
M O D E S .
La proposition est principale ou subordonnée.
Principale.
Ex. L’homme est mortel ; il pleut.
Subordonnée, par exemple, quand elle est sujet
ou complément.
Proposition sujet.
Ex. Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Proposition complément.
Ex. Je veux écrire.
L’homme désire être heureux.
Je crois qu’il pleut.
Soit principale, soit subordonnée, la proposition
est affirmative ; affirmative de l’affirmation
i l pleut; affirmative de la négation il ne pleut
pas, ou bien elle est infirmative.
Par exemple, quand l’acte est subordonné au
doute, au désir, à l’espérance, à la crainte.
Ex. Je doute qu’il pleuve.
Je désire qu’il pleuve.
J’espère qu’il pleuvra.
Je crains qu’il ne pleuve.
Quand l ’acte est conditionnel, ou subordonné
à un acte conditionnel.
Ex. S’il ne pleut pas, je sortirai.
S’il ne pleuvait pas, je sortirais.
Quand l ’acte est potestatif, licitatif, obligatif
impératif, hortatif précatif, qu’il y a pouvoir,
permission, obligation, ordre, conseil, prière de
le faire, pour résumer, quand l’acte est potentiel,
qu’il y a possibilité, mais qu’il n’y a pas affirmation,
certitude qu’il se fait, qu’il s’est fait ou qu’il
doit se faire.
Il y a dans les verbes, pour rendre ces diverses
circonstances ou ces diverses nuances de
l ’expression de la pensée, des formes appelées
modes.
Le nombre des modes varie dans les différentes
langues. Leur valeur, en général, n’est
pas bien fixée, et aucune partie de la grammaire
n’est plus assujettie aux caprices de l’usage.
1 . <fSm** aj