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-deux pouces , ptarîtes» fur- des pétioles • qtii I
n'or.t ;guères>;qçia trois étau quatre'lignés'. Elles ;
>font liflès yd*un vert noirâtre;, •véînéès-’;'&'%u- ;
fautes en défiés, mais revêtues en defîbus ;dun I
duvet denfe , veloutée§| incanè & fort court. On I
7 remarque^ cinq: nervures , dotai* trois« princi- |
pales, qui ne commencent à être fiiftita&es qii'ün
peu au-aeflus de linfertfon du pétiole y & deux
.autres moins fenfibîes, préfqiie marginales. Les *
fleurs font-petites; & naiflent fur des grappes j
terminales, branchues , pdnicuîéës. j fefixlès , :
tomenteufes, accompagnées, à leurs di vifions,
de petites b radiées étroites-lancéoléës. ;L es ramifications
flori ères de ces pan-icuhs préfer tent
de petits épis géminés, chargés dans toute leur
longueur de fleurs unilatérales:, difpofées fur
deux rangs , &. munies -suffi chacune a une très-
petite bractée. Ges -fleu'fs n'imltèfit pàs mal ,
avant leur développement , -les fru&ificationsde
V Ofmanda- Lanaria. L . Le s- calices font tomen-
teux3 un peu roufsâtres, orbiculàirès au-deffous
de leur étranglement, & divifés Supérieurement
en cinq parties. Gette Belle efpèce croît naturellement
au Bréfil ,* à Ta Guiane; & dans les Antilles.
Elle nous fut communiquée par M. Stou- py. J>- (y:/.), - f i •_ ;■;•••: >
■ Elle varie à feuilles ferrugineufes en deffous
15*. MÉLASTOME diffus J Melafioma drffufa.
Melafioma fo liis oyatis , trinerviis , ferru'laûs
fioribus: ad -àxitlas raquilorum folitariis ; caule pa•
ni CIL Ult O.
On .le distinguera facilement à fes „petites
fouilles, àiix pariîculès lâches ; pyramidales,, que
forment fes rameaux , & fur-tdut à la difpofition
de fes fleurs.
Il a toutes, fës parties chargéës de poils fins,
courts, féparés les ' uns des autres , glanduleux
.à-T-extrémitê, & qui vraifemblâTlément les fendent
un .peu vifqueufes. Ses ti-’es^paroiffeut fiu-
tefeentes,• &: ne S'élèvent' girétes ’ qu'à fin 'ou
deux pieds: elles te divifetlt èn; béàupbup'' de'
rameaux très-feuilles, quâdranvufiiiréS’j dont IesT
angles font aigus & prefqiTàîfes.l Ces rameâüÿ’
fe -fubdivifent de la même manière y &c leur afièrn-
blàge forme ,* comme dans la .plupart dés iîfo--
Ia/eùca, ,une forte ■' de •pâhfeme drmife; 1 pyramidale
aiîèz touffue. -Les'>.fouillés fotib /petltls.,
pétiolées, ovales;- un peu oStufés’-^bôrdées- de1'
fines , ctênelures -, : & . -marquées ^fedèsa Ja diafè:,*.
de trois nervures longitudinales•; etatre lesquelles»
on u’àpperçoit pas de i.veines^ -tranfyerfos.: Cesq
fouilles • font minces , : vertes fe-. plus pales en
défions ,. longues d e . fixe à fept jlignes au ..plus • ;r;
fur une, large-mi de trois àç qua^rè^o& fieiirs. pé- Ü
tiolés n'ont guirres : que trois lignesrdeiLongiieur. >
Les ■ fleurs font affoz pétâtes j pédonculées for
iitàires, & fituées dans des bifurcations des jeunes-
rameaux. Elles ont un calice arrondi.’ inférieurement^
divifé, jufqû’à fort milieu , cn cinq-
M; E L
-parties linéaires;; pointues 5 une. corolle à cinq
rpetâies ovoïdes ; qui. parodient purpûrefcertS-;
un'peu plus longs que lès divifiohs du calice}
dix étamines de grandeur à-peu-près ésalè. L'es
pédoncules^ ont à peine u>e ligne de longueur
& fo.it dénués de braéfées. L'ovaire devient
une foaplule orbiculviire , enveloppée du ca~
lice , avec lequel elle n’a pas d'adhère ces intimes.
Nous avons ouvert une dé ces capfules:
elle étoit à trois -valves & à trois loges remplies
de femences réniformes, très-menues.' Cette
plante croît .naturellement à Cayenne , d'où
elle fut envoyée à M.: Th oui n par M. Leblond.
