
frient dans les parties OçcidentaleédeT’Amérique
boréale. in kerb. D . de fyjtcuy);: ,
MERCURIALE 5 Mercnrialis. Genre de plantes'
-à fleurs incorrplrttes de l'a famille des euphorbes,
qui, a des rapports avec les ricinellës & les euphorbes
proprement dits , & qui comprend des
nerbîès. &;\dï$;;‘Jar|âjfl:es la plupart indigènes de
l’Europe , -à feuilles Amples , ordimiveme nt dp -
P0fiéês’L* a^qvfîd'agtiéé's dé; flipples y Sc a fleurs
axillaires ’, pêîitès;?."vèrdktes^ ' tantôt pbrïéês.
fur dés p'édoiaeûles firnpïct. J tantôt fofrûânt des
f fpècés de' chatons.«
Le cara&ère eflfer.tiel de ce genre èft d’avoir
Les fleurs dioihues ,* le calice a trois folioles ;
dans les flèuHynVâfés' 'neuf' à doufe 'étûmyiys >
dans les flèurs fehïètî'çlT, ';dc:ix flyles’fùHe cnpfï'.e
«i. deux coques \ mdhofpeçmès.
C a r a c t é r e c * i n ;e% i Q u s .. . J|
T es fleurs Fqflt incdfiipfèttes , les unes males
& les auiveéfenéiles. EllpS naifient psûr l’ crdî-
jiaire fur des individus, différens.
Chaque fleur mâle offre i ° . uin Jalice; décroîs
folioles ovales ou ovales-lancéolées ,vl#gke!ncKL-
c©nc%é^.oilveTté&t .:29. NehEà^ouze étamine s ,
dont les filaraens -droits , capillaires , de la longueur
du èalic'ê | portent des anthères globur
leufes f aidynaes. .y
Les fleurs, femelles O0 , i°\ le calice .comme dans
les fleurs mâles. ' z9* Deux' filets grêles , capillaires
lirués fiîr les par-
gés dans les deux
i, plus ou moins , longs , fin,^ r,i:r | j | n jr-
;aterales d eY ovaire , & loj
filions qiFôn'y remarqué i ' 3°.‘Un oyairè’arrdn.di^,
-rafftidë-y'craifé d'un, fiilôfr
- Ion4ùâioàl-Xur phica-ne :dé 'fis jâfces , So fur-
monté, dé â a ix cormfatmeS , divergjw g
réfléchis , finement fieriticuleè oû franges au cote
jntérnë , à ftigmates .pointus.
Le finit c e nflfte en u:.e capiule aroi..iie ; ferê-
'tifStirie , rtftdÿme , ■ tffl&taïlaWp ^renfermant ’dans!
chaque UiW feifienéë »ftrcînde. ,
E s î h c É;
I Mercuriale .vivace ; Mercurialis'pcrtnms. ■
Mc'rçurmlii.cauh:fimplicijfimg , .foliis-fakis. Lin.,
fpec. plant. n»; 1 •,
MtfouriaUs moMdtifoïzflitùtaià , St mercurialis
montatta fpkata. B a u K . ' p; iî.1. Tournef. p..
t r+. Sïoîif.hift.:*. p;.' S ï f te&i'-f ,,/tab- 34-,
Sg I se4- MaPp’. agMHg*3S^3?rl & famiha five merciintihs;Pepens. h B. luit. 1 .
„ UMBt o oe S m e t ISfii EÆSM „ (.ec, Male pl'nntitbi-aitdmgmam pingitf
\y „« w » f c P | Camer. epifc 998. CyBoçr.mir
■ flmina. Ibid- ,999.; FlKhs. fait, p.,
■ >44. Cynocremte mcrcurialu Jyheflns & canina
■ Ufajftca, Lob’el. icon. 160. Cynocrambc mdfl’b fa>-
mind Gerardi. Rail hift. vol. \ . f l . 163.. Male
dogs mercury & firfale dogs mercury; PetS-V. vol. 2.
Engl. pi. ta'b. 1'. fig. 5 & 6. Mercmialis pcrenr.is
Cynocranibe. Scbp. Carn-iol. ed. 2.'. nV Z 225. Mer-
"dùrialis perenn/s. Mi IL diét. n. 2. Pôllichvpal. n.
5)^51.' Mattûsch. fil. n. 724. Dcer. Na{f. p.. ify .
Florédanic. tab. 400. Boehiti. I.îpf. n. 709. ICr.iph,
tènt. ï . n. jy-, Mas jéilïi rlfaft. Fl.'fr.
Lrghtf. Elw Scët.- vol. 2:. p. éiGA'ulgaircment mêr-
curiale fau-vage ou de. montagne5 cliéu de chien.
