
naturellement à.’ . . . . . . . . • ; elle m'a été
communiquée par M. Thouin. ( V . f . )
- Les rameaux 8c la cote moyenne des feuilles
.ont , fur* mon exemplaire , une teinte rougè.âtfë; !
6 . Me k c u r iAî -E cotonneufe j Mercurialisto
mémo fa. MercuriaUs caule fufruticojo , foliis to-~
mentofis. Lin. fpec. plant, n. 4.
Phyllon tcfilculctum , & phyllon (picatum. Bauh.
n. p. ra i . Moiif. hiit. :2..p. 415. loû.y.tab. 14; ,
g. j& 6. Mxrcu-iaiii fruticoja, ir,eana3 ufiiçùLita ,
ÜC mercuriaïis fruticofa f hioav.a ^fpicaia.r\ ournef.
p. y.34.-Phyllon arrhcnogoàofi & ihcligonon , f>ho
inca-io , mo.vspeffulanum. J. B. hift. 2. _ p.- 981.
Phytlum marificurn & phyllum / a mi ni fie um. -Gluf.
hilK 2. p. 48. Phyllon marificurn &r fczminif.cum
Parkinfonii. Rai. hift. vol. I. p. 164. Phyiion ar-
rhenogonon &c phyllon tkeligopdn.- Lobei. ifcon.2yo,.
MercuriaUs tomentofa. Mill. Dicf. il. j . Gouân.
Hort. Moufpî p. 507. f l . fr. 2,53. n. i.
1
C ’eft un arbafte dont toutes lès parties- font
tomenteufes , incan.es 3 très-douces au toucher.
La tige ,-eft btanchue , foible% droite'. ou un
feu tombante', cylindrique , longue d'iin pied
un pied 8c demi. Elle eft;. garnie de feuilles
oppofées-, rétrécies inférieurement- en de»courts
pétiolès , ovales ou légèrement ovoïdes , obtufes
ou à peine pointues , ouvertes ,Çmolles , blan-**
châtres , un peu épaiffes , nervées obliquementy
les unes entières , les autres bordées ., vers l’ex;
trémité , de dents en feie , rares & diihntes. Ces
feuilles Ont affez communément, für-tout dans
les individus cultivés , un pouce à un pouce SC
demi dé longueur fur une largëur de cinq à douze
lignés. Les pétioles font courts , longs de deux ;
a: trois lignes dans les plus grandes feuilles,
mais ptefque nuis vers les fommités de la plante.
Ils Ont la bâfé accompagnée de deux petites fti-
pijles droites, lancéolées , ou ovales-Iancéolees,
pointues. Les fleurs font petites , ünifexuelles ,
dioïques. Les de tus mâles viennent fur des pédoncules
axillaires , folitaires , cotonneux , fou-
vent plus longs que les feuilles. Elles fontraf-
femblees , vers l'extrémité de Ces pédoncules ,
Î>ar petits- paquets feffiles, tantôt un peu diftans
es uns des autres , tantôt rapproches en manière
de tête ovale ou ârbndîe. Les fleurs fe melles’
font également axillaires , mais ifolées
fur des pédoncules fort courts. Lès folioles du
calice font ovales , très-ouvertes. L'ovaire eft
très-velu1, très-incane & chargé de dëux ftyles
divergens, un peu frangés ou denticulés du côté
interne. Un filament capillaire , fterile ,- eft logé
dans chacbni des filions dont font créufées fes
parties latérales. Les fruits font lanugineux , di-
dymes & compofés' dé deux coques monôfper-
jnes. Les femehecs font glabres, aEondiés , un
eeu plus greffes qff un grain de millet , & prennent,
d it -o n lo r s de leyr- maturité, une cou»
leur bleuâtre. Cette efpèçe.creît naturellement
en Efpagne , en Italie |, dans. parties méridionales
de la France.^ Ôn la cultive an jardin -
plantes. T?. ( F. v . ), Les exemplaires defteches
offrent ^bavent-, dans, leur partie ftipé.tiéure ,
une teinte.légèrement vineufe.-'
Obferv. On peut remarquer ici que des analogies
forcées, que le$;.reffêix»blance$ îles- plus
éloignées & les plus gtofùères ont quelquefois
induit lès anciens à attribuer aux- médicanuns
& particulièrement- à certains végétaux , telle.
