Gx M E L ME L
4°. Un ovfcirê fup'étieur., ovale * 8c chargé
d’un ftyle fubulé ou, filiforme * ascendant * à fti-
gmate fimple.;,;
Le fruit confifte eriune capfule pvefqu’univalve,
ciduque 3 uniloculaire; * s-ouvrant'à peine * plus
longue que le calice, 8e renfermant des feraen-
ces arfondies- du-articulaires * peu nombreuses.
• •; QJjfiâ'Vûtion. ;• -
Les folioles* dans les feuilles;des Mélftots *
font dentées * & ;îês /deux latérales ne y in s è r
rent fur le pétiole commun qi/à? quelque djff.
tance de la troifième* comme dans les Tçigonelles
8c les Lufernes1* tandis? quelles font toutes rapprochées
les unes des autres dans les Trèfles.fur
des- pétioles particuliers égaux en longueur.. •
E s p jè ç!(e L,
l . ; MÉLftÔT bleu 5 Mebilàti/s èfrutea. Méli-'
lotus racemis ovatis fpicifôrmibus j iegitminibus
muçronatis; caule ère cto.
LotHs herrtenfis odora.Bauh. Pîtt. p. 3ÿl.Melfl&tus
tftàjérpdàrfttà violacé*. -.Motif. Hift. 2. pag-.162.
Secfe.- 2. Tab'.-ié. fig / ïô i Tournef. pag. 407. -
Lotit.r fyl-vefitisPQzmet.'-Epit.- pag.- 724. Riviné
Tab,. IO. Lotus Jjztiva x o'io?àta ; ■ a'nnkâ-j flore c&-:
rüleo. J.1- B. Hift.' 2. pag.’- ‘3-68". Abfqué-icône. . Trifolia
m odoraturh. > <tlterum y frie lotus-fativj.- Dôdv
Pempt. pag. 571. Lattis honorunr odora-. Lob.
Icon. vol 2. pag. 41. Trifolïiùm ’odéïattim. Fuchf.
Hift.: pag;-, 8l‘6. Tâb. 8.1 î • -Mtlilôia- ai fipecïe fin-'
gïtfàrè.-Won*. 'D efcritt. ai -Mont. B a îâ b f'p ^ r^ v
Trifolium odoratum Parkinfonii, Gerardi. RaiLrift.-
pag. '9 ƒ O» Lotus kart en fis odora . trifolium odoratum.
off. lotus urbana. BlàcW. Tab. 284. Lotus
kortenfisodorat • Diét. de Mat. Med; fig. de
Garfault. vol. ^3. Tab»/3^2. Trifolium Melilotus.
csrulea. Lin. Spec. Plant.-n-°. 1. Mill. Diéi/n°vi2.
Doerr. Naff. pag. - 234., Kniph* Çent. fi. n ° .: 92.
Krock, Flor. Siles. n°. 'i;i95>..ConrsCompLdJÀgric.
Vulgairement Baumier .* Lotier odorant * Trèfle
mufeué* faux Baume-du Pérpu.
Cette efpèce * qu’on cultive beaucoup dans;
les jardins à eaufe de fon odeur aromatique
durable , fe reconnoît d’ abord à la couleur bleue
de fes fleurs.
Sa raciné eft pivotante * blanchâtre * garnie de
quelques fibres. Il s’en élève une tige herbacée*
fiftuleufe * droite, Cylindrique ftfiée ou cannef-
lée* liffe * verdâtre * haute d’un pied & demi
à-trois piqds * rameufe 'dans toute fa longueur-
Les feuilles font ^ alternes.* teméesr* d’un vert
pâle* portées fur de -fon gs ;p é dp les. Elles font
compofées de trois, folioles ovales ou; ovale/ï-
alongées , obtufes * mucronées, q,ui font munies*
fur les bords * de .dents. en fqg. çpprte.^ * , aigu ës*
aflez régulières; Ces; folioles. ;fontrparfemées en^
deflbus de poils rares 3 • couchés * blanchâtres . Leur
Ipngueut.eft çommuném6Ht*da^s Ifsdndiyi.dU'S cab
, tlvés* d ’environ un pouce & demi fur une large,ut.
i de huit à douze lignes. Elles font d’autant plus'.