On difliîiguera cette c fpècè,à 1rs tiges fimplès,
6e à fon feuillage dur } un peu rude, d’un- vert
foncé ou noirâtrev
, Eilé a les racines menues . i;. traçantes y fort
longues 6t _garnies'j à ieursffVoetK's | de quelques
fibres cheveluesrC^s^cines pioduifent des tige s
fierbacées:, grêles., droites:,nues dans le Ibas-,
fauiliées fupnripureménu , érticuléi s b:non-rameu-
fes , cylindriques dans leur longueur,
qui s’élèvent pour l’ordinaire à la- hauteûr. de huit
à quinze pouces. Lesyindiviclus . naillàns -ou peu
•avancés font prefque 'glabres• : mais y à meliire
que'leur développement s’Oper.e, leSs tiges , h s
■ leux :furfac.es des feuilles , les pétioles &-lcs
pédoncules fe chargent de yjoils courts , ;à. demi-
' couchés , affex abondans^ qvvi ruit.queîquqfrci-
deur., & qui rendent t-outcs ces parties, un peu
rudes au toucher. Les feuilles font aifez |randcs,
^o.ppofëes , ;pétio!écs , trè s ouvertes. > O'vâlçs-ob-
longues ou ovaL s lancéolées pointues , neryéës1
tobliquement-, & bordée s'dè dénès'^çn feie^ré- •
guliëres’ , un peu obtùïès quélquefois :; arùn-
dies , a l'a ;pârtie fupérienre de chacune desquelles
eîl fituée une petite glande fort apparéiite v; fur-
tout dans la ieuneffe de l’individu. Gés .feuilles
font d’un vert fômbré , 6c ont communément
- dans l’etat adulte^trofs à quatre poucés de long
u e u r fur quinze'à vingt lignes, d'è^large. Elles
font d'a utant plus ’petites'', & Të'parëes par - de
plus longs eTitrenoeuüs qu’elles, font plus infé-
, rieurês. Leur fubftance eft pqtforëè par use muh
titurie de points tranfparens extrêmement petits,
qutîhé bonne loupe fait appercévoir. C ’en prin-
cipakment furTe,trajet des nervures que les p.oi’s
forrt;'îeépli:S nombrèu^-. Lès pétiôle's font1 longs
de trois à huit lignés, > St •accompagnés-1 à la
-bafey'dè deux petites ftipulés-mèmbrânéùfcs ,
bvàlès-làhdéolets-, bbtù-fes. Les fleurs font be-
tités f'‘dioïqtiés , verdâtres : 'elles'naiffent , dans
. les4iffsjles..d,es^pétiolves iupériêursi, fur des :gfap-
pes pédonculées , fimples , folitaires ,.fpiciformçs,
linéairts , un peu interrompues , fouvent moins
longues que. les feuilles , fur-tout dansle,s pieds
femelles. L’axe de ces
eft muni de-très-
petites bradées ovales
3 alternes t 4e
l’aiffelle defquélles fortênt des^ pédoncules propres
i
, fort courts & fafciculés trois à quatre
enfemble dans h s individus mâks , mais un p_t u
plus longs & ordinairement folitaires dans Ls
individus femelles. L ’ovaire, devient une capfu'e
ferotifortne , d-idÿme , rude; > hifpide , compclée;.
de de ux coque s légèreme nt co mprimges . fur jç s
partils latérales. Chaque .'coque eft f emplie par
une femencëfglabré , '■ gipbuleufe , ^peu-près.de
la gro.'ieur d’un grain de ooiv.rS. Cette efpècév
croit ruturelleinent çn Europe , dans les b o is ,
fous lés haiess Ei!e vient aux enviions 4e Paris ;
& fleurit au premier printemps. % . (: V\ v. )■ '.
Gèfner la-'rangeoit parini les .légumes d’un
>ut. agréable 5 plufieiîrs perfonnes la confeil-
ient.. comna^-vpii'rgatiye ; il pajoit encore que
dans q uelque s end roi ts-'o n s’en fert pour exciter
la faiivation, î\lais icn ufigé femble devoir être
entièrement prôfcrit : car elle a , félon Sloane
i ('Eifii o f a fociet.- at Edimb. p 228. 229. )
d’autres a-utcurs également dignes de,;foi, des
qualités"' nialfailantes- qui oht quelquefois occa-
fionné la-môrt. Les fymptôineS- , que cette plante
. a accouOitné de produire , font des rdfoup-ifie-
mens profonds y de- longue durée , des vomifle-,
■ mens violons ÿ une diarrhée èxceflivey une chaleur
brûlante- â la tété , 'des iCcnvullrbnsy effets
qui la plupart h’o|it"rien de;-fiirprenânt.dàns. la
famille .'dés euphorbes. Les remèdes d'b^ppo'fsr
aîors,y 8ç jufqu’à préferit "les plus efficaces', font
les émétiques adminillres de bonne1 heure avant
que lés açcidéns neÿfeient: devenésr;tr ès-graves:
•La mercuriale viÿacè paffe au-fli pour être nui-
fible aux moutons , quoique des chèvres la man-
| gent impunénycnt.
Es parties., rqais fur-tout fes tigesfk
fies racines , acquiérent'* ordinairement par la
defficcati oh une couleur bleuâtre : ou vineufe ,
plus intenfe que ne;font les autres efp,è.ces de
mercuriaie. Les deux 'filets qu’on apperçoit fur
les.parties. latérales de l’ov aire, fe terminent,
dit Scopoîi, par une glande biponéhiée.
