
particulière fur cet oifèau & fuir les
autres du même genre » 3 5*8. I
O iseaux pélagiens, font ceux qui
: ne fréquentent que les hautes mers
'& qui tte connoiflfent pas i’homme ;
lls'fe laiflenf approcher & même
* faifir avec une fccurité que nous
- appelons ftupide;, & qui n eft que
l ’effet du peu de connoiffance qu’ils
< ont de l’hôittme, 462.
0 i s e a u X vèrtniveres , tous les
oifeaux qui fe nourriffent de vers,
fe voient en grand nombre fur les
- terres humides, dans le mois d’O ^
■ I tobre pendant les pluiçs, mais des
que les vents froids commencent
à deflecher & reflèrrer la terre ,
tous les vers fe recèlent aflèz profondément
, & les • oifeaux auxquels
ils fervent de pâture, font
1 obligés d’abandonner les lieux où
I Jes vers ne paroifiênt plus ; c éftià'
la caufe générale de la migration
des oifeaux vermivores dans
xette féconde faifbn, 5 5 • ■ *?- Ils
vont chercher cette même pâture,
dans les -terres du Midi, pu commence
la faifon des pluies , en
Novembre & Décembre , & par
une fèmblable néceffité, ils fpnt
forcés de quitter au printemps ces
terres du Midi, où les vers difpa-
rxiffent dès que la terre n’eft
plus humide à fa furface & que
fe chaleur l’a defîéchée, ibid,
P
P A I LI/E n E N-rQ U E U E. Voyt£
CjlSEApx du Tropique. ••
P a o n ( petit-JÉjdes: Lofes. Veye^
C A pKÂLE.
P-'É fe TC A îf'i grand oifëau très-
remarquable par la hauteur de* fa
taille , & par le fàc qu’il porte fous
le bec, 282. —Anciennesfafeles.au
fujet de cet oifeau, 2 83. — II fèroit
, le plus grand des. oifeaux d'eau«, fi
i’alfeatroflé n’étoit pas plus épais,
& fi le flamant n’avoit les .jambes
beaucoup plus hautes. W—îLés aifeÿ
du pélican font fi grande&j-.que,
fon envergure eft de onze àdouze
piéds. — Ses! mouvemens. dans
l’air, fâ manière de pêcher, 2 84,- ,
If remplit, fon fàq de poifl-ôql; &
va enfuite I’avaler: & le digérer à
loifir fur quelques rochers* Pn
pourroitett faire, comme du Cor- .
moran, un pêcheur domeftique, —
Exemple à ce fujet-, 285,.— Sa.def-
cripoon, 2 8 6.'—Defcription particulière
des deux mandibules.de fort
bec & du faç qufeft aü-deffou§j ce
f a r peut contenir vingt .pintçs de
liquide.— Le pélican g fl fufceptible
de quelque éducation, iSy.-r-Son
naturel, eft aflèz focial. — II s’.él,ève
extrêmement haut dans. les airs,
quoiqu’il pèfe r vingt - quatre, OU
yingt-cinq livres. — Remarques
pailicüliùes fur la'legèreié des os?
de; cet..oifèau, &- fur- ' fe’ quantité’
d’air répandue dans ’ tbtitje tifla
defon cdrps, ’ I f vit longtemps
, même en captivité. -î-lJ? eft
âfléz rare en Erancfe, fur^tout dans
les provinoesfttnfèriéuhssz <—■ Il le
trouve en aflèz graHd nombre -dan's
les provinces .méridionales'de l’Allemagne
, & particulièrement fur le
Danube, 2 8 9/—II fè trouve aiflr
dans la Grèce ; mais il eft étranger
aux climats du Mord},, 29$®^ — II
ne paroit* pas aller plus loin que
«Tans la Ruflie ïôuge & dans la
Lithuâiiie, 291. — Paflàge dès
pélicans fur la méditerranée. —■
Us tefteiit. : pendant l’hiver én
Égypte; 'en Judée, &c. — On
3ëS retrouve en plufieurs endroits
du: nouveau^ comment, ’.2-9 a?» JS
Lieux de l’Afrique & de l’Atfitfoù
jis fe tfeuvent en grand nombre,
J2.9 3. — Qtt> éri -f oit auflï à la nouvelle
Hollande où ifô font dfette
grofîèur extraordinaire.;-^ Lieux
<5ü ris fè ’trouvent en Amérique ,
294. — Ils . font -eh fi. grand
nombre à fa côté des Sambalés &
a cellé de Paiiama qu’on en charge
des canots , & qu’on en fond la'
graiflè dont on fè fèrt comme
d’huile.—Ils pèchent dans les eaux
douces tomme dans les eaux> de
i la mer ; le-pélican fréquente même
fl'les! pays les plus fècs, comme’ la
I Perle,& l’Arabie noir on lui donne
’ ■ le nom de -(peau ‘o,u fifi,affjeau
[ïf' d^lat rmjtè / ’jüléeêt^n’il porte de
^ ;wès - >vdàW' fon. lac
* pour LDifcuffi.
qr| critiqiïèWi fufeuifes dif-
«n.féfensîfeèmis ,
p -.'«LP V — Sa* manière de ' dégorger le
’ ! poiflbnïqu’il porié'dèns-'ifpnr'fe.e }
• rà^Su.— Il nielle à terre|&^non pas
fur Je s , arbres' i&çfîiiipiçij l’ônt dit
quelquès NaturaMes» w 2^|>, —
Mais il fe perche fur les frères
.-quoiqu’il ait le^'-pieds- pdihés^ —
fi-^nporte 'daps rfèn - fan ^ .ehaque
pêche 'aiïjtant de-poiflbtt qu’il en
„faudrcdt pour le ' rlpag ^de.-î^i'ic5
■ |j hommes, î||©o. — Sa manière;dç
manger! — Défcriptiûn^ê fàc
& üfagfe qûloh’ en
Conformaûqa' pgr’ticuiiètejde la
trachée-artède de’cet oifeàu,13*92.
— La ~chair n’eft; pas feonné à
( manger ,'3 04.
PÉLICAN ( variété du Mj 1 .* fe
I pélican brun.jj^o’&î — ,2.° le p4*
lican. à bec detttelé^ÿetpj1 J
P e r d r i x , n’ont ;été portées dans
l’ile dê Malte que,veijS , le mifieu
-du dernier fièqfe , >^11.
P-H A L A R o P E S?, nouveau genre
de petits oifeaux aquatiques ; qui,