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rïoles-très-courts-,. cylindriques, épais ligneux »
qui ne font pas comme dans la plupart des
autres efpèces produits par le rétréeiffement
des feuilles-. La nervure du milieu eft forte &
failïante. Les fleurs font dtfpofées en une pani-
cule teimiua'e , peu garnie de,fleurs. Le calice
eft très^-petit, à quatre dents aiguës. La corolle
eft une des plus - grandes parmi les efpèces de
ce genre-.. Elle a prefque la forme d’ un grelot y
fe dïvife en quatre découpures ovales , un peu
aiguës- Les filamens font très-courts, les anthères
glanduleufes .. le ftigmate triangulaire. Le
fruit eft un drupe ovale , un peu chagriné , de
la grofleur d’ une petite noix.. Il eft bon à
manger. Cette p'ante a été obfervée à l’î'e de
Madagafcar, par Jof. Martin , qui en a envoyé
des exemplaires au citoyen Lamarçk. f>.
( V. f .')
* Olea ( cajetana ) foliis ovato - lanceolatis x
fioribus raccmofis. Petagn. inft. brit. 2. p. 25).
* Olea ( excelfa ) foliis ellifticis 3. integerrimis ;
racenzis anguflatis : bra&eis perfoliatis. Ait. Hórt.
Kew. 1. p. 14.
OLYRE. Olyra. Genre de plantes unilobées,
de la famille des graminées , qui a des rapports
avec les pkarus 3 & qui comprend des herbes
exotiques à feuilles alternes, à fleurs monoïques
& paniculees. Le carattère effentiel de ce genre
eft d’avoir
Une baie calicinale uniflore & barbue > pour les
fleurs mâles.
Les femelles ont une. baie calicinale uniflore,
ovale : un fiyle divifé en. deux ; une femence chr-
tilagineufe.
C A R - A C T E R E GÉITÉRIQUE.
Les fleurs font glumacées, monoïques. Les
fleurs mâles font placées plus bas que les fleurs
femelles fur le même épi.
Chaque fleur mâle offre 1 une bâle calicinale
uniflore , à deux valves égales, lancéolées ;
l'extérieure eft prefque ventrue , ^ terminée par
une barbe liffe , droite , capillaire ï la valve
intérieure eft plus étroite j. il n’y a point de
bâle floiéale.
20. Trois étamines , dont les filamens font
très-courts, à peine fenfibles , termmëes par
des anthères linéaires , aiguës a leurs deux
extrémités.
Chaque fleur femelle offre 1®. une bâle calicinale
uniflore, à deux valves. Les valves font
ovales, lancéolées concaves , ftriées , l’extérieure
terminée par une baibe.
1 9. Une bâle florale à deux Yalyes çpurtes,
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cartiîag’neufe & mu tique. L’ une des valves trois
fois plus grande, renferme l’autre} elle eft en
boffe à Ion fommet.
3?. Un ovaire fùpérieur, blanchâtre , fur- I
monté d’un ftile long , capillaire . de la longueur
des valves,. qui fe divife en deux ttig-,
mates longs & plumeux, prefque vrillés.
Le fruit eenfifte en une feule feinence oblon-
g u e } qui a pour péricarpe la bâle florale,
durcie , épaiffie & brillante-
E s ï i c e s.
I . Olyr e à larges: feuilles } Olyra latifolia;
Lin. Qlyra foliis latijjimts fubpetiolatis a. panicula
terminait. Lam. illuft. t. 751. f; 1.
Olyra ( paniculata ) culmo ramofo , panicuU I
terminali. Swart. obferv. botan* p. 34.
r Gramen paniceum majus a. fpica fimplici Uvi h I
granis petiolis infidentibus. Sloan. Jam. y O. HilL I
: 1. 107. tab. 64. fig. ,2.
Coix arandin a ce a erc&a ,. indivifa , foliis Irtvuh I
ribus , latiufculis fpica. racemofa terminali. .Brown, I
Jam. 335.
Cette belle graminée fe diftingue particuliè- I
rement par la largeur & la forme de fes feuilles, I
qu’on croiroit,. au premier afpeéfc, appartenir à
quelque liliacëe.
Ses racines font longues, filiformes ; épaiffes.
Il s'en élève une-tige droite de quatre à cinq I
pieds, géniculée ,, cylindrique ,, rameufe. à fa
bâfe. Les feuiilès ont une très-longue gaine
velue, qui fe rétrécit à fon extrémité , forme
comme une efpèce de pétiole court, & s’élargit
enfuite en une feuille très-large ,. lancéolée, I
très-aiguë à’ fon fommetr, arrondie à; fæ bâfe ,
glabre r ftriée, longue d?environ dix pouces ,
[ fur au moins quatre pouces de large, formant
pat fa pofitïon un angle droit avec la tige. Ses
•fleurs font difpofées* en< une panicule droite,
terminale étalée dont l’axe commun eft fcabre,
anguleux un peu flexueux. Ses fleurs mâles
font nombreufes très - rapprochées de l’axe.
alternes, pédiculées5 les pédicules font ni-
formes,. courts , renflés à leur fommet. Les
fleurs femelles font folitaires , terminales M
> l’axe commun, au-deffus des fleurs males,
trois fois plus grandes 5 tellement que les ra- ;
meaux de la panicule font garnis dans toute
leur longueur de fleurs mâles petites, étroites,
& ils font terminés par chacun une feule fleu
femelle , trois & quatre fois plus grande <j«
les mâles , & qui renferme une femence ovaj >
de la forme & de la groffeur d’un grain de o\ 1
blanche, luifan,te, très-caduque.