2. Mercuriale annuelle 5 Mercuriglisannua.
Lin. Mercuriales caule bràchïato , fôliis glabris.
Mercurialis tefllculata , fiye mas. Dicfcoridis '&
Pliaii, Et Mercurialis. fp ic a ta f iy e foemina Diof-
1 sorixiis & Plinii uh-.yr m . Tp.urnef.
‘dp. 5 54. Morif, hift. 1. p. 612.. Sf-dt'. y. tab. 34.
fig. l. Sz 2. Mapp. alf. p. ipf. Mercurialis-rnaf
-- .& mejcurialis fasnina. 'Dc'd. 'peln’pt. p.. '^j8. J.
B. hift. 1 . p, 977. BLicwell. tab. 163 . Lihozoftis,
m.ercu,rialis maf.. 8c.mercurialis fteniinu. L o b .,icon.
2J9* Mercurialis maf. & feemina Parkinfonii. Rai.
hift. vol, 1. p. 1.6-3. Male french, mercuryp, &
female french mercury. Petiv^. vol. 2. Engl. . pi.
tap. p fig. 7. & 8. Mercurialis feemina. Camer.
tpift. p. 997; Tabernsmont. Mercurialis
maf. Tajbern. ibid; .Mercurialis. Gamer. epift. p*
996. DièftTdé-.mat.-, me d. fîg. de Gârf. vol. 3. tab.
382‘w Pf.yîiurn 9 inercdnalis nvaf. , '& mercurialis
feemina. C>flic. Mercurialis caille annuo , brachiato,
foliis co-njsgctis y qyato-lariciôlâiis 3.glabris, Hall.
I-ielv. n. léco, . Mercurialis . annua. MiîL 'Diw-.‘
n . . 1. SccrpC'1. Gârnioî. ed. 2. n. 1116. Pollich.
pal. 11,932. Dærr. Naff^p. iy^. Lightf. fl. feot.
vol, 2. p. 621. Coertn. ét- Fràclu. vol. 2. p. 114.
tab. 107*; f i g .d F L . .ft*' 2) 5- n. 4. Mercurialé
mâb & femelle. Cours ccmpl. d’âgr. vol. 6. p.
496. tab. 15. vulgairement mercuriale , foitbtê ,
vignoble ou vignette. ~
.■ fi. Etdétn rf :foMd.lptbyinhiis , feflilib'us , v.ûnc ih-
tegric , mine varie lacinidtis.
Mercurialis fouis capillareis. Marchant., AcL
paris, 1719. in~4Q, p. 59. & fequ'ènr. tàb. 6y
Mercurialis altéra foliis in varias Ù insquales la-
cinias quafl di-lact:atis* Ibid. tab. 7.
Celle-ci , une |1É | plantés les plus communes
de F Europe, y eftannùtlle, Bfanchue , -dioique ,
p.réfqu’einiè'roföèn't'•'glabre , H’a . pas’ les racines
traçantes , &'fe%eó>ï^fok avee uifez de facilité i
pirn-.i les autres- c r é é e s , : à la plupart de ces
cara^ëtèS;.
, Il s’élrve de-la racine , qui eft blanchâtre Si
fibreufe , une tige.herbacée-, droite, articulée,
noueufe , feuillée , vameufe , à rameaux oppc-
fé s , glabre, cylindrique , un peu angubufe,
obfcurément tètragone , qui acquiert juiqu’ à un
pie3 & demi.cNlévatftin Leé''feuilles font op-
p o fées , pètiolées , ouvèrtes > ovales oû bvalès-
lancéolées , pointues', quelquefois un peu ob-
tufés-y cfénélëes en (cieg finement perfbrëes-par-
des points tranfparens -difficiles à appercevoitv
F.lles, font minces . , molles , douce s au tadf , d’tin
vért'fcmbre 6c luifant , longues d'un pouce &
demi à deux pouces, fur lûîe largeur de huit à
douze lignes* Ces feuilles font toùt-à-fait glabres
des deux côtés.: mais elles ont la circonférence
bordée de<pbils .ou cils rares;, & courts. Leur
fu t face inféri-.- ure eft relevée de nervures obliques
qui partent d-.- la côte moyenne. Une petite
gla n de eft fituee a u fommet de chaque d 'e rn ,
prefqu’au fond'de chacun'des fintis interpofés
entre les crénelures. Les pétioles font glabres ,
légèyement canalicplés-en-deffus longs de trois'
a fix lignes , & munis latérab-men.t à leur partie
fugérieure, de deux corps glanduleux plus fen-
fiblçs que -ceux dont je' viens • de parler. On
v o it , à leur bâfe , deux petites ftipules msm-
braneufes, un peu oblóngues. Les. fleurs font
petites , dioïques , d’un blanc verdâtre , tirant
•un peu fur le jaune. Celles des individus .mâles
viennent fur des grappes ou efpèces de -chatons
fimples , axillaires , pédoncules , grêles , redrefi-
fés , fpiciformes , interrompus , auftî longs ou
un peu moins longs que les feuilles : elles font