( y. ƒ. In- Herb. D.- Thouin. )
20. Mêla ST OME‘ élégant ; Melafioma elegânsi
Auol. Melafio ma pi lofa folis" ëùrddtis , ëlëganter
crenatis ,* pamculis ttrmiualii us , fubnovcmfloris ,
folio brevioribus.
Melafioma fo liis cordatis , pVof.s , élégante¥
crenatis y Horibus corymbofis Aubl. Guian. v. I.
p. 427. v. 3. Tab. 167.
ÿ II part y du collet de fa racine , plufîeurs
tiges qui sélè-ent à trois pieds ou environ. Cës
tiges fo n t , ainfi que toute la plante, & principalement
fur les jeunes pouffes hériïféés de
longs poils droits 'V roufsâtres. Elles font fa-
meüfes, cylindriques omobfo rément tétragones.
Les. feuilles font cordiforn-.e • , pointues, pref-
qu'acurninées, ciliées , fo’rement & .élégamment
crénelées , longues de: .trois à qu.tre pouces-j
& portées fur de courts, pétioles. Elles ont fept
nervures, dont les deux plus voifinës des bords
font peu fenfibles./Les fleurs font difpoffes dans
I les bifurcations des rameaux , ou à leur fom-
met, en panicules. petites , pauciflores , moins
longues que les feuilles , '& pour l'ordinaire feulement
deux fois ternées. Elles' font blanches ,
| légèrement teintes- de bleu ,ü pétales ovales &■
ouverts. Les divifions du calice font fétacees,
moins longues cpae les.pétales. La -partie mfé-
rieure des antheres eft fourchuerL'ovairè dévient
une baie velue, arrondie , bleuâtre , fuc- -
culerite , à cinq loges remplies de-petites femences.,
On trouvé cette jolie efpèce à Cayenne ,
i dans fes, environs, des’ habitations, fur-tout ail.
i bas, des’murailles] Hé Loyola. Aublet la croit .s
) O S S ÿ i l l nous a été communiquée par M,.
‘itoupy. .
j Le| epfons mangent fes baies. Elles, font douces,
| Éc -agréables.
21. MÉlASTOME champêtre ; Melafioma. agref-,>
' tis,. Melafioma pilo(a folLs ovacQ-oblongis , acn—•
tis i fprçmaiis. ; fioripuë d!?is, a ptiniculatis.
■ M-dafioma foHis\ov,aio-ohlo.ÿ.gis\3 fidribus albis ,
tpiintc^Uidm Aubl. .’QuâainijVi.. - 1. p. 42^ v. 3»
Tab.. 16A..
i Cette plante poulfe. de, fa racine plufieurs tiges
rameufes:, changées-dé -.poils, hautes de deux
M E L
à trois pieds. Les feuilles font pétiolées , ovales-
alongées, pointues , prefqu'ovales -lancéolées!,
légèrement-dentées en fcie. Leur -longueur eft
de quatre pouces & leur largeur de deux. Elles
font couvertes de poils roufsâtres, & marquées
de cinq nervures longitudinalesE Ces nervures
ne font diftinéles, au moins d'après la figure
que nous en donne Aubfet, qu'à quelque distance
de -l'infertion du pétiole , & l'on apper-
çoit entr'elles beaucoup de veines tranfverfales.
Les pétioles font canalic.ulés , & ont .un demi-
pouce, de longueur. Les fleurs font difpofées en
panicules. allez lâches,’ à l'extrémité &-aux aif-
felles des rameaux. Le calice eft arrondi à la
bafe , terminé par un limbe évafé, à cinq
dents : on y remarque des poils femblables à
ceux des autres parties de la plante. La corolle
eft blanche , à cinq pétales. Les étamines font
au nombre de dix. L'ovaire , conjoir.terne.x avec
le calice, devient une baie ovale, bleuâtre ,
fucculente, hériflee de poils., &• partagée -, par
des cloifons mejnbraneulës, en einq loges remplies
de femences menues. Les Créoles mangent
ces baies, qui font d'un goût doux & agréable.
Cette plante croît naturellement dans' ï'île de*
Cayenne, le long-des vieilles murailles, & fur
le bord ' des ruiffeaux. Tp i
22. MÉlASTO'jVîE pauciflore ÿ Melafioma pau-
cifiora. Melafioma pilofa foliis ovatis, fubapumi-
natis , creniilütii , qutnqifenerviis ; racemulis axillar
ibus terminalibufque paucifloris.
f i ma.. înhanga peehirica. ( Hèrb. D. Dombey. )
- Son alpeét 'lé; rapproche du Mélaftome élégant
| mais la forme de fon feuillage fuffit pour
qu on l’en ciiftmgiie aifément à la première vue.
Toutes fes parties font couvertes de poils fins,
féparés des uns des autres’,, aflfez roidès , roufsâtres.
