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calice , & couverte fur le dós ,. comme celle des
leonuTM , de poils laineux , blanchâtres 3 trè.s-
abondans. La lèvre inférieure eft à trois lobes,
le moyen ^chancre 3 plus grand que les autres.
C e t arbufte croît naturellement en Italie, T?'.
( V. f . in Hérb. D. Tkouin. )
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' Le cara&ère effentiel de ce genre eft d'avoir
Le calice de cinq folioles ; point de corolle
troisi étamines y trois fiyles 3 une capfule trilocu*
lettre j tri-valve.
C a r a c t è r e générique.
4. Mqluccelle de Perfqj Moluccella perfica.
Moluccella frutefeens 3 foliis cuneiformibus , apiee
dentato-jpittofis, : eu ly cibus quinquefidis laciniis
mçmèranaceis , tricujpidatis. ,
Moluccella perfica. Butm. Fl. Indic. p. I lS .
t. „38. f. 2. Lin, Mant. p. 412.
;-Malgré' les affertions que Ton ,peut voir dans
rêditïdn du Syfiçma plantarum, de Linnæus , publiée
par .B^ichafd.^ vol. 3. p. 75 , où. il eft ..dit
que la plante dont il s3agit ici efl certainement
la même que la moiuccelle frutefeente , que c'èft
de la Perfe rque.cette dernière a été introduire
en Italie , ou elle's’eft naturaliféejinalgré 3 dis-je,
lçés affertious, dont -au ' refte je ne connois pâ£
de tracés dans. Jeé'.oüy-râges ; publiés par Lihnæiïs.
lui-même , je trouve'qu'il exifte dans les eafac-
tèresJ ( je fuppc/fé éxaéfcs ^ au'moins quanta la
defeription 3 cètiic que Burman attribue'; au moluccella
per fie a ) refpeétifs des deux plantés une
difparité telle que.je ne-crois pas qu’ils puifient
convenir, à une feule & raêrpë efpece.y ce dont
s’appercevra facilement quiconqûe_ voudra ré- 1
fléchir à cet objet avec quelqu'attentidn; >
La ficur eft dépourvue de corolle;, & préfënte,
i 9. un calicè de cinq folioles oblôngues, |
demi ouvertes, coldrëés .intérieurement1, per-
liftantes.
20. Trois étamines dont les filamens droits,
fétacés , moins longs que le calice , portent de
petites anthères ovales.
3 e . :Un oVàire fupérieur, ovale, à trois filions,
âu fommet duquel fe vdîehr ttôis;.ffyles courts,
divergeHs , à ftigmafeé obtus/ .
Le fruit confifte en une capfule. ovale, trilo-
culaire ,■ trivalve, renfermant des i'emences petites,
Lamoluecellé de Perfe reffemble , à plufieurs •
égards : félon M .. Burman , \ -la jnoluccelle fru-
tefcsnte. Elle çouftitue. : de même un arbufte ,
mais dont les .rameaux font limples i Jredrefies ,
blanchâtres, très-glabres/ Les Veuilles 'font op-
poféès, feffiles: ou prefque feffiles-j cunéiformes, j
entières fur les cotéslatéraiux , 8c bordée^ dans!
leur partiefupériaure y de dents arguës;-/ tomeri- ’
. teufes3 ffiîié-feëntes. Cinq à dduzé bràéïées axil-i
lairés, fétacées^ épineufes, horifontales^d’iné-j
i gale grandeur ,.fouvent unies enferob^e?par la;
bafei ,, ; .accompagnent >chaque ^artiadqtion. :Le|
-çaliçe- eft régulier , quinquefide, . à déjcoupuress
roidès featieufés ^ obtufcs,-., mucrenées/cbaounej
par, trois -ppintes; Les corolles font glabres t on|
lit -,'.dans? M u r r a y veget. . p:. 541 - que*
leur longueur 'eft .double de : celle des calices.;
, ,Cet arbufte croît naturellement en Perfe. L .
: M O L U G I N E ; Mo Hugo, jèenre-'dë'' plante
de la famille fdes. fablines, qui .a de djarids, rapports
avec lés polyçdrpon 3 les mmûaŸLi-d 8c les
• pharnaceum W$C ‘.qüî- .comprend des; herbes. exo->
?*iqüës a feuilles nfûp)eS 3 oppôfées ou-plus fdu-
qrènt vertiti;Héês,? & à fléilrs petites, Incomplètes,
r axillaires où terminales.
nombreufes, réniformes.
1. Molugine-, à tiges nues j Mollugo nuit■
cauli's.\ 'Mollugo caulihus diffufis , fùbdichotom
pàniciilàtis ,* foliis radicalibus.
Alfine foliis ad radiçem pofitis. B tirai. Thef.