I courtes & pi us. arrondies que lesfeuilles font plus'
! inférieures. Les deux- latérales ont les pétipÇss.
partiels.fort courts*.8c font éloignées d’envir.on
trois lignes de4 la troifième. La bafe du péfiole
commun eft .accompagnée de deux ffipules lancéolées*
prefque triangulaires* dentées, à leurbyorçl
poftérieur. Les .fleurs font difpoféès fur des/grap-.
pes fpiciforines droites * ovales * aflez denfef’*;
axillaires*' falitaires * élevées fur des pédoncu-;
les beaucoup plus longs qu^e les pétioles. Ce&
fleurs font eparfes * fituees verticalement * d’un"
bleu pâle. Leurs pédoncules partiels font courts
& munis chacun d’une bÇâélée linéaire-Tubulèe *
a-pèu-près de même longueur qu’eux. Elles ont
le calice fémiquinquefide * d’un Liane verdâtre •*/.
à - dëcouptirès linediresTàncéoIées* pointues j
F’étendard droit* Comprimé latéralement'*-échàn-:
cre * prefqu’unë fois plus long que Ie: calice 5 lesi
ailes ovales * articulées avec la Carène au moyen
d’une petite appendice naiftant de-la bàfé de»
leur lame ; la carène phis courte que les" ailes,
échancrée * _à o.nglet bifide inférieurement. Les
ahtftèrèFTo/nt • grès-peiites-.' ■ L’ov-aiÉe' dévient «ne
gdtftfe glabre,/ çVab' * Iégèrètffiçnt nervée-* mti->
Crôhée par br;fe du itv^e * & au moms une -fèis;
puis Cette -gbidîé,/'lors
dé fa màtuSité*' s’ otivréM-égèrement^ par le Bord
fupéfteiirf-Bllè rèrtfërnfé deux a - quatre graines
jaunâtres / -arrondies. -Gette • pknt-e: croît natiirëL
lément' dâni Ta Bohême & dans la-Lÿbîef Gn
la ctfltive^âlp'‘jardin du Roi. };
- Toute la ! • plane' , /-fais ‘ partieülî^emètrt fes
fdhimires: ciàégëscde'lfeùrs-. oûLâe- "friiits^* ~aJ üne1
odeur-forte* agréable *’e,6ïnmè baîfarhiqué*>qu’eîle
conferve très-dbhg-Temps y qui 'fe développe davantage
* devient plus intenfe par la aeflîc-
câtioh. On a remarqué qu’elle exhaloit céttë
ôdéur en plus grande abondance dans< les temps
pluvieux 'difpofésj à l’orage. Les abeiîlçs ;eii
r.echerChérit. 'beaucoup les fleurs.-Ses prôpiïétés
ôht dë Farïalbgié avec- celles" àu- M éfçlô
éirfàlis. .-Ses 'Sommités fleuries font déterfiVeS,^
digëftivës * caftèantès * réfolutives * ' diaphorétiques
* -8v paflent même pour alexîpharmaques;
Leur infufidh dans dû vin ou dans del’ oximelpi'b-
voque les lueurs, les règles & les urines. L’huilé
dans laquelle on les a fait macérer eft recommandée
extérieurement comme vulnéraire j“Gohfolidànt^*
émolliente.-' L’eau diftilléë eft regardée comme
ophtHalmiqûe. On met dan s'les habits la plante
quand/ elle eft' sèche 5, pour les garantir des vers.
Les habitâhs' dé là Srléne la prennent en •■ inMb'ô
en guile djÿ Thé. Dans quelques contrées-d/e la
Suiïië’ * on ëti mêle les,fleurs dans certains fro^
mages pour les rendre plus agréables au goftt. &
à, Lodorat.