ou telle, propriété. Àinli , d'après la foi me u f
ticulaïre du fruit des mercuriales -, ils a voient
accrédité l'opinion ridicule que les individus
( mâles , fuivant leur fyftême } , qui portekm
ces fruits , étoient propres, à faire engendrer
des garçons , tandis que les individus mâlesff feT
melles y à leur compte.}. ,mù .ils ne voyoient que-
dès fleurs ftériîès, Co%mdni'qu6iëht la facultéde
procréer des enfar.s deT'autrc fëxE C ’-étoit fur-
tout la mércùriale'cotonp.è'ufe qu-ils fec'dfnm.m-
doient fous- ces rapports en lui -prodigu-aiu les
noms- de phjllorr àrrhencgondii 'ou marificurn&
d e phyllon tkdigonon q u - foeminificum.
7 . M e r c u r i a l e à . f e u i l l e s alterne,s y Merçu-.
ri a Ils qltèÆifülia, Mircnriqlis fuhvillàfq , rartiofu ,
fouis alïehiis/ , quaridoque trilobis.
C'eft une plante qui paroît h e r b a c é e& dont
toutes, les parties font chargées de poils courts,
peu abondans} qui les rendent légèrement fea-
bres. Elle offrè , entr'autres caraélères 5 une particularité
fort remarquable dans çé genre | jé
veux dire celle' d'avoir les feuilles & . les'rameaux
.alternes.
La racine eft fibretife & produit une tige ra-
meufe fouilÉte , cylindrique , fuperficiellâment
ftriëe, couchée ou du moins affez fort inclinés
à la baffe , droite dans le refte de fon étendue.
Cette tige a huit à dix pouces de longueur;
Les rameaux ne laiffent pas d’être ouverts, tes
feuilles font alternes ,. pétiolées , ovaies ou
ovales-alongées , un peu obtufes , obfcurêment
& aflèz irrégulièrement crénelées en feie ,. minces
, vertes des deux côtés , la plupart divifées
plus bu moins profondément en trois lobes1;, dont
les deux latéraux font beaucoup plus courts quo
celui du milieu. Ces feuilles ont douze à quixiis
lignes de longueur fur une largëur de fix à huii
.La longueur des pétioles eft à peine d'un demi-
pouce dans les plus grandes feuilles. L'individu-,
que j'ai fous les y eu x , feïnble dénué de ftipales,
& n'avoir que des . fleurs femelles. Les pédon**
cules font grêles , axillaires, folitaires , plus
longs que les1 pétioles , & chargés ordinairement
chacun de deux fleurs , dont l'une eft ;placéï
à foii extrémité , & l'autre un peu au deftus de
fa .partie .moyenne. 1 II .pafbît qtJe' cette dernière
avorté fréQuemïnêhç- Lé çalifte trpis fb“ '
fioles , & l'on -apperço itj ainfi que dans les- autres
efpèces,j,fuii fifeplogé; 4an§,.chacun déç.fiUoné.
de i'oyairé. Le fruit confifte?eh
peu-près de la forme 8c de la groffeur de celles
de1 la mercuriale * annuelle ■ ■ •'i/jdL:eft . ccnipofé de
deux coques ‘légèrement velues: Cette pîântê
croît natureliement,'au,. Sénégal , & en a.ëté-
rapportée par M. Adunfon. ( /. in fierk. D.
