
1 62 H i s toire Na t u r e l l e
comme ouvragé de lignes blanches1; le deflus de ia fête
& du cou eft d’un brun-marron ; l’eftomac , ta poitrine
& te cou font d’un gris-olivâtre ; & la gorge eft d’un
bianc-roulTâtre.
L E T I K L I N À C O L L I E R , (à)
Quatrième ejpèce.
C e l u i - ci eft un peu plus 'grós que notre râle de
genêt ; il a le manteau d’un brun teint d’oiï vâtre-fombre ;
les jolies & la gorge font de couleur de fuie; un trait
blanc part de l’angle du bec /paffe fous l’oeil & s’étend
en arrière ; le devant du cou, la poitrine, le .ventre,
font d’hÉ brun-noirâtre,' raye* de lignes blanches1;' une
bande d’un beau marron, large d’un5doigt, formè commé
un demi-collier au-deftiis de 1a poitrine.
cajtaneâ ; guttvn• albihrpfefcente ; im& ventre ,_lateribus è f reétricibus fujle-
nigricantibus, albido tranjverfm Jlriatis... -Rallus PhilippenJis^Jlriatus.
Brifib», Ornithol. tome X , page 1 6 7 .^
: (d) Rallus fuperne fufcus, ad olivaceum obfcurum inclinons, inferne
fuliginofas, albo tranfverjim finaîus ; tceniâ infra oculos candidâ ; fafciâ
fupra peâus tranfvérfâ eajlancâ reâficibus füfcïs, cris cxttrierîbûs ad
olivaceum ebfcurümvergentibus. . . Rallus Philjppenjts torquatus, Briflon,
Ornitkol. tome V, page -f70.
OISEAUX ÉTRANGERS
DU NOUVEAU CONTINENT
Qui ont rapport au R âle.
; * L E R Â L E Â LONG B E C .
Première ejpèce.
L es elpèces de râles font plus diverfifiées & peut-être
plus nombreufcs dans les terres noyées i& marécageufes
du nouveau continent , que dans les contrées plus sèches
de l’ancien. On verra par la description particulière de
ces elpèces, qu’il y en a deux bien plus petites que les
autres, & que celle-ci eft au contraire plus grande qu’aucune
de nos elpèeés européennes*; le bec de ce grand
râle eft auffi plus long, même à proportion que celui
des autres râles; fon plumage eft gris, un peu rouflâtre
for le devant du corps, & mêlé de noirâtre »ou de brun
fur le .dos & les ailest le ventre eft rayé de bandelettes
tranfverfàîes blanches & noires, comme dans la plupart
des autres râles. On trouve à la Guyane deux elpèces ou
du moins deux variétés de ces râles à long bec, qui diffèrent
beaucoup par la grofleur, les uns étant de la taille
jVoytT^ les planches enluminées, «.* 84ÿ.
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