
tarit pour le naturel que p af la taille ■ efitre le s unes &
les autres, à
* LA PETITE MOUETTE CENDRÉE, (u)
Quatrième ejpèce.
L Â différente couleur de fes p ie d s , & une plus petite
taille, diftirigüênt cette mouette de là précédente, à laquelle
du rèfte elle rêffemble parfaitement par les couleurs ;
.* Veyfy lés planehes'^nfemihéesit.". f 6ÿ i fofcs la dàb^insftioïi
de p etit Goéland.
(u) Eft Italien» garnira, galetra> & fur ïe lac de Corne* gtßder;
enSuifffr, holbrod, hollrôuder; & furie lac de Confiance» filenbeçh^
en Polonois, mewa, rubitew-morski ; en Turc , bahqfe.
Betôn , Nàt. des Üjfêàüx, pagt 'i f ô .— 'Làïns
eine reus. Gefner,Xyi. pàg. 585 Latus maximus début ï f ag,
._Lotus cinereus primus. Jonfton., Avi. pag. Barrée;,^OmitkoL
claf. I , Gen. 4 , Sp. 1 .^ L a r u s c in e r e u s m a jp r ß ^ d ls k ^ , Aldro^ande,
Avi, tain I I I , pag- 72- — L a n is a lb jis m a jo r ( f a l s o j ^ l f e m, ibidem.,
pag. 71 . ^ L a t u s a lb u s Mâjôr f f â l s f j Bêtlorfii, Wfflüjgfcïiy , . ‘O r n ith o l.
pstg. 264. — Ray, S y ït o p f a v i. pag, la^ , n i 9. — d lb a s tnajor
/ f a h b J .B i b b d d . S c o t . illp ß r . part. I I , I&. n i , pag, aô'. — L o tu s
m a n n u s . Rzaczynski, H i ß . f ia t , P o lo n . pag. z t t ', & L o t u s c in e r e u s ,
f e n s a b la c in e r e a  ld r o v m d i. H in m d o m a rin a G e fn e r i, A u â u a r . 8^.
t,a grah'dê jnoüèttô Blaftdïë. Sulefne, Oîïtithôî. pägd
â i Laïus JfiprrHè diknè (heraus , infime HtvMs ; cfiptie & ribo wneelo*
ribus; macula utrlmque poni fieulos Ju fiâ , nrmgibus feptem .jrimorib*
nigro terminât# i htemßjue. marginatis ; txtimâ extern# nigfo ßmbmtä
fix ta èr feptima alla macutö ^ûmce ftotatis, reârïcibus çandidis, Gavia
éinêïêà miriét. ÏBfïffon, 'Oftuthil, toitiô VI» p’âgë Vy"8»
on vo it le même eendrérclair & bleuâtre fe r le manteau,
les mêmes échancrures noires tad^téçs- de blanc au*
grandes pennes de l ’a iie , & enfin le m e p e bianc de nei^e
fur tout le refie (lu plumage , à 1 exception d ’une m ouche
noire, que porte conftammeqt cette petite mouette aux
côtés du cou derrière lu e il; les plus jeunes o n t, comme
pour livrée^ des taches brunes fur les .couvertures de- Paife *
dans les plus vieilles les plumes du ventre ont une légère
teinte de couleur de rô le , & ,.ç e n’cft qu’à la fécondé ou
troifième année que les pieds & le bec deviennent d ’un
beau ro u g e , auparavant ils j|p|t,ilivides.
C e lle -c i & la mouette rieufe, font fes deux pfes petites
de toute la famille ; elles ne font que de la grandeur <f uu
gros pigeon avec "beaucoup moins d’ épaiffeur de co rp s ;
ces mouettes cendrées n’ont que treize, à quatorze pouces
d e longueur, elles font t r è s - fe fc j! très-propres & Abri
remuantes; moins méchantes que les grandes ; & font ce pendant
plus yfee s; elles mangent beaucoup d ’ infeétes ; on
les vo it, durant l ’ é té , faire mille évolutions dans l ’air après
les fearabées & les mouches ; elles en prennent une telle
quantité, que fou vent leur oe fophage en eft rempli fefqu’ au
b e c ; elles foivent fur les rivières la marée montante^*/,
& f e répandent à quelques lieues dans les terres, pjepant
dans les marais les verraiffeaux & les fangfues,, .& Je foir elfes
retournent à la mer. M . Bâillon qui a fait ees obférvations, (*•)
(*•) Quelquefois,elles les ^emonteiît Fort haut-: J&. Bailfon eù a y»
fur la Loire à plus de cinquante lieues de foiv embovchvré.