dans les plages de l’océan auftral, & il paroït que c’eft
Foifeau que nos Navigateurs ont défigné fous le nôm de
cordonnier, fans qu’on puifle entrevoir la ration de cette
dénomination ^ / les Anglois qui ont rencontré nombre
prennent chacun entre leurs ferres les ils prévoient qüè
doit fortir ,un petit de leur fêxé, & que fês faiffarit tomber à jplufieufs
jeprifes daçts fa met, les petits-éclofent dans cet eXërdice. ’v
-.(g) Catarrafles nofter. Sibbald.
(h) Suivant'les notés que M. ïe vicomte -,3e Querliô^nt a eu (fa
bonté de nous communiquer , les cordonniers fê font'réncôrîtrés fur
fâ'route, non-feulement .vers le cap de Bônne-efpérâttte, 1 »tais à ^es
latitudes plus baffes ou plus hautes en pleine-mer : cet OMeiyateur
fembfe auffi diffinguer une grande & une petite efpèce- de ces oîfeaüx
cordonniers, comme il paroït à la note fUjyante ;
« Je crois que ies habitans des eâux vivent avec plus d’ubiOd À
» plus de fociété que ceux de terre, quoique d’efpèces & de tailles
as fort différentes ; on. les voit Ce pofer affez près les uns des autres ians
a> aucune défiance ; iis chaffent de compagnie , & je n’ai vu qu’une
a> feule fois, un combat entre une grande envergure ( une-ffégâte;,
as foivant toute apparence] & un tordfimUr de fa petite e^>èe| ; il
as dura allez fong-temps dans l’air; chacun Ce. défendoit à coups d’ailes
as & de bec. Le cordonnier infiniment plus fbibfe, efquivoit par fon
» agilité les coups/redoutables de fon adverfàire, fans céder ; il étojt
as battu, iorfqu’un damier qui fè trouva dans le voifinage, accourut,
as païïâ & repaffa pïufieurs fois entre les çombattans , & parvint à les
» leparer: le cordonnier reconrioifîâht fuivit fon libérateur, & vint
aVec lui aux environs du Vaideau, ss Remarques faites à bord du Varjfeau
du Roi h. Viéloire, par A ï, le vicomte de Querhoënt, en 1 y jy i f / 774,
Je çes oifeaux dapg le Port-Egmont;,! aux îjes Falkjand
ou Maiouines, l^qr Qntdonné Ignora Jg
Egmont, 4 ils en parlent louvept fous ce^ norp dans,leurs
relation#^, 41^ ’ppqypbs mieux que fle~|ran&
çrire ce qu’pr) gn }it çfp plus 4é$jJJ4 $$nf ljii§§fq^fl((oyage
'•fij Le 24 février, à 44 degîes 40( minutes* ’fur des*!cotes ’ de fa
nouvelle Zélande, M. Banks étant dans la chaloupe, tua deux pôûlës
du Port-Egmont, fçmbîables en tout à celles que nous gviojis- trpu-véys
en grand nonfe?re fut I’îfe de Faro, & qui, Ærejjt les pranièyesi que
nou? vimes fur cette cote, quoique nous en euffioïis,‘rencontré quelques
unes peu de jours aVâïit que noiis découvriffiorîs terre. Premier
Voyage de Cook> tome 1 1 1 , pages 2 23 Cf 224. — Paip jî® degrés
14 minutes latitude fud; & p 5 degrés 1 §■ inidq|és?fcmgjtudëfèi^ff/
cojnfaè plufieuns oifeaux voltigeoient autour du Bâtiment ,ÿiio|t5 profitâmes
du calme pour -en tuer quelques-'Sns^/ l’un . étoij' *dë l’espèce
dont nous aybns fouveht parlé fouS le nom de~poule du Port-Egmoht,
de l’efpèce du goéland, à peu-près de fa groifeur d’un corbeau,
d’un plumage brun-foncé, excepté au - défions- k de, çbaquë Jâife ,, jOtl
il y â des plûmes bfancKës; ïeS aütres oifeaux étoient des alb^tjoffes
& des Êuchets. Cook, Second Voyage, tome I I , page 7 7 / . — Sur ies
îles voiïines de fa terre des Etats, nous*’comptanïés 'entre - les oifeaux
dé mer, des^poules du Port-Egmont. Idem, Ibid, tome IV , page, f f , '
— Les oifeaux qu’qtj rencontre dans le canal dç, $jjfoëI, près la terre
de Feu, font des pies de mer, des nigauds, & cette efpcçed'hirpn-p
delle dont bn'à parlé fi fouvent dans ce Voyage, lotis ïe nom de
poule du Port-Egmont. Idem, ihid. page 4 3 . — Il y âvôit auffi ( à -fa
nouvelle Géorgie), des albatroffes -, des moüettés communes cette'
efpèce que j’appelle poule du Port-Egmont. Idem ; ibid. page 8 $C —
Par j 4 degrés de -latitude auftrale , nous aperçûmes uiie^poufe .dtf
PortrEgmont & quelques paffe-pierres. Les Navigateur^ ont communément
regardé ces rencontrés domine des;frgneà certains du yoifmagp
de terre ; mais je ne puis confirmer cette bpinion, nous.n’euipgsyjor#
F f f i|