Les tiges font cylindriques \ ranfeüfes , un
peu feabres;: elles font garnies de feuilles péüo-
lées ovales , acuminécs , finement crénelées ,
ciliées, quelquefois légèrement échancrées à la
bafe. Ces feuilles font longues d’environ trois
pouces fur une largeur d'un pouce & demi à
deux pouces, & marquées de cinq nervures longitudinales,,
Taillantes en defious, n aillant de la
bafe. Les pétioles ont huit à neuf lignes de longueur.
Les fteùrs font ramafîees, aux aiffelles dés
lénifies & à f extrémité des rameaux , en petites
grappes pauciflores , & munies, à leurs divi-
lions , de-petites braétées; fétacées. Elles font
a-peu-près de là grandeur de celles du jVléldf-'
tome élégant. Les calices font orbiculàirès, h‘if-
pl n 8^1ten'ninés par cinq dents fubulées. ü
corolle eft une fois ..plus longue que Je calice.;
Te rrijit eft arrondi, un peu ovale, à peine de
ia grofleur d'un pois. Cette plante croît naturellement
au Bréfîl., aux environs de Rio Ja-
.Elle fe trouve dans l'Herbier de Cofr^
M E L
merfon. Elle a aufii été rapportée par M. Dcm-
b c y u Ç v . f . ) ■
23. MelASTOME toeqeo j Melafioma .tccoco,
Melafioma pilofa foliis- cvdté-qcurn in a t i s , quinqui-
netviis , fu ferenatis p petiulis' fuperne infiaso-bilo-'
cularibus %■ üôribus fpicatis.
Tococa ■ guianenfis. Aubl. v. 1.' p. az$. v. X.
Tab.- i7-4i. -A . - y ' *• ■
Arbiifieau qui sfefèvê à la : hauteur 'de Cinq
à -fix .'pieds fur des tigës ftùtefcentes ,' creufés *
rameufes -, tétragoneâ, chargées de poils roufsâtres.
Les fouilles font pétiolées, ovales, crê^
nelées en leurs bords , terminées par une îonp-ue
pointe. Elles font marquées de cinq nervures
taillantes en deftous , & unies; entr'elles par des
venies-1ranfverfalès intermédiaires.. Leur couleur
eft d'un vert jaunâtre en cfefîus | plus pâle
en. defious. On y. remarque dès deux cotés
aes poils- roufsâtres, plus abondans fur les borrls^
Les plus grandes ont environ neuf pouces dç
loncueut & quatre pouces* de largeur. T es pétioles
font courts, & garnis de poils : darrs leur
jeunefle , ils font Amplement creufés en goutiere
; mais ; dans hr fuite'^' les bords de fccfoe
goutiere groflifFént , sfenftent , & forment' à
la partie fupérieiïré du pétiole, une double ve&e
qui a la forme d'un coeur. Cette vefiie' répond
a deux trous qui te trouvent placés'au bas de
la fouille , en deftous, . dans les intervalles des
trois nervures moyennes. Lès fourmis pénerrenr
par des deux trous^ dans les deux loges de cette
velEer elles s’infinuent auffi dans la partie creitfc
des tiges par différentes ouvertures qu’èUes'î>
pratiquent. Les fleurs foirt difpofées en épis a»on-
8 » . terminaux j fur l’axe defquels. elles femblent
comme verticiUéés ; car elles naiffent trois à
trois fur les pédoncules latéraux „ très-courts f
oai partenr de ces épis. Elles ont le calice un
peu evafe eh forme de coupe j & divifé 5 à
fon limbe , en cinq; parties aigirés, rougeâtres
munies de quelques poils .fur les bords ; ' cinq
pétales couleur de chair, concaves „ repliés en
dedans vers le fommet ; dix étamines ; un ftvlé -
cou rt, termine - par un iligmate en tête. L’ovaire
, Conjointement avec le calice , devient
une baie ovale j purpurine^ fucculente., & di-
viiee en trois loges. remplies dë. femences menues.
Cet . arorifièau croît naturellement à la
Gu;ane. h . C v J . In Herb. D. de JuBleu. ) ■
Un lui a donne le nom de. bois Macaque, parce <
que, fes Anges, en ' mangent le s . fruits qui font
auffi du go,ût de différens habitans de la Guiane
Les Galibis l ’appellent Tocçco. Quelques-uns l ’ap-
peilent encore mtd de fourmisr3 parce qu'il eft en
tout temps , pour ainfi dire , couvert de çes
infeéles. Aublet s’eft différentes fois fervi du
fuc des baies au lieu d'encre. :
P I P I n’ayons pas jugé à’progds de con-
»erver1 le irenré Tucocii ‘ parce qu’il' ne nous 3.