
tanefeens. Ait. Malpighia fotiis ablongis , obiufis ,
pubefcentibus , racémis ttxillàribics comp&Jiùs. Ait»
Hort. Kèw. t. i . t . p. tt>j.
Cetre plante à des feuilles oblongues, obtufes,
rèvêtués , dés deux côtés, d'un duvet blanchâtre j
fes fleurs font iaXiilaifés , difpofées eh gtappes ,
dont les pédoncules font cômpofés. Getcfe plante
troît dans lès Indes. On la cultive en Angle*
têrre. 1>.
* MôtiRÈittER à feuilles dé hêtre j Màl-
pigkià faginea. Swkrtz. Malpighia foliis oblongo-
ÔVatis y vitegfis , fîihiûs ftricèo^hitidis 3 ftdunculrs
trbparïito-umbellatis. Stv^rt. prodr. p. 74.
Ses feuilles font ovales , oblongues , entières ,
feu: bh b les à celles du hêtre , revêtues en delfous
d’un duvet foyeux & brillant. Les fleurs font
difpofées en forme d’ombelles ,• le pédoncule
commun fe divife en trois autres partiels qui
fupportent chacun unè fleur. Cèttè plante’à été
oblervée par Swaftz dans les Indes occidentales.
* Mou r êillër argenté 5 Malpighia luiidra.
Sw. Malpighia foliis _ obovatis 3 cuneiformibus 3
bnegertimis 3 enf'viis , nitidis ; predühculis termina-
libus 3 rttttltifloris. Swart. pïodt. p. 74.
Cette efpèce , que Swattz a ehcorfe découverte
dans ion voyage aux Indes occidentales 3
a des Feuilles prefque ovales , en forme de coin ,
très^éntrères 3 ' parfafrefment liftes & brillantes.
SeS fleurs fo&t terminales 3 portées fat des pédoncules
qui fe divifent en plufieuts autres partiels.
J’ai vu 3 dans l’herbier du citoyen Richard ,
plufieurs autres elpèces de mouréillet très -belles
& nouvelles , qu’il a rapportées de Cayenne &
des Antilles. Il feroit bien à defirer que c e fa vaut
Éâturalifte fe déterminât à:publier les iiTtéreflàntts
découvertes qu’il a faites eh biftoire naturelle
pendant foU long fejour en Amérique.
( P O I R E T . )
MOU R ÈRE flaviatile ; Moûrtra ■ flaviatïlis.
Aobiet. Guyan. p. y8a. t. 233. Lam. llhift. Gen.
pl. 480. fig. 1. Juffi. Gen. 441,
Genre de plantes , à fleurs incomplettes 3 qui
paraît avoir de grands rapports avec la bocco-
%'e 3 & 'dont le càra&ère éflentiel eft d’avoir une
gainé pour calice } point de. corolle ; une capfüle
inembraneufe a une loge 3 à -deux valves.
Cette plante a uriè racine rampante 3 groffe 3
•harnue 3 qui fe divife en branches attachées fur
k s rochers par des paquets de filamens très-menus.
Il en fort des tiges Amples t CVlindriqüej '
rudes au toucher , couvertes de feuilles fefiiles'
alternes 3 grandes » fiûuéeS, ondulées, don!
les lobes font arrondis & crépus -, allez fèmbla*
blés aux feuilles de l’acanthe. En delfous & amç
principales nervures , elles font munies de "pi.
quans longs , foides & fubulés. Les tiges s'élah
giffent à leur fomrnôt , où elles font convexej
d’un c ô té , creufées en gouttières de l’autre.
Leurs deux bords font garnis d’ une longue fuite
de fleurs très-ferrées, renfermées, lotfqu’elles
font en bouton, dans deux écailles oppofées &
caduques.
Chaque fleur o ffre , t9. une gaine tubuleufa
qui enveloppe la bâferdü pédicule de l’ovaire,
entourée de trois bradées caduques, dont une
plus grande- recouvré les autres. Il n’y a point
de calice > à moins que l’on ne regarde comme
tel la gaîne dont nous venons de parler. Il n’y
a point de corolle.
