
qu’ils font fouvent retentir d’unè colline à l’autre, & c’eft
probablement de ce fon articulé, & femblabfé au crrdes
Frais courlis, qu’on a donné a ce grand pluvier, le.nom de
courlis’dé tèrré. Bétail dit qu’au premier afpeêt, ïï trouva
dans cet oifèau, tant dereflemblânceaveela petite outardâ,
qu’il lui en appliqua le nom ;» cependant, ce n’eft ni une
outarde ni un courlis, c ’eft plutôt un pluvier ; mais en
même temps qu’il tient de près aux pluviers* par phfftefos
caractères communs, il s’en éloigne allez par quelques
autres, pour qu’on puiflè le regarder comme étant d’une
èlpèce ifoîéé, parce qu’il porte des traits, d’une conformation
particulière, & que fes habitudes naturelles font
différentes de celle! des pluviers,«
D ’abord cet oifeau eft beaucoup plus grand que le
pîuvifer doré,/ il eft même plus gros que la bécaflfe ; fef-
jambes épaiffes ont un rendement marqué au-deffousCdu
pedibus cmêms. . . . QÉdicnmus. Liiuaæus, Syjt. nqt.çâ. X , G,en<. ys^
Sp.9. — Gavia~rojtro virtfeente,, amico, acuto. Klein, Avi. pag. 20.1,
n.° 4^ -r- The Norfolk ploven Brit. Ziooîogl^fâgp 37-,- avec-, une aflez
fegUe figure, , p|?u|c||e Groffe brach/qgel, ode? glutk. Erifch^
yol. I I , tab. 3,15-7— Outarde, ©ftarde ou bitarde. Albin, tome I »
page 6 1 , avec »ne jnauvaife figure enluminée-, planche 6 9 ..—*
Pluyialis fupernè grifeo. - fulva, pennis la mediofofeis >tirc& rnargines.
fxdvis^ infetnefodya , medio pennarum, in ■ eoll^ infm.ore & fupremopejftbrei
f u j j f o ç . l Ü B f o J a i n J r p oculos.jàjfdi
reâricibus Jix intermediistgrjjgi%, fqftiis^jyjgis. circHmformpije pftrdlïlki»
tribus utrimque extimis tandidis , biais utrimque extimee proximis nigrîcante
tranfverfm Jlriatis lateribus ; aigrie ante u r p i f o g i * • Pêw^isjmajm
GLdkmmus vulgb diùla. BrifTon, Omithol. tome Y , page 76,
genou qui paroît gonflé ; caradère d’après lequel Belon l’a
(âfy il m’a comme le pluvier , que
trois doigts fort courts ; fes jambes & fes pieds font
jaunes ; fon bec eft jaunâtre depuis fon origine, julque
yers le milieu de ià longueur, & noirâtre julqu’à fort
extrémité ; il eft de la même forme, mais plus gros que
celui du pluvier ; tout le plumage; for un fond gris-blanc
.& gris-rouffâtre, eft moucheté par pinceaux de brun &
de noirâtre, dont tes traits font allez diftinéts for le cou
& la poitrine, & plus confus for le dos & for les ailes *
qui font traverfées d’une bande blanchâtre ; deux traits
de blanc rouffâtre paffent deffas & deffous l’oeil ; le fond
eft. de mouleur rouffâtre for le des & le cou , & il eft
blanc foüs le ventre qui n’eft pbiht mouchitê; -
r | Cet oifeau a faite grande ; il paît detailiÿ for î tout
pendant le jour, , & vole alors affez: bas près; de terre ; il
court for les pelôufes & dans les champs auffi vite qu’un
chiei&| (& G’eft de-ià qu’ett quelques pi$vinceS/j comme
en Beauce, ôndui-a donné le nom à’arpénmm ( c j j il
s’arrête tout court après' avoir couru tenant fon corps
t, (b ) Ç ’eft la. forcé? du mot cedicnemus, cbmpofé par notre vieux
Naturalise 'qui parle ainfi de cët^ôiïeaii: « Une particularité enfeignù
aies |à£oiîjÊr|r«flfe' âïi-'defTôus <2
du plijdes genoux/ qui’ provient dë^I’os de'la'jambe qui efif grofe «ç
outre-méfure en oet- endrûit-Ia ; ( donc- pour le* faire féifeux coiiUoîirfc <c
» Nature dis Oifeaux, page 340.7
(cj Vofoi Salerne, Ortâth&l. pâge jj'ijy ïq u f pafbîi âvorr très-biëii
'Obfervé cet oifeau. ifl reHv ' ’ d'Æ ’ Ci.\