
45.2 H î s t o i r e N a t o r e l l e
Naturalise a donné la description. L ’anhinga du n.°y <fo,
a bien, comme celui de Marcgrave, le dédits ' du dos
pointillé^ lé-bout de la queue liférécde gris;'& le relie
d’un noir luilânt ; mais il a aulïi tout le corps noir &.
n’a pas'là tête & le cou gris, & la poitrine d’un blanc
argenté. Celui du n f y f j) , n’a point la queue liféréèi;
néanmoins nous croyons que ces deux individus apporté
de Cayenne, font non-feulement de la même elpèce
cntr’eux, mais encore de la même efpèce que l’anhinga
du Brefil déèrit par Marcgrave les dif^ences de icOUl-
leurs qu’ils présentent, »’excédant point du tout celles
que l’âge ou le lèxe peuvent mettre' dans le plumage des
oifeaux,: & particulièrement des oifeaux d’eau. Marcgrave
fait obièrver de plus que Ion anhinga avoit les ongles
recourbés & très-aigus, & qu’il s’en fert pour faifij- le
-poiffon ; que lés ailes font grandes, & le portent étant
pliées, jufqu’au milieu de là longue queue ; mais il paroît
lui donner une taille un peu trop forte en l’égalànt au
canard : l’anhinga que nous connojlibns peut avoir trente
pouces ou même plus, de la pointe du bec à celle de
la queue; mais cette grande queue & Ion long cou,
•occupent la*plus grande partie de cette dimenfion, &
ion corps ne paroît pas beaucoup plus gros que celui
Ü un morillqn.
Totk. F U I P l,XX Xr;ray.4-5
»2) t tfhsjc . r) o L’ANHIKGA. C. Jîarôn.Scul