bdtpctfieu,)' ’Sës fornmiré'5 Te' 'cbfôrénHégër.èmént
db'pourpre par la deffiècatiorî;'-. < r
^Obfçrv. J’ai remarqué qu’un, des ovaires^n-
nonçoit un fruit à- trbjs;bbques, par-la'bèn-
bouro.it avec -la difppfitipn. alterne des ffeuillés ^
à rendre apn quelque fort© cette efpèee, 4^teri»é-.
diacre. entpe; les. merc.u^ia^esT & .l.es- acqiypfiay , •
MERIANÈLLF, y ' M l ri ciné fin. Lors_;de la •publication
de î’art'icle 'Atitholy^a'dans cet ouvrage,
éti voulant eonferver les gènrés gladiolus Sr an-*
th U y f f iy j’avois cru de'vpiP Tép^rèr'Hë|çé ’dérfiief
les efpèces ’dont la.côrplfê eft cbmp,ofêé’îd';uh Ibhg
tube tefn^nëc par 'un lïîtibé |>fclqi^;Régulier','&1
je; prôjètt'bis d’en; conlfitifer ïifi gérïrè particiifièr
fous lé nom de M e r ïà n e llà ir Mais :.fes pbféf yatro^s
qùe' j’ai été! â même dé ;fairé depuis cëtte épo-;
^h'èxîftÔit ëfitrè ^Gés
trb,îÿ^g^rir^-'qd^^é's 'linftfëjs.'' illïtfoirés!. -Je v-fehs
ên Çohféquëhcë dè! préhdré-lë ‘parti' dé des- Confondre
& dé les déduire .au, féal gény è g lcd io -
lus ( voye$ illufir. gin: '■ -3-I. ) ; ce- qu'a auffi
fâit!;.depuis. M.,. /Gærtner. -Ainfi les, plantes qui
dévoient iêtr^^éiîtfôh'néèk, ici :ne le feront que
dans lé fupplément de cè ’ .0i$3ohbâiï-ë', ''à'ràf-tff
{xlaÿeul. .. .
miiraiMvjir, momtette j moehnngia ‘ nu’ùuia.
Lin, ffpec. plant. ;yql.,;2. p. 202;
■ •VAlfine'tenüifolià irtufcpfa.’ Bauh; pin.' Jpag‘.' ifr.-
Tonrnef. p. 243. Morif. hift. 2. p. 2 5 1 'Sféi.
5. tab. 23. fig. 12. Segui. V'eron. vol. i .p . : i8.
rtab. y. lig. iA Alfhze pimtanu çapillacèo ~folio. -
Bauh. pin. ibid. Rai. hift. vol. 2-. pag. 102}.
^ch.m h. Alp.-yôL t. 6; Pinken, alm', pàg. 23.
Phytog. tab. 7.5.fig. I. Â/fatmufioft yâitfiainl.
J. B. hiff?» 3r.,;p.;x3b f. Alfine miifcôfq. Dalbch. hift.
gaU*V'.vbl.(2. p. I 29.. Alpie faxifra'ga
ngùfiifolh minima ~ ^ ^ ^, mont.. a..m. c'o-■tufim rm \eJ cphr.-ë
I. p; 292. tabi-- 29Qi> Alfine mufeofn- Parkinfonii.
Rat. -hifti vol. z.-ip^ ioiy.j Aljlnp polygonoides ,
foliist ttmùjfimis , per, ggnicula: biais ad fummumi
Ç&ulippy,polyqntfios. Piufcen.. aim. p. 22. 'Phy-tôgr
Vtao* 7$' A 0 d£ fdxaii'is. Tundern. hort
t. 2. Al fine fioribus oÙandris.-, Scopof. Çfarfii'ol 1.
