
dont le feepnd qu celui de Spitzberg, paroît à la frruéfurtf
de fen bec, articulé de plufieurs pièces., & fermpiité) dfir
fiarines, eti mycmx, aulfs-bicn qu’à feu crçajfmmt de gre*
youilks, être un pétrel, plutôt qu’un goéland. Au relie,
il paraît qu’qn doit admettre dans i’elpèce du grifard,
une race qu variété plus grande que l’eipèee commune,
& dont, le plumage eft plutôt ondé que tacheté ou rayé*
cette variété,, qyi a été décrite par M. JLidheck (y ) ,
fe rencontre fur le golfe de Bothnie ; & certains individus
ont jufqu’à huit à dix pouces de plus dans leurs principales
dimenfions, que nos grifards communs.
LE GOÉLAND À m a n t e a u g r i s -b r u n
o u L E BOURGMESTRE. » •
Cinquième ejpèce«
I_jes Hollandois qui fréquentent les mers du Nord
pour la pêche de la haleine , fe-voient fans celfe accompagnés
par des nuées de mouettes & de goélands. Ils
(y) D an s les Mémoires- de. l’Académie de Stockolm, voje^ la
CoIIeétion académique, partie étrangère, tome X I , page y 4.
fa ) En Suédois, maos ; en Anglois, hming-gull ; en Hollandois,
lurghermeijler ; & il nous paroît qu’on doit y rapporter le krykie des
Norvégiens, le skierro des Lappons & le tattarok des Grô.ëniandois,
Burgher- meijter Spitfaergenfis Friderici Æartenfû. Ray, Synopf. avL
pag. 12 7 , n„° 3. — Burgermeijîer. Klein , Avi. pag. 1 dp , n. 4. ; &
pjauius procenful, pag. 148 , n.° 7. — Larus cineteus, maximus. Heiring
gv.ll. Willughby, Ornithol. pag. 262. — Klein, pag. 137, X
D E s G à É L A N D éV 419
cnit che rch é à les diftinguèr par le snoms fignificaufs où
imitatifs de inallemucke, lùniîew, ratsher % kmgegef (a) > &
ont appelé celui-ci' burglïêr-màftet ou botifghéjlre), à catlfè
de fa démarche grave & de fa grande taille, qui le leur
a fait regarder comme le Màgiftrat qui' fembie prefider
avec autorité au milieu de ces peuplades turbulentes &
voraces (b )\ Ce goéland bourgmèftre eft én' éffet de là
première grandeur, & auffr gros quë^ fe goéland rïoirt
manteau ; il a fe dos gris-brun, ainfi que lés permet dé
l’aile, dont les* Unes foftt terminées- dé bfâtfc/ lel^auïrëé
de noir, le refte du plumage blanc ; la paupière eft bordée
Ray, pag; T dyt, A* et, 2, — SiÊbâldrAro/épart. , pkgiyg.
— SJoStte, Jadeiicïjliig é 312*2,', ri.° 3. u_-Ldrils dlblàdofib ünered^ifcp,
J.innæuf, Farna Sueciea K n.° 12& — Larus. al^fajo^ofufcq. Leffàs
jvfius. Idetn), >Syfit. nat. ed, X , £ea. Sp. 4. ^'L^msyimefip_
maximus marinarius pifeator. MarfigL Danub. tom., p’ag. 84, tab.
40, trèi-ffiâuVaife^figüre. — GoïlààiLovt laruS îàichheîemis / èamû tiré*
HiJJimâ. Feuillet:, Journal d’obferv citions ( 1 7 1 4 ) , Pag- 37l - —
grand goifland cendré. Salerne, Ornith. page y S 6. — Ee.Bourgnieftre,
Idem. pag. 3 8 3. — Larus fupernè grifeo -fufeus, infiniè albus; capite,
collo & uropygio concoloribus ; remigibus grifeo -fufeis , apice albis, binis
exîimis extremiiate ni gris ; reâmibus jandidis. " Larus grifeus. Briflon,
O mitÜ. tome V I , page 162.— Nota. II paroît que l’on dl)itO%|»poft^
ici le larus ttidaüyhis albicans de Muüer, Zoolog. Dam.c, ,
ainfi que le larus fubtus albus, dorforqfirp\ & Pfibibus, Mcis^ esi
Catalan, gabina ; de Bârrère, Ornith. cîafi 1 , Geri. q v , op. IV• y,
fa) Voyc^ l’article précédent & les fuivans.
/ b ) « II y a en Groenland une quantité pro'digieufë d’oifeâux
aquatiques , & l’on y voir toutes les efpèces dont Martens donne &'
}a defeription dans Ton Voyage de Spitzberg, & plufîeüri ^autfes «
dont ü n’a pas fàii mentidni Audérlbn, toute I I , p u g i'y e.- )
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