2. MÉlilot-;. officinal }. Melilatus officinalis1
a Meiilom ertiïa, ails carinâ longioribus ; legu-
minihus ,% c racemofa „ dijpermis, rugofis , mu-
^ cronatis.
Melilotus officinarum Germanie.. Bauh. Pin. 3-31 .
' Tournef. 407. Trifolium odoratum five Melilotus
vulgaris flore luceo. J. B. Hift. 2. pag. 370. Me-
i lilotus germanica. Lob. Icon. vol. 2. pag* 43 ■ 1 "
[ folium odoratum. five Melilotus. Dod. Pempt. pag.
{ y é j. Melilotus vulgàrU. Rai. Hift. vol. T . pag.
951. Saxifraga lutea. Fuchs. Hift. pag. 748. Tab.
749. Trifolium odoratum feu Melilotus fruticofa
[ lutea vulgaris-vd oflicinarum. Morif. Hift. 2. pag.
1451. S e é f.2 . Tab. 1(5. fig. 2. Melilotus. Ri vin.
1 Tab. <5. Blacwel. Tab. 80. Melilotus filiquis ra*
E cerné fis, pendulis , rugofis * difpermis * acutis. Hall.
Helv..n°. 31S2. Trifolium corollis pplypetalis }
B . . tac-eniis ; filiquis mqnofpermis , Irugofis. Scopol.
CarnijoL. ,ed. T. pag. 558. n°. 9. edit. 2. n°. 03 5.
Trifolium Melilotus dfie in a lis. Liri. Spec. Plant.
n°. 4. -MÜL Dift- n°. 11 . Gmel. Siber. vol. 4.
pag. 23 Tab? 7. Crantz, Àuftr. pag. 404. Pollich;
Pal. n° 697. Doerr. NafT. pag. ,23,5. Kniph. cent.’
7*'n°. 95. Lighfbot. Flor. Scot. vol. 2. pag. 402.
Melilotus. Diéf* de Mat. Med. Fig. ‘de Gaif. vpl.
3. Tab. 370. cours compl. d’agric. Melilotus ofr
flçinalis. Fl. Fr. '59J.. n°. 3. Vulgairement. Mélilof.-
A Eadem 3 flore, albo.
Melilotus oficinarum Germains., flore albo. Bauh.
Pin. , 3 31. Tournef. ,407.j Mefifoms 2* flore cam-
i_ âido. Dod. Pempt. pag. fG j. Melilotus major cah-
[ dida. Trag. J90. Lotus fylvefiris flore albo. Tabern.
| Tlift. ^803. Trifolium odoratum feu Melilotus fru-
ticofd candida major. Morif. Hift. 2. pag. 161.
| Seéi. 2. Tab. ié/fig. 1.
Gette plante * dont les fommités fleuries font
d’un ufage aflez fréquent en médecine * eft très-
| commune dans les haies* les buifîbns & parmi
les bleds. .
.E lle s’élève* à la hauteur d’un pied & demi
à trois pieds * fur une ou plufieurs tiges herbacées
* cylindriques * un peu anguîsufes j- glabres *
verdâtres * rameufes * droites *, quelquefois af-
cendantes. Les feuilles font alternes* pétiolées* ter-
1 nées & compofées de trois folioles légèrement pé-
diceilées * ovales ou ovales-.oblongues * obtufes
fouvent un peu ovoïdes* mucronées*finement den-
tees en feie dans les deux tiers fupérieurs* d’un vert
B gai * tout-à-fait glabres en-deffus , longues d’en-
B viron neuf lignes. Les deux folioles latérales
i font écartées de la troifième- de deux à quatre
bgnes.. Il naît de la bafe ,du pétiole commun
deux ftipules linéaires-lancéolécs, très-étroites*
presque fétacées. Les fleurs font jaunes* pendantes
, pédicellées : elles viennent * dans les aif-
feées des feuilles , fur des grappes droites, ou
peu ouvertes , grêles * linéaires , folitaires * pé-
QOHculees * longues communément de trois à
quatre pouces * 8e garnies * fous chaque pédoncule
propre.* d’une petite br,aérée fétacée..
