
Nous appellerons substantifs les verbes comme
pleuvoir, dans lesquels sont compris le sujet et
l’attribut.
Nota. On appelle le verbe être à la fois copulatif et substantif. En
lui donnant le seul nom de copulatif, ce qui suffit, on peut appeler
substantifs les verbes comme pleuvoir, dans lesquels se trouve compris
le sujet qui est un nom substantif.
l)ii complément.
Parmi les attributs, les uns expriment par
eux-mêmes une idée complète; d’autres demandent
après eux un complément.
Ex. Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Créer suppose un objet que l ’on crée.
Dieu créa, quoi? Le ciel et la terre.
Le ciel, la terre, qui déterminent l’idée vague
de créer, sont des compléments.
Ex. Donnez-nous notre pain quotidien....
Donner suppose un objet que l ’on donne, un
objet à qui l ’on donne.
Donnez, quoi? Notre pain quotidien. A qui?
A nous.
Pain quotidien, nous, qui déterminent l’idée
vague de donner, sont des compléments.
Quand le complément est l’objet direct et immédiat
de l’acte, on dit qu’il est direct, autrement
on dit qu’il est indirect.
Verbes transitifs et intransitifs.
Lorsque l’action exprimée par le verbe passe
directement ou indirectement du sujet à un objet
le verbe est dit transitif.
Lorsque l’action exprimée par le verbe reste
dans le sujet, le verbe est dit in tra n s itf, par
exemple: naître, mourir, dormir, pleuvoir.