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NOTES.
Note 1, page 20.
Le 2 septembre iSÔg, étant au mouillage sur la cote est de
Boi’néo, dans le détroit de Macassar, M. D um on t-d ’Urville
crut devoir expédier à terre M. Dumoulin, notre ingénieur-hydrographe
; le grand canot fut armé en guerre et muni de vivres
pour trois jours ; le même ordre fut transmis à la Zélée, et les
deux embarcations, sous la direction de MM. Gourdin et Montravel
, voguèrent bientôt vers la côte. Le but de ce petit armement
était la reconnaissance géographique d’une multitude d’îles qui
paraissaient embarrasser la vaste embouchure d’un fleuve considérable.
Le commandant, pensant que l’histoire naturelle trouverait,
dans cette circonstance, l’occasion de glaner quelques
richesses importantes, m’auforisa à me joindre aux membres de
cette expédition.
Nous n’avions guère que quatre lieues à faire pour atteindre
la terre la plus rapprochée de nous ; mais une foule de bancs ,
des hauts fonds vaseux nous barrèrent le chemin et nous forcèrent
à des recherches et à des détours qui nous retardèrent infiniment;
des courants contribuèrent beaucoup aussi à ralentir
notre marche, et nous ne pûmes atteindre la moins éloignée de
ces îles qu’à quatre heures de l’après-midi.
Ce qu’on appelle îles Pamarong n’est en grande partie qu’une
multitude de bancs de vase couverts de palétuviers d’une hau