• s ÜCU1S ont le calice urcéolé. * divifé jufqn’à
moitié en cinq, dents étroites* aiguës. La co-*
rolle * ! au moins une fois plus loilgue que le calice
* eft compofée d’un étendard réfléchi fur les
parties latérales; de deux ailes aufli longues, ou
prefqu’aufli longues * que l’étendard ; enfin d’une
carène plus courte que les ailes * 8c dont l ’onglet
eft bifide inférieurement. Le fruit confifte en
une.petite goufl'e , ovale * renflée * glabre * noirâtre
* un peu ridée. * mucronée par le ftyle *
environ une fois plus longue que le calice * 8c
renfermant pour ,f ordinaire deux femences jaunâtres
* prefqu’ arrondies. Ces gouffes * lors de
leur maturité * deviennent unilatérales fans doute
par l’effet de leur pefanteur. Cette efpèce croît
naturellement en Europe. • O . ( v. v. )
La variété 3 n’en diffère qu’en ce qu’ elle a
les fleurs blanches.
Le Méiilot officinal eft âcre & amer* un peu
naufeabpn.de : néanmoins les beftiaux ne laiflent
pas de le rechercher. Ses fommités fleuries ont
une odeur for-te & particulière*,comme mielleufe*
aflez agréable, que la defficcation développefîn-
gulièrement. Elles paffent pour émollientes * di*
geftives .* .calmantes * & s’emploient à cet effet
dans les lavemens * les fomentations * les bains *
les catapïafmes * les emplâtres. Mais leur faveur
Scieur odeurfemblent indiquer davantage* comme
lé remarque Haller * des propriétés réfolutives*
& c’eft en effet fous ce point de vue qu’ elles pa-
roiffent avoir le plus de fuccès. On les affocie
utilement/, dans beaucoup de cas * avec les fleurs
dë Sureau pour faire des, fumigations difeuffives
8f pour cornpofer des collyres. On conferve dans,
les ■ boutiques une eau odorante de Méiilot qui
u’ eft guères employée que dans les parfums pour
exalter les autres, odeurs.
On fait rarement7 ufage de cette plante à l’intérieur
: cependant quelques auteurs la preferi-
vent ainfi en décoélion avec les . fleurs de Camomille
* pour les inflammations de bas-ventre *,
pour la néphrétique 8c le rhuma.tifme. Jean Mi-,
chaëlis * dans Ces not&s fur Schioder * .recom-.
mande d’une manière particulière la décoétion
de fleurs de Méiilot* prife intérieurement*, contre
les fleurs blanches;. :
3. MÉlilo t blanc ; "Melilotus alba. Melilotus'
dltiffima ali s carin&.fub&'qual bus 5 legummibus laxe
ra-cemofis * Cubdifpermis 3 rugofis , muçronatis.
Melilotus vulgaris , altiffbna * frutefçens * flore
alho._ Tournef. pag; 407. Rai? ‘Supplém..pag. 461.
Trifolium Melilotus cficinalis. 'Vâr. y. Lin. Spec.
pli n9; 4. Méiilot blanc de Sibérie. Thouin. mé-
moir. d’agric. annv 1788- Trim. d’été, pag. 8.
/ C'elui-ci * que la plupart,des auteurs ayoient
confidéré comme une variété du Méiilot officinal*
en diffère prodigieufément par fa grandeur.
Il ;a d’aïîle'urs les .grappes plus grêles 5 un peu
plus alongées , les fleurs plus petites * 8c les ailes
de là corolle auflilcpui'tes 3 ou à peine plus Ion