
z 6 ô H i s t o i r e N a t u r e l l e
eft aux Orcades, aux îles Feroë, fur les côtes d’Iflande,
& vers le Groenland; car il eft aile de le reconnoître
dans le tuglek des Groënlandois (q ).
Quelques Écrivains du Nord, tels que Hoierus , médecin
de Berghen, ont avancé que ces oifeaux faifoient
leurs nids & leurs pontes fous l’eau (r ), Ce qui» loin d’être
vrai, n’eft pas même vraifemblable ( f ) ; & ce qu’on lit
à ce fojet dans les Tranfa&ions philofophiques ( t) , que
l’imhrim tient fes oeufs fous fes ailes, & les'couve ainft
en les portant par-tout avec lui, me paroît également
fabuleux. Tout ce qu’on peut inférer de cés contes *
c’eft que probablement,'cet oifoau niche for des écueils
ou des côtes défortes, & que jufqu’à ce jour aucurî
Ôbforvateur nra vu ion nid..
. (q) .Le? tuglefc, dit Crantz , eft un plongeon de la gïoïïeur d’u»
» coq-d!inde, .& de fc couleur d’un étourneau, avec je ventre blanc*
» & fe dos noir ; parfemé. de blanc; le cou eft vert , avec jjn coljieif
v>rayé de blanc ; le bec eft étroit & pointu, épais .d’un p o u c e &
a» long dë quatre ; fa longueur de la tête à la queueef t :de deux
pieds, -& cinq;pieds d’envergure, » Éiftoire générale des Voyages,
tome X IX r page q.y,
* (r ) Voyeç Sibbaid. '
, ( f ) M- Klein refuie, avec raifon, d’en rien croire. Huit hifioriee,
dit-il , non habeo jidem,
* (l) N-° 473 > page 6 t*