2 . Des étamines nombreufes placées fur le
difque garni de douze aiguillons plus longs que
le pédicule du germe j les filamens font élargis
à lëur b â te , de coüleur vioie tte , terminés pat
dès anthères jauhes , fagjtées.
30. Un ovaire pédicule , ftrié » fu pé rieur au
difque , furmonté de deux ftil.es recourbés, terminés
par . deux ftigmates obtus. 11 lui fuccède
une cap'fulë ovale , à huit fines , membraneufeSj
à une loge , à deux valves , contenant plufieurs
ïemences très-petites, attachées à un placenta
oblong & central.
Cette plante vient à Cayenne fur les rochers
qui barrent le cours dé la rivière de Sinémari.
Elle eft aquatique , toujours fubmergée. Il n’y 2
hors de l’eau que la partie de la tige qai porte
les fleurs. Elle eft nommée mourerou par les G®’
ïibis.
( R O I R ET.); j
MOURIR! de la Guiane j Mouriria Guianm-
fis. Aubl.Guian. 1 . 124. Lam. Illuft. Gen. pl. 3^'
Jufli. Gen. 32c;
Genre de plantes à fleurs polypétàlëes »
famille des onagres, qui a des rapports avec les
myrté's , & dont' le caraélè're effentiel eft devoir
un calice a cinq dents avec deux petites écailles <
fa bâfe ÿ cinq pétales ; une baie a une loge , * 9uàirl
fe mène es.
C ’eft un arbre dont le tronc s’élève à
& quarante pieds de hauteur, Fur un pieo ^
demi de diamètre , revêtu d’une écorce grisâtre.
Le bois eft blanc , dur, ferré. Il fe divife &
branches éparfes dont les unes font droites,
d’autres inclinées. Ces branches fopt char##
! ie rameaux noueux, garnis a chaque noeud de
deux feuilles oppofées ^ ovales, aigues , glabres,
ides, très - entières, épaiffes, terminées par
une longue pointe , & légèrement pétiolées. Le
pétiole eft convexe en defïbus , canalicnlé en
& us . Les fleurs naiffent dans les aiffelles des
feuilles, & à l’extrémité des rameaux ? où elles
font difpofoes en bouquets, formant quelquefois
une efpèçe d’ombelle , fur-topt dans les fleurs
du bas 5 les pédoncules ont à leur bâfe une petite
Chaque fleur offre, i ° . un calice d’une feuî#
pièce, divife à -fes bords en cinq petites dents
! obtufes, à peine fenfibles , ayant à fa bâfe deux
petites écaples concaves, oppofées.
t 20. Une corolle à cinq pétales jaunes, fermes,
I épais, terminés en pointes , attachés au-deffous
i des divifions du calice par un large onglet.
[ 30. Dix étamines attachées fur le calice, au-
l delfous des pétales , ayant'des filamens grêles Sé
( jaunes, beaucoup plus longs que la corolle , ter-
I minés par des anthères oblongs, penchés, à deux
[loges.
[ 40. Un ovaire inférieur , attaché au fond du
calice avec lequel il fait corps, furmonté d’ un
rftilelong, terminé par un ftigmate aigu. Le fruit
eft une baie jaune , tachetée de points rouges,
(charnue, globuleufe, couronnée par les.d^ms
nu calice,' à une feule loge qui renferme quatre ,
|femençes ariguleufes, arrondies à leur furface
[ extérieure & à leur fommet.
[ Cet arbre proît dans la Guianê , au milieu des
forêts qui font près des grand & dernier fault-
de la rivière cfe SinémarL ,J’en ai vu plufieurs
^échantillons dans l ’herbier du citoyen Lamarck,
[qui lui avouent été remis par le citoyen Leblon,
! & qu’il ayoit recueillis à Cayenne. T? . ( K. f )'
( P o i r ç T- î
L MOURON j Anagallis. Genre de plante â
seurs tnonppétaléeSjde la famille des lyftm^chies,
qui a de grands rapports avec le$ centenilUs .&
les lyfimachies. Les premières en diffèrent en
■ ee qu’elles ont une partie de moins dans les
njnes 4e la Fruaification i ainfi elles ont quatre
vivifions au calice, & quatre étamines dans la
corolle j les lyfimachies n’ en diffèrent que par
t - Ur capfule qui s’ouvre en dix valves, tandis
l ue dans les mourons elle s’ouvre en travers.
g^nre comprend des herbes , la plupart indi-
g nés d Europe , qui ont des fleurs folitaires &:
xiiiaires, des feuilles oppofées, & lès tiges
^guîeufes.