Zeylan. p. 14. t. 8. f. 2.
■ Elle eft remarquable en ce qu'elle a toutes
les feuilles^ radicales, : eu quelque forte reifem*
blantes celles du belhis perennis .■
L à ‘ racine- eff menue"j rameufe , blanchâtre,
{ ’& s'enfonce dans la; te'érë^ à'la. profondeur de
1 deux a trois 'poucesï 11 fôvt de 'ion ciollet une
touffe de' feuilles ovoïdés'ou ovoïdes-ob'longues,
obtufes, entières, plus‘ gtabilèsque celles"tiii
rnoilügo vetiietilata , rétrécies'-en' pétrole inle-
rieurêment, m in ce sve r te s,, glabres, nervees
'obliquement, mais d'une manière peu apparente,
On voit, naîtré1, d'entre ces feuillès V Ides, tks
nombreufes, 1 héirba'çée's / grêles , prèfque fli*
formes.!,' àféendârftMs , diffiifes 3. fimples dahsjé
• bas , yarticuléesràmeufes & comme pamcülées
dans ' la moitié ou les deux tiers fitpéneiirS)
aphylîës '( dénuées de feuilles f 3 , cylindriqué)
■ verdâtres’,- qui ne fönt pas fenfiblément vête
& dbrit la- longùetir m'excède gilèrés trois à cmf
"èoucdésfbLès div^fidns' &• fubdivifions de là
8c des. Tameaùx s'opèrent par dichotomies, »
quelquefois , mais beaucoup plus rarement, p1
trichotomies. Une bradée courte, ovale, poin*
tue, fearieufe;, diaphane, 1 blanchâtre, accompagne
le bas de chaque ramification. Les
font petites , nombreufes , légèrement pédice'
lées', à-peu-près de la grandeur de celles de“
molugine verticillée. Elles forment des particule
rameufès, dichotomes ou,trichotômes, prefij11?
I la manière de certains- gypfophyla, & plus
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H eulièrement d'une plante d'Amérique (alßni af-
I : f r.is y foliis bellidis minoris ,. caule nudo. Sloàn.
: Cat. p. ;8> Hift. Jam. vol. 1. p. 203. t. izé). F. 2.)
. :,ï qui fera mentionnée parmi les pharnaceum. Leur
3f. calice eft compdfe de cinq folioles, peififtantes,
ovales, médiocrement obtufes , concaves , peu
■ .ouvertes, verdâtres à l’extérieur, blanchâtres
I; ien dedans de même que, fur les bords. Trois
| ifiiamens droits, prefqu une fois plus courts que
; ]e calice, portent de petites anthères .arrondies.
■ |.L'ovaire eu glabre, ovale.,,& furmonté de trois
I ïryrles excefiivement courts , à ftigmates fimples.
::";Le fruit confifte en une capfule ovale, glabre 3
légèrement boffelée 3 triloculaire , trivalve , de.
■ lia'longueur du calice. Les cloifons naifient de
J à partie moyenne' des valves, 8c- chaque lö ge.
■ »renferme quantité de feniences menues, réfci-
;; formës-orbiculaires , luifanfes , d’un brun noir
râtre, très-finement chagrinées à leur fuperficiei
■ fCette plante croît naturellement à l ’ile de France,
J & fe trouve dans l’herbier de Commerfon. ( V . f
Herb. D. Thoùin. )
■ ' 2. Molugine roide Mollugo flricla. Mollugo
\mf°!üs fubqudternis lànceolat-s 3 fioribus pàniculdtis
^mnutantibus, caule treoto angulato. Lin-. Spec. Plant,
n. 2.
K Alfine miiltifolia focibunda glabra ex ßnu ben-
^Êgkalerfi 3 foliis fin acumen definehiibus. Plukeri.
« lm a g . p. 21. t. 2tyjrf.- 2. Mollugo-firicia 1 Burm.
HF 1. Ind. p. 3 1-t.'y . F 3. Thunb. Fl. Japon, p. yô.
■ :, C’eft mal-à propos, que Reichard, dans l'ëdi-
■ ion qu'il'a. publiée du Syfiema flantprum dp
IfLuinaeus , attribue à, ce.ite plante Y affine créés
WfampkyLla., fore atko. Burm. Thef. ZeyL p. 13.
L 7- > puifque c e . fy non-y me convient fart bien
P pnamaccum mollugo, à qui Reichard le rapporte
■ egsleniGnt jdans le même ouvrage. Une figure qui
■ pndto.it -beaucoup mieux, le port de.f eipèce en
llqueftion .. feroit 1 affine lutea, ramofima. 3 pema-
Wfhll? i polyanthos. Burm. Thef. Zeyl. p. 12. t. 6 .