Cette graminée croit naturellement à la J 1
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laïque ainfi. qu'à Caienne , d’où elle a été
envoyée par le citoyen Leblond , au citoyen
Lamarck. ( V \ f )
1. Olyre axillaire ; Olyra axillaris. Olyra
foliis baß une latere fubtruncatis , margine
revolàtis } fioribus axillaribus. Lam. illuft. t. yy 1.
f.l.
Olyra ( pauciflora ) fioribus axillaribus. Swartz.
plant, gen. & fpecies. p. 21.
I Gramen fioribus axillaribus, foliis ovatis. Loefl.
I it. am. 243. 106.
Ce gramen eft fuffifamment diftingué du pré-
tëdent, par fes fleurs axillaires & point pa-
, jjiculées.-
j Sa tige eft grêle , très-lifie, un peu flexueufe,
garnie de feuilles bien plus petites que dans
l’efpèce précédente , mais non moins remarquables.
Elles font ovales-lancéolées, aiguës à
I leur fommet, très-liffes, glabres , ftriées , d’un
vert glauque. Leur gaine eft glabre, & beau-
! coup plus courte que dans l’efpèce précédente.
J Elle fe rétrécit à fon ouverture.& forme égale-
. ment une efpèce de pétiole, mais prefque laté-
I raie, de forte que les feuilles à leur bâfe ont
un côté beaucoup plus large que l’autre } &
comme il eft roulé , il paroît tronqué. Les
fleurs croiftent dans l ’aiffelle des feuilles où
elles font folitaires , peu nombreufes, a’ offrant
I fur un axe commun que trois pu quatre fleurs
mâles & une feule femelle te rm in a le le s fe-
[mences font prefque ovales, plus großes & plus
courtes que les précédentes, lui fautes, blanches
& comme tronquées-à leur fommet. Cette,
plante fe rencontre également dans la Jamaïque
& à Caienne. Le citoyen Lamarck en poflede
I un exemplaire recueilli à Caienne par le citoyen
Richard. { V. f . -) ■
OMBELLE. ( Fleurs en ) On donne ce nom
aux fleurs doat les pédoncules , tous réunis en
[un point commun , fe divergent enfuite comme
Iles rayons d’un parafol. Telles font les fleurs
I de carotte , de perlil, &c.
OMBELLIFERES. ( le s ) Famille de plantes
ainli nommée, parce que toutes celles qui la :
tompofent ont leurs fleurs portées fur des pédoncules
qui partent tous d’un point commun ,
« s’écartent comme les rayons d’un parafol.
I Ces plantes ont des fleurs hermaphrodites ,
cpraplettes, un calice entier ou â cinq dents ;
cinq pétales , cinq étamines, deux ftiles & deux
lgnaates. Un ovaire inférieur qui devient un
nut nu, formé de deux femences adoffées
une contre l’autre. La tige eft herbacée , rare-
; ^enthgneufe. Ses feuilles font alternes, Amples ,
ï P us fouvenç cotnpofées, 8c fuicompofées. Efles
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ine gaînft par laquelle
La couleur des fleurs
, quelquefois pourpre,
principaux genres que
cette famille , qui eft
forment à leur bâfe t
elles embraffènt la rige.
eft généralement blanche
très-rarement jaune. Les
l’on peut rapporter à
très-nombreufe, font :
Le Podagrarre.
Le Boucage.
Le Perfil.
L’Anet.
Le Maceron.
Le Panais.
La Thapfîe. "
Le Sefeli.
L’impératoire.
Le Cerfeuil.
La. Coriandre.
La Ciguë.
La Cicutaire.
L’OEnante^
Le Cumin,
Le Bubon.
La Berle.
L’Angélique,
La Livécbe.
Le Lafer.
La Berce.
La Férule.
L’Armarinte,
La Bacille.
L ’Athamante.
Le- Selin.
La Terre-Noix.
L’Ammi.
La Carotte.
La Caucalide,
La Tordile.
L’Artédie.
Le Buplevre.
L’Aftrance.
La Sanicle.
L’Echinophorei
(Egopodium.
Timpineîla.
Apium.
Ancthum,
Smyrnium.
Pafiinaca,
Thapfia.
Sefeli.
■ Imperatoria.
Choerophyllum,
Coriandrum.,
Chuta..
•Cïcuiaria.
<Enantke,
Cuminum.
Bubon.
Sium.
Angeliça.
Ligufiicum.
Laferpitium-,
Heracleum.
Ferula. - - ; l' J
Cachrys.
. Çrithmum.
Atkamantka.
Selinum,
Bunium.
Ammi.
Daucus.
Caucalis.
Tordylium»
Artcdia.
Buplcurutih
Afirantia.
S articula.
Echinopkora.
Z z z 2