Cara^ re oftbntiel de ce genre eft d’avoir
f f <jo.rolle en rope , p cinq lobes ; une capfule uni-
W v n qui Vouvre err tiavers. ‘ ‘ '
C a r a c t è r e s à k é r i q b e.
Chaquè fleur offre J i 9. un calice à cinq divi-
fions aiguës ^ perfiftantes en forme de carène j
X°. Une corolle monopécafe, eu rope , fans
tub^e, ayant le limbe plane, partagé e;i cinq ,
& dont les déepupures fput ovales , artondies,
unies enfemble par leur bâfe j
30. Cinq étamines dont les filamenç font droits,
plus courts que la coro lle, velus à leu.r partie
inférieure, terminés par des anthères prefque en
coeur 5
40. Un ovaire fupérieur, globuleux, formontlf
d?un ftile filiforme, légèrement incliné, & terminé
par un ftigmate en tête. Le fruit eft une
capfule globuleufe, à une lo g e , mucronée par
le ftile, s’ouvrant tranfverfaiement. Elle contient
des femences nombreufes, uvales, à trois côtés ,
fçabres ? attachées à un réceptacle globuleux j,
libre & couvert de pores en forme d’alvéoles.
^ S f i C E s.
; 1. M ouron rouge ; Anagallis phoenicea FI.
fr. 285. Anagallis foliis. pvato'-acutis , pedunculo
breyioribus ; f oribus cçccineis. Lam. Illuft. Gen.
n. 1983. tab. 101.
Anagallis ( arvenfis ) foliis indivifis , caule p_ro-
cumbente. Lin., fpec. plant, p. 21 1. Qeneck. Gal-
lob. p. 110. Pollich. Pal. n. 203. Reich, fl. M.oe-
nofraac. n. 121. Leers. herb* i -39- Moenech. AIT.
n. 156. Blackav; t* ^74* Sabjb. Hort. 2. t. 46.
Cnrr. fl. Lond. 1. Doetr. Naff. p. 40.
g Angallis pheenicea, Scopol. Çarn. 2. n. 217.
u. Anagallis pkeeniceo flore. Rauh. Pin. i f i .
Lin. mat. m.ed._ yS. Mattufch. fil. n. 133. Kniph.
cent; 6. n. 6 . Mi il. diél. n. 1. Tourn. i.qfi. R. h..
142. Anagallis caule proçumbente , fotiis ovato-
lanceolatis , calyçis fegmerxtis lanccolatis. Hall.
Helv. n. 625. AnagUis umflris mas. BJackW.
t. 43. Æ d . dan. t^b. 8S. Sabb. Hort. 2. r. 4/.
Cette plante a des racines petites, tortueufes,
garnies de filàmçns courts ; elle pouffe des tiges
foibles, anguleufes , étendues fur la terre , Sc
fe divife en rameaux femblables un peu relevés.
Ses feuilles font fefliles, oppofe^s, ovales, pointues
, plus larges à leur bâfe qu’ à leur fommet y
très-glabres ainfi que les tig e s , d’ un vet-t tendre
: elles font quelquefois tèrnees & légèrement
penchées en delfous. Les fleurs fortent de l’aif-
felle des feuilles , le long des rameaux, portées
fur de très-longs pédoncules inclinés, fur-tout
à la maturité du fruit. Le calice eft divilé en
cinq fegmens très-aigus, blancs & membraneux
fur leurs bords, plus courts que la corolle , qui
eft d’une belle couleur rouge , & qui quelquefois