P* 4 9 7 -, -n* - .Alfiïe, roclofi.éjnon: foUis r.coànnris
linéarisas. Half. Hely. n. S'Co. 'Maehrhigie nul
Scopol-' Carniol. ed.;'ï. n, 466.affala;.Flde
aulhvvol. 5: p,’ 24. tab. 449. Ai ton. hort.ICew
botanique. Tome I F . ■'
|Vp^.:5..tyr:-£9À \Gm tn t 2v :pjtabrt
■ ■ 11% 'figi- iii . ■ i i lu l l r . ,
|. Herbe à fleurs polypétaléeS , db'la famille dés*
labliqçp qui^-de grands -ryppQpçs. avec, le fr gm a
1& J e )p/u jpniq I S c qui conftirue un ^gêjlre particii-;
,'liëro doht }e ca-raaèd|;.'e^ptiel eft d’avoir
Le 'cqliee tétrqphylie4 quatre p h a lt sy fiait 'etàtfii- .
Inès j dèitic f tÿ le P p'ia^càpfiifè mildéuîàire fjqfiâdiiz-'*
jîpqlve.
I • -Gëttë-0 planté; ai -le" fëüiè%ë;- ftn' 8c délil; Ëlle
fforrtie: -furvles monragnés-,-. autour de& focli^rs
ïhyaddeSa, le Jpng, du.cours des: fontaines, fuHe
jbord des torreris , -.des. touffes légères ,.,-d'une
j-belle verdure , parfeméës dé petites flc.ffi-s blàn-
Iches &. nombreufés , qui frappent affez agréable-
J ment la vue..
; La râ’citfé’-’ëft-’^lÿf^ïe '&’;jiro'düit’ ‘ùn' gfâfid
| nqmjprq.-de Atjgqç;.jierJjaçéq&^ ipen'ue s >, pre&ue
^ 't^èè-rWtôvifeç j „çiiçhotpme.s y.
\ cylindriques; :, gîjabrçs ; .comme toute-
I la çjômtçu^ment de cinq â;fept.
: ppû.çé§'*-...Les ffeiiijilqs font oppofées , feffiles ,-bu-i
vertes.,• -lliléaifes^;poinjtues *, .ffor^ .étroites, en
1 quelque, i'brte capiliaires „ légèrement conr.ées à.'
I tres-èptiè:Vçs ?i: vertes-,dés deux côtés,
8ç bhÇfquVént près, d un pouc^. dé lphg;,Çpjr. une
rîaygeür à peihés’d’iin ÿiffrt de''ligné.éLes'fléurs
| viennent fur des pédoncules firtiplësy axillaires
i lolitaires , filiformes . 'un peu plus ' Ibngs que-lés1
1 feuilles. FJiëS'fféift'd'ùn hhtnd d'ëj làiF, ubmbrëu-:
fés:;'évàfées -, prè!fquë dé la ; gmndéur-'d#'Ceîles'
' à é .Y A l f i i e media. Les pëtaiës ont line formèfeU;
lip tique.
--.Chaquefieur offre., 10. lin calice« conipofc de,
quatre • folioles ‘lanbëbléëÿ^- ’ jaolîîtuès-, dtivertes
pêrfiftantes..
Quatre pétales ôvàle^îbftpé^dti ëllipti-
_.qüësv,^ entiers , éyaié^, plus longs que ' lé,calice..-
x 3°' Huff etamines donèles.. fila mens capillaires,
à-peù-prè's dé .là longueur de la. corolle , portent
des anthères pemes^didymes, iprefq-ffarondiës.
ovaire füpè^éyr ;-globuïOux:-,. duquel
Sfleyent deux /ftyles; droits^, aulïi lonçs que.- les
étamines , à ftigmates capités...
L e f u ir confiffe én une ' èapfiiîéj pyalé*ob ronde ,
|||-Psu coniqnè -3 quadriv^lvé , uniloculaire , po-
lyfpefme. Lès femenees font rénifoi'ines, g‘abtes
rqüfsâtres, environ au nombre de dix dans chaque
eàpfule. . ■ ƒ • ' . . r r *
iQette pjante croît : naturellement .dans bc:au-.
çodps.d’endroits de l'Europe feh Itali-e-j en-Suiffe
dans f Autriche,‘ dans les partie, me fiiionak* de
la France , Sec. El lé' eft cultivée au jardin des
plantes. 7/î, F . v . )
Q