I 2-rfi fer-tout.les feuilles y ét oient plus pointues
fi 1 on ne difoit pas les fleurs jaunt?s. Mais ii
■ li a croire qu’elle repréfente une plante d’un autre
■ genrë i&. même ,, d’ une autre famille , d’ autant
|Phis qu’elle; Femble abfoîiimentffynonyme de
^ffine-rfpergula fade maderafpatenfis \ foliis lapio-
» w femine minutiffimo ; nigro.t. Tluken. Phyt.
R , n °'.h ï - 3 où le calice paroit mitre que dans
» e s mollugo, Auffi , d’après ces confidèrations , i
■ »oique M. Burman ( Fl. Ind. p. 32. ) la'préfente
É:e3 S ! Inof lii§9 qu’il nomme parucuùta 1 je m’en I
rai.J. J cet. égard:, à l’opinion que je viens
m°ins .en attendant que, des !
f e « Ä ultérieures m’éclairent davàntagefe !
C e S - r nr nÿ ant, i â Â S établi fon efpècel
llu 1 mfpeétion de la figure.
M O L * 1 1
U molMgine 'roide a , felon Linnaeus” '
racine fibreufe de.laquelle sJéîèye,nt trois à quatre
tiges‘herbacées , d ro itesro id es ... liées ., angu-
leufes. Ces figes font articulées, rameüfesr, dichotomes
, ;&r. garnies , ; .à chaque noeud , de
feuilles lancéolées , acuminées , pointues , '-on-
t-ettes en étoile, roidès, liffes, , pour l’ordinaire
verticiiléës quatre à quatre, ii.es fleurs font
blanches , penchées j pedicellées f,' pareilles i
celleS'du melüigo vchicbllatu : ellés forment',j aux
fommités J e la .plante., .dèsepanfoules laeplupart
terniinales , plus longtrés; que .les : ieu-illes'. Ces
panicules fe bifmquentiune 3 deux fois ;-puis
fe ramifient en grappes.fl.Là plante dont, ii s ’agit
croît naturèllemerit dans les Indes orientales:
C e# fans doute par .erreur, qu elle eft indiquée
en Afrique par Reichard:
5[- Molugine àjoineôfeaiaies j ‘Miltiÿô, fait#,
phylla. Mollugo foins quints, obcsiatls :&qua[ibus ,
•fioribus paniculatis. Lin, Spec. Plant, n,
Alfine ramofa procumWns qundrtfotia ', ad ra-
dicem polyphyLU. Burm. Thef. Zeyl.,p. 13. t. 8.
f. r. Mollugo;pentaphylla. Burm. Fl. Ind. p. j r .
Lain."ïlluftr. Geriet, n. i 158.
Les feuilles dans I'ëfp'èce dont1 il s’agît’ ic i ,
font verricillées cinq à cinq lès fleurs dil-
pofées eh panicules terminales','comme dicho’r
tomes. Je. ne. lui. attribue ,. dans la planctie citée
de Burman-que la figure-.première ; la figure
iëcoride-de la même planché é.où Linné, n’a cru
voir que Limage du,même-végétal daris un,autre
état , unie paraiflant convenir. Beaucoup mieux
a l une des efpeces -déerites. iplti.st haut g Voyez
Molugine h tiges nues } , dans' laquelle toutesdés-
feuilles font radicales; : ... .
Sa racine eft nivétante , un peü fibreufè,‘ blanchâtre,
& produit, de fén collçt , lune touffe1 médiocre
de feuilles radicales, ovoïdes-’iiblongties:
obtufes, rétrécies vers la bâfe, entières,ld’ ilr^î
gale grandeur. II. fort déntve cetlté touffe ' dé
feuilles plqfieu'rs .figés hérbacéès, ménuëV:,'-fqfd
bips , couchées , lëgèiemeni:'‘àfcèndantes dans
leur, partie 'fupérieure , artiéuiéèS ràmeufes ;
commedicliotbmes , feuillées , fe terminant pat
des panicules de fleurs. 'Les fehillès cauîinaireà
ont une forme ovoidé-obiongué, anale-tue ti
celle des feuilles-radicales : feulement elles font
plus .petites & -moins -obtufes. Dh y 'fefnàr'uè
pareillement, de llinégalité.f ali moins - felqn -la
figure citée de Burman) quoique Linpé les dilê
de grandeur uniforme. Ces feuilles font beaucoup
plus courtes que les :ertre-noeuds, affezfouyèries,
& verticillées pour ’f ordinaire au nombre de
quatre- à cinq._ Les fleurs font petites'’, ■ blàn1-
' châtres , pédicêllées.1 & difpofées en pàrticuiés
lâches, terminales , dont lès ramifications font
dichotomes & accompàgriéés de courtes bfaüëes.
Les capfules font gt&res & renferment quantité
G g a IM 3