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3 3 2 H i s 't o j r e N a t u r e l l e
eliç a près de treize pôucès du bout du bec aux ongles*
près de feizc julqü’au bout xle la queue , & prefqùe deux
pieds d’envergurè; fa taille -fine & mince,, le joli gris de
fon manteau , le beau blanc de* tout ledevantdu^eorps-,
avec une calotte noire lût la tête, & le bec & les pieds
rouges en font un bel oilèau.
Au retour du printemps, ces hirondelles qui arrivent
en grandes* troupes fur nos côtes maritimes, ïfe féparent
en bandes, dont quelques-unes pénètrent dans l'intérieur
de nos provinces, comme dans rOrléanois ^ ^ en Lorraine
en- A llk e^ / , & peut-çtre plus loin, en fuivant
de Oviedo. — Hïrméto.jnârma,1 fierna Turneri. RzitæjrKsfâ, Audüàtséiljk
nat. Peton. ^ ^ 3 8 5 .— Z a w atbkans.'Maifigl. Domtb. tom. |V -,
pag. 8 8. — Klein, Avi, pag. 138, n£ '10.— L otus.. Moehjring;' Avi.
Ge®. 74.— Sterna caudâ forcipatâ , reftricibus dmbus ,extitnis'albo nigro-
aue dimidlatis; hirundo. Lïriiiæus, Syjt. nat. èd.'X, Géri/'yq; Sjp. -î.afc.-
Sterna redricibus extimis màximis dimidiàto aibis mgrffqûe'. Idem, Fauna
Suecica, n.° iî?.7, — Sterna hirundo, caudâ forficatâ ; " redricibus duabus
extimis àlbo nigroque dirpidiçttis. MuHçr » Zoolog. Dan. ji. -»*
Goiland ou taras mihor melanocephahs. Feuïüee, Obfervatlons phkquef,
édit. 172.3 > page '410* — -La grande alouette de nier.. AJbin,
tonte H , page 57, avec une" figure mat coforfée, :f>fanchè 88.—
t ’hfidndelie’dfe mer. Saleftte, OrnkhüL pàg. —{StêHa Jupeiiê
çlnèreo-alba, infetnV nlvta; çàpite Jùperiore nigro ; remip^ùsijèptem pri^
moribus interdis versus feapum cluereo - nigticantibus ; redricibus: tineféo*-
albis... Sterna major. AL* grande'hirondelle de mer. BrilTon,Orhkhot,
tome V I | page 2.01,
-fa ) M.'Salerile'dit qu’en Sologne ofi l’appêlle
• (h) M. Lottinger.
my< Sur ie R hin, vers Strasbourg, on lui donne le nom de fpeurtr
Rivant Gefner,
ta
t iE S H f R & W D E L L t ë S D E M m . 3 3 3
ïes rivières, <So» s’arrêtant'fur lpsU&clv&’ lùr lés** grands
étangs* mais febgrjA -de-f’efpqee relie fur.des dotes &. fe
porte au fur Içâi a; ob&tvé-qubl’cin; a
coutume d’en trouver en quantité „a^cinquante. lieue,s, au
large des côtes les' plus occidentales de ^’Angleterre »
& qu’au-delà de cette diftance,. on meb laide pas d en
rencontrer encore dans toute la traverfée ijufqu’ù Madère g
qu’enfin céftc grande multitude paroufè raflembler pour»
nicher aux falvages f petites îles déferres peu disantes ,des
Canaries;^/- i
/ Sur nos côtes de Picardie ,^fdest-hirondelles de mer
ïs/appellentpierre-gârinsyyQ,t font, dit M. Bâillon,/des
oifeaux auffif-vifs queî légers ^ ;-des pêcheurs -hardi$ &
adroits; ils- fe précipitent tdans la -mer fur? le. ipoiffon
qu’ils guettent, & app|v avoirplongé,-fe relèvent, .&
fouvent remontent en un inftant sàda mêmeyhauteur, °à
ils^étoîent en l’air ; ifs^digèrent lesvpoillbn. prefque aufït
promptement qu’ils le prennent, car il ffe fond en. peu de
temps dans leur, eftomac; ila partie qui .touche,/le fond
du fac le diffoutla première ; & l’on a obfèrve.tce.même
effet dans les Itérons & dans.les'mouettes; mais en tou|
la forcé, digeftive eft fi grande dans $es hirondelles, de
mer , qu’elles peuvent àifément prendre un-fécond ^repas
une heure ou deux après,le premier;; elles le battent
fréquemment en fe difputant leur proie, & avalent des
poifîons plus gros que le pouce &. dont la queue leur
■ ' ■ . (p) Synopf, avi